Philippiens 3.4 (Darby) : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; encore une fois; je vous le dirai réjouissez-vous. »
Dans mes jeunes années de nouvelle convertie, j’avais appris un cantique que j’aimais bien. Les paroles de ce cantique disaient: « L’esprit content, c’est un trésor des plus précieux que l’on connaisse (…) il ne dépend ni de l’argent, ni d’aucun bien, ni de personne, à qui devient enfant de Dieu, l’Esprit content Jésus le donne. »
Sur le chemin plat de la foi, j