Les finances englobent l’ensemble de la gestion des ressources financières d’une personne. Tout comme la Parole de Dieu aborde divers sujets, elle accorde également une place importante aux finances, mais avec une perspective radicalement différente de celle du monde.
Dans cet article, nous allons explorer sept versets bibliques qui illustrent le point de vue de Dieu concernant les finances, dans le but de nous instruire.
1/ Matthieu 6 : 24 (LSG) : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. »
Mamon est souvent considéré comme un dieu de la richesse dans la culture grecque antique. On l’honorait et le servait pour en tirer des bénéfices matériels. Le Seigneur met en garde contre l’amour excessif des richesses, qui peut diminuer notre amour pour Lui.
Le verbe « haïr » ne signifie pas nécessairement éprouver de la haine, mais plutôt aimer moins, en comparaison d’un autre. Il est donc impossible d’éprouver un amour sincère pour l’argent et les richesses tout en maintenant un amour véritable pour Dieu. À un moment donné, nos priorités se révéleront.
2/ Matthieu 6 : 19-20 (LSG) : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. »
Le Seigneur nous avertit du danger d’accumuler des richesses sur terre, où l’insécurité est omniprésente, par opposition à celles que nous pouvons amasser au ciel. En utilisant nos biens pour l’avancement de l’œuvre de Dieu, nous garantissons un héritage éternel qui ne périra jamais.
Accumuler des richesses sur terre est futile, car lorsque notre heure viendra, nous n’emporterons rien avec nous de ce que nous aurons fait sur cette terre.
3/ Malachie 3 : 10 (LSG) : « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. »
Souvent, nos besoins dépassent nos revenus, mais le Seigneur a prévu que nous réservions une part exclusive de nos finances pour Lui. La dîme et les offrandes sont des expressions d’amour et de reconnaissance envers Dieu, affirmant que tout ce que nous avons vient de Lui. En retour, nous Lui apportons ces dons pour soutenir Son œuvre.
1 Chroniques 29 : 14 (LSG) : « Car qui suis-je et qui est mon peuple, pour que nous puissions te faire volontairement ces offrandes ? Tout vient de toi, et nous recevons de ta main ce que nous t’offrons. »
4/ Luc 12 : 15 (LSG) : « Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance. »
Cette déclaration du Seigneur introduit la parabole du riche qui se vante de sa richesse, et nous met en garde contre l’illusion que celle-ci puisse être une garantie pour notre éternité. Aucune fortune ne peut garantir le souffle de vie de celui qui l’a acquise.
Notre valeur ne se mesure pas à nos possessions matérielles, mais plutôt à notre relation avec Dieu.
5/ 2 Corinthiens 9 : 7 (LSG) : « Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. »
En matière de dons financiers, qu’il s’agisse d’aumônes ou de soutien à l’œuvre de Dieu, il est essentiel que notre acte découle d’un cœur sincère et joyeux, et non d’une obligation pénible. Dieu désire voir dans le cœur de celui qui donne une attitude de libéralité et de joie.
6/ Matthieu 25 : 21 (LSG) : « Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. »
Lorsque Dieu désire accorder des ressources abondantes à quelqu’un, Il commence souvent par le tester avec peu. Ce processus a pour but d’évaluer notre fidélité et notre capacité à gérer ce qui nous est confié.
La manière dont nous administrons nos petites responsabilités financières peut déterminer si nous serons dignes de recevoir davantage. Dieu attend de nous un sens aigu des responsabilités et une sagesse dans la gestion de nos ressources.
7/ Proverbes 16 : 8 (LSG) : « Mieux vaut peu, avec la justice, Que de grands revenus, avec l’injustice. »
En tant que chrétiens, nous sommes appelés à faire preuve d’honnêteté et d’intégrité dans nos affaires financières. Il est préférable de posséder peu tout en agissant selon la justice que d’accumuler des richesses par des moyens malhonnêtes.
La paix intérieure découle de la certitude que ce que nous possédons a été acquis de manière intègre et juste. Cela nous rappelle que notre valeur ne se mesure pas à la quantité de biens que nous avons, mais à la manière dont nous les obtenons et les utilisons.
Ces passages bibliques révèlent la pensée de Dieu concernant nos finances. En adoptant Sa perspective, nous développerons non seulement une meilleure appréciation de l’argent, mais aussi une approche plus sage et responsable dans sa gestion.
Puissions-nous toujours chercher à honorer Dieu dans nos décisions financières, en nous rappelant que chaque ressource est un don qui mérite d’être géré avec soin et intégrité.
Sois béni(e).