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La Sainte-Cène, c’est quoi ?

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Luc 22 : 19-20 (Louis Segond révisé) Ensuite, Il prit du pain et après avoir rendu grâces; Il le rompit et le leur donnant en disant: Ceci est Mon corps, qui est donné pour vous, faites ceci en mémoire de Moi. De même Il prit la coupe, après le repas, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en Mon sang, qui est répandu pour vous.

La fin de Son ministère terrestre approchait, le Maître laisse des recommandations à Ses disciples. En cette nuit où Il fut livré, au cours du repas, Il leur parle de la mission pour laquelle Il fut envoyé sur terre et leur demande de se rappeler de Lui.

Une institution du Seigneur.

Alors que la communauté juive se préparait pour célébrer la Pâque de l’Éternel et la fête des pains sans levains selon la loi de Moïse, le Seigneur prend à part Ses disciples pour partager avec eux le dernier repas. Le sort de nos péchés va bientôt tomber sur Lui; Il décide passer ces derniers moments avec Ses disciples. Ceux-ci n’y comprenaient pas grand-chose mais il le faut bien pour le salut de tous. Pendant le repas, Il institua la Cène qui amène les disciples non seulement à se souvenir de Sa mort mais aussi à comprendre la véritable signification de cette mort; un don total et volontaire pour le monde entier.

La sainte cène encore appelé le repas du Seigneur est une institution de notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même afin que tout le corps de l’Église se rappelle de Lui, de Son œuvre salvatrice et des bénéfices qu’elle procure à tous.

Un mémorial.

1 Corinthiens 11 : 26 (Louis Segond révisé) Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’Il vienne.

Son corps est donné pour toute l’humanité, Son sang versé, le symbole d’une nouvelle alliance: la réconciliation avec le Père. Nous sommes exhortés à faire cela pour nous rappeler de Lui. En effet, il s’agit de se souvenir des souffrances du Christ, d’annoncer Sa mort, de proclamer Sa résurrection comme étant l’agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde (Jean 1 :29) et d’attendre Son retour dans la gloire.

Il s’agissait d’un ordre de la part du Seigneur Lui-même; que tous se rappellent de Lui, de Son Ministère et de Son amour. Que chacun se souvienne du sacrifice qui a apporté le salut, la paix, la liberté. Car Il dit: Faites ceci en mémoire de Moi. C’est ce sacrifice qui nous réconcilie au Père et nous permet de jouir de Sa grâce; cet acte qui accomplit toutes les prophéties annoncées.

La communion avec le Seigneur.

1 Corinthiens 10 : 16 (Louis Segond) La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ?

Si pour certains il ne s’agit pas d’un acte important, pour le chrétien, c’est une communion entre Son Seigneur et Lui. Une réelle communion pour se rappeler que oui l’acte le plus merveilleux a été accompli pour lui apporter la victoire sur toutes choses et lui donner la liberté. En prenant part à ce repas, nous symbolisons que nous sommes dans le Seigneur et qu’Il est en nous, à travers une fusion totale.

Sur ce sujet, l’apôtre Paul demande à tout un chacun de s’examiner soi-même avant de venir à la table du Seigneur. Les chrétiens de Corinthe n’accordaient aucune importance au repas du Seigneur, ils le prenaient dans un état d’esprit qui ne traduisait ni la présence, ni la communion avec le Seigneur (1 Corinthiens 11 :27-29).

Ceci est aussi valable pour nous aujourd’hui, quand nous venons à la table du Seigneur, nous devons nous rendre compte que nous sommes en communion avec Lui. Ce n’est pas le rituel qui est important mais c’est la communion, la relation entre le croyant et Son Sauveur. L’important c’est de se rendre compte que le sacrifice du Seigneur nous autorise à nous approcher de Lui sans aucun protocole, sans aucune restriction.

Se rappeler du Seigneur, c’est aussi Lui rendre grâces de ce qu’Il nous a délivrés de nous-mêmes, nous rendant morts au péché pour faire de nous des cohéritiers de Son Royaume. C’est nous engager avec le Seigneur, c’est nous abandonner à Lui et accepter mourir chaque fois pour qu’Il grandisse en nous.

