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5 excuses que l’on se donne pour juger et critiquer.

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Nous le faisons tous, consciemment ou non, en utilisant d’autres mots et synonymes mais nous le faisons: on juge et on critique ! On cherche souvent à se donner bonne conscience avec des excuses diverses et variées sur notre attitude et les propos que nous tenons sur une personne, ses choix, son comportement ou une situation. Mais au final, cela s’apparente dangereusement à du jugement et de la critique. Comment ?

Allons voir et décortiquer ensemble 5 excuses que l’on donne pour juger et critiquer autrui sans forcément en avoir conscience.

1. « Je ne juge pas, je donne simplement mon avis. »

C’est la phrase typique que l’on a au moins donnée une fois comme justificatif de nos propos. Lorsque quelque chose nous déplaît, nous nous cachons derrière le fait de donner notre avis pour avoir la permission, l’approbation et la crédibilité en toute impunité de juger et critiquer.

Donner son avis implique d’être justes, objectifs et humbles. Nous ne devons pas avoir de propos déplacés ou faire de comparaison malsaine qui pourrait induire un jugement. Prenons l’exemple de quelqu’un qui a trompé son/sa conjoint(e): Plutôt que de dire:

  • Moi je ne comprends pas pourquoi il/elle l’a trompé(e). Il/ elle a péché, je ne ferais jamais ça, c’est mal, mais vu comment il/elle se comportait ça ne m’étonne pas. Hum. Ces gens-là vont à l’église tous les dimanches en plus, Il/elle est perdu(e), quelle honte, etc. Mais bon, je ne donne que mon avis !

Il serait plus adapté de dire:

  • Je pense qu’il est difficile de savoir et d’être sûr des actes qui l’ont conduit à ce comportement. Nous sommes tous susceptibles de pécher. Nous devrions prier et essayer de l’aider et de l’accompagner dans cette épreuve pour qu’il/elle trouve le chemin de la délivrance et du pardon.

Colossiens 3 : 8 (LSG) « Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes qui pourraient sortir de votre bouche. »

Soignons les mots qui sortent de notre bouche, c’est nous qui leur donnons le pouvoir d’affecter en bien ou en mal une personne ou une situation.

2. « J’ai le droit de dire ce que je pense. »

Aaah ce fameux droit de penser ! Celui qui donne la légitimité de dire tout et n’importe quoi à autrui en se croyant exempt(e) de reproche.

Marc 7 : 20-23 (S21) Il dit encore: « C’est ce qui sort de l’homme qui le rend impur. En effet, c’est de l’intérieur, c’est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l’immoralité sexuelle, les meurtres, les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l’homme impur.»

Veillons à la qualité de nos pensées, car elles risquent de refléter la nature de notre cœur et ne pas faire honneur à Dieu. Le Saint-Esprit vit en nous pour nous accorder la possibilité d’agir avec des pensées saines et bienveillantes, mais seulement si nous faisons appel à Lui pour veiller sur nos propos et nos idées. Tournons notre langue 7 fois dans notre bouche comme le dit le proverbe, afin d’être sûr de traduire nos pensées de la façon la plus honorable et la plus sage. Nos mots doivent être empreints d’amour et de bienveillance à l’image de notre Père.

3. « La Bible dit que … »

La Bible dit plein de choses mais en aucun cas de juger et de critiquer son prochain. Nous utilisons la Parole et la multitude de concepts, préceptes et indications qui y sont prodigués comme justificatifs à nos propos déplacés et à nos jugements.

Matthieu 7 : 3 (LSG) « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »

Au lieu de nous assurer d’être de parfaits transcripteurs de la Parole de Dieu, veillons d’abord tout un chacun à être de parfaits « pratiquants » de Sa Parole dans nos propres vies. Nous pouvons orienter ceux qui nous sont proches à travers certains versets pour les aider dans leur démarche lors des difficultés. Il nous faut utiliser les versets que la Bible nous propose pour aider, soigner et accompagner plutôt que de les utiliser pour juger et critiquer, car il en va de notre responsabilité d’utiliser la Parole à bon escient.

1 Pierre 4 : 8 (LSG) « Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité, car La charité couvre une multitude de péchés. »

4. « C’est untel qui a dit, je ne fais que répéter. »

Oui oui tu répètes et tu y rajoutes tes petits commentaires ! Il y a un effet malsain que nous recherchons inconsciemment lorsque nous jugeons et critiquons autrui, c’est de nous persuader que notre façon d’agir et de procéder est meilleure qu’autrui. C’est de nous rassurer sur nous-mêmes, c’est de se valoriser, c’est faire parler notre égo plus que notre sagesse et notre humilité.

Jacques 4 : 11 (LSG) « Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. »

Il nous appartient de prendre la décision de ne pas répéter des critiques ou des jugements entendus d’autrui, également de ne pas devenir un acteur passif en écoutant et en participant à une conversation qui pourrait s’apparenter à du jugement ou de la critique. Nous pouvons à tout moment être maître des évènements en prenant position et en refusant d’être le maillon d’une chaîne véhiculant des médisances et des ragots.

5. « Non ! Mais je l’aime hein ! »

Explique-moi comment tu aimes ta sœur/ ton frère si tu le/la juges et le/la critiques ? L’amour ne s’exprime pas avec des propos malveillants. Tu dois savoir exactement ce qu’implique l’amour de son prochain et ne pas mélanger ces valeurs et ces concepts en pensant que le jugement ou la critique peuvent être une forme d’amour.

Romains 12 : 9-10 (LSG) « Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. »

Si tu aimes cette personne, tu feras ton mieux pour la préserver de la critique et du jugement. Tu la protégeras et l’accompagneras si besoin dans une démarche d’aide et de compréhension.

Si tu ne peux veiller sur tes paroles, choisis le silence !

Un célèbre proverbe dit que le silence est d’or et la parole est d’argent; c’est-à-dire qu’à un certain moment le silence a plus de valeur que la parole. Si tu sais que tes propos ne peuvent pas être justes, sans jugement, sans critique et que de surcroît tu n’as pas tous les éléments pour avoir un avis juste et impartial, choisis le silence.

Écoute ton prochain, ton ami(e), ton frère, ta sœur etc. Écoute seulement mais ne t’avance pas sur des propos inappropriés qui s’apparenteraient à du jugement. Et si tu en a les capacités, tente d’être humble et sage, tâche de conseiller autrui sans porter de jugement ou de critique sur les actes et les situations que tu vois, que tu entends ou que l’on t’expose.

Il y a une fine frontière entre prendre position, conseiller et juger. Et comme d’ordinaire, il est bon et primordial en toute situation de faire appel à Dieu et plus particulièrement au Saint-Esprit pour guider nos pensées et nos paroles.

Éphésiens 4 : 29 (LSG) « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. »


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