Il est un fait, et cela ne fait aucun doute, c’est que la patience est la vertu qui manque le plus à l’homme post-moderne, l’homme technologisé. Oui, la génération présente a un goût excessif pour le rapide; c’est « l’opération en un clic ». Très souvent, voyant que le temps passe à grande allure et que les promesses de Dieu tardent à s’accomplir, on est tenté de perdre patience. Cependant, nous remarquons que Dieu, pour qui un seul jour est comme mille ans et mille ans sont comme un seul jour (2Pierre 3 :8, LSG), veut nous amener à acquérir cette qualité qui fait de nous des disciples accomplis du Christ.
Dieu est le maître du temps.
Daniel 2 : 21 (LSG) « C’est Lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l’intelligence. »
Dans la sagesse du créole haïtien, il y a une belle expression stipulant que « La justice de Dieu est une charrette à bœufs, elle met du temps; mais ce qui est certain, c’est qu’elle arrivera à destination ». Aussi vraie que savante, cette expression nous rappelle combien notre notion du temps et celle de Dieu sont foncièrement différentes. Car, alors que nous avons été créés dans le temps, Dieu est hors du temps; Il ne peut pas être incarcéré dans la prison du temps.
Il est le Seigneur du temps et le Maître de l’histoire. Et puisque c’est ainsi, chacun doit s’évertuer à cultiver cette vertu qu’est la patience, qui permet d’attendre paisiblement l’accomplissement des choses qu’on espère et aussi de supporter les situations difficiles, la souffrance, l’épreuve, l’adversité, etc. Loin d’être une résignation, elle est cette force qui permet de persévérer, de continuer à prier, d’attendre et de travailler, car elle tend vers un résultat.
Il te faut apprendre à patienter.
Jacques 5 : 7 (LSG) « …Voici le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. »
Nous reconnaissons qu’il est humain, et par le fait même naturel, d’avoir des difficultés à patienter jusqu’au bon moment, le temps de Dieu. Il est effectivement difficile de vivre dans cette saison de désert, de sécheresse, d’obstacles, de maladie et d’adversité, puisqu’on y est à bout de forces et on se retrouve facilement en désespoir de cause. On manque de forces, on est troublé, découragé, insatisfait, confus… Dans ce désert, on est éprouvé dans notre foi. On se demande si on va arriver à Canaan ou si on va mourir dans le désert. Seule la patience confiante permet de cultiver l’attitude du laboureur qui attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison.
Le temps de Dieu viendra certainement.
Ce que Dieu dit avec Sa bouche, Sa main l’accomplira certainement. Le temps de Dieu va venir, cela peut prendre un jour, une semaine, un mois, une année, car à chacun son jour dans le calendrier de Dieu; mais le jour viendra où Dieu visitera chacun. En une journée, une nuit, Il peut changer toute une vie. Le Seigneur peut accomplir des choses plus grandes que celles qu’on n’a jamais espérées.
Le Dieu que nous servons ne change pas. Les enfants d’Israël sont restés pendant 430 ans sous le poids de l’esclavage; en une nuit le Seigneur les a libérés. En quelques heures sur la croix, Jésus-Christ nous a libérés de l’esclavage du péché. Dieu est capable de tout, il peut tout faire. Il a la capacité de nous faire passer du désert à Canaan.
Toutefois, ce n’est pas une invite à rester oisifs et vaseux, attendant que Dieu fasse tout à notre place. Dans chaque promesse de Dieu, il y a la part qui revient à l’homme et celle qui revient à Dieu. Et Dieu ne se mettra en action que lorsque les conditions propices à Son action seront déployées. En général, ce n’est pas Dieu qui tarde dans l’accomplissement de la promesse, comme nous le disent les écritures. Il attend plutôt que nous soyons prêts, que nous accédions au niveau de maturité qu’il faut pour ce que nous attendons.
Appuies-toi uniquement sur le Seigneur.
Nous devons suivre l’exemple de David, qui n’a pas cherché à s’appuyer sur un homme, sur sa famille et son gouvernement, mais sur Dieu. Il était persuadé que la relation verticale (celle avec Dieu) est bien plus forte, bien plus importante que la relation horizontale (celle avec ses semblables). Il a laissé Dieu être Dieu dans sa vie. Sachant qu’il est écrit dans Jérémie 17 : 5 (LSG) « Ainsi parle l’Eternel: maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Eternel !
Il est important de comprendre que c’est Dieu qui construit notre vie. Ainsi, chacun de nous devrait Le laisser prendre le contrôle de son existence. Voici la philosophie de Heidi Baker:
« Tous les jours je me mets à genoux et je demande au Saint-Esprit de me posséder et de me contrôler, et tous les jours je me tourne vers le Maître, je l’adore et je Lui demande de m’enseigner à ne pas être pressée mais être attentive à ce qu’Il dit et à ce qu’Il fait et rendre les choses plus simples possibles comme Lui le fait, car pour Dieu les choses sont simples… »
Heidi Baker
Les épreuves auxquelles nous faisons face peuvent nous sembler difficiles; mais si nous laissons Dieu diriger notre vie, la récompense finale sera grande, satisfaisante; car Dieu fait toute chose bonne en son temps. Aujourd’hui, Dieu veut que nous placions toute notre confiance en Lui, que nous espérions de toute notre force en Lui, que nous persévérions dans la prière, et le jour viendra où Dieu va nous faire passer de la prison au trône, du désert à Canaan…
Soyons toujours confiants car les promesses de notre Dieu ne failliront jamais !
Merci pour cette édification, ça rebooste, soit richement benie !
Super message qui s’approprie avec exactitude à ma prière de ce matin.
Très édifiant que notre Seigneur continue de vous inspiré