La communion fraternelle.

Actes 2 :42 (Louis Segond révisé) Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières.

Nous avons remarqué la continuité de cette pratique chez les premiers chrétiens. La fraction du pain est aussi pour montrer l’unité du corps de l’Église. Si le Seigneur désire que nous nous souvenions de Lui et fassions un avec Lui, Il voulait aussi qu’à travers cet acte, le corps du Christ soit rassemblé, uni en Son nom, dans le même Esprit. Le Seigneur n’est pas mort pour quelques-uns seulement mais pour toute l’humanité. Par le repas nous faisons ressortir cet amour du Christ que nous nous témoignons les uns les autres en Son nom, puisque nous prenons part au même corps et au même sang.

Il a donné Sa vie pour une multitude et a racheté tout le monde à cause de l’amour qu’Il avait pour nous. Et le Seigneur désire que nous montrions le même amour pour nos prochains ; que nous nous soutenions mutuellement.

Venir à la table du Seigneur c’est accepter être le serviteur de tous par amour; c’est accepter porter le fardeau des autres et laisser le Seigneur aimer les autres à travers nous.

Comment faire la cène ?

Aujourd’hui avec la multitude des dénominations, chacun a choisi la manière de célébrer ce repas. Quant aux constituants, certains utilisent à la place du vin, du jus de raisin et il n’y aucune condamnation. Nous avons reçu les instructions nécessaires pour célébrer la sainte cène; nul ne condamnera son prochain sur la manière de la pratiquer (le rituel, la périodicité). L’essentiel est de s’assurer d’être conduit par l’Esprit-Saint.

Ce n’est pas le rite ou les cérémonies qui importent. Le fait est que c’est un privilège pour nous de nous retrouver ensemble et prendre le repas du Seigneur en étant conduits par le même Esprit. La volonté du Seigneur est que nous nous rassemblions pour avoir une réelle et profonde communication avec Lui; proclamant ainsi Sa grandeur et montrant Son amour à tous ceux qui ne Le connaissent pas encore. Nous devons donc nous assurer de discerner le corps du Seigneur et d’entretenir une réelle communion avec nos frères et sœurs qui formons tous ensemble, le corps du Christ.

Qui peut prendre part à la Cène ?

La volonté du Seigneur est tout d’abord que nous prenions conscience de ce qu’Il a fait pour nous, que nous prenions conscience de qui nous sommes devenus grâce à Son amour. Alors à la question qui peut prendre la cène, nous dirons qu’il s’agit du chrétien né de nouveau, reconnaissant l’autorité du Christ et se soumettant à Sa volonté. Peut aller à la table du Seigneur, celui qui rend grâce pour le don ineffable de la vie du Christ, celui qui veut renouer avec le Seigneur et aller plus loin avec Lui.

L’apôtre Paul nous le dit si bien: examinons-nous bien avant de venir à la table du Seigneur. Discerner le corps du Seigneur revient donc à accepter et saisir par la foi Son sacrifice car le pain et le vin représentent Son corps livré et Son sang versé.

Apocalypse 3 : 20 (Louis Segond révisé) Voici: Je me tiens à la porte et Je frappe. Si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui, Je souperai avec lui et lui avec Moi.

Les paroles du Seigneur sont assez claires sur le sujet: « Si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui, Je souperai avec lui et lui avec Moi. »

Il ne forcera personne mais Il est très disponible pour être à table avec nous. Il désire que toute personne Lui fasse confiance à l’écoute de Sa voix, en Le laissant entrer chez lui pour prendre le repas.

Se refuser d’aller à la table du Seigneur, c’est refuser la communion avec le Seigneur et les frères. C’est décliner l’invitation du Seigneur à se rappeler de Lui et c’est refuser de se soumettre à Son autorité. C’est la porte de notre cœur que nous devons ouvrir au Seigneur si nous reconnaissons vraiment que par Son sacrifice, nous avons un accès permanent au ciel et que plus rien ne nous condamne.


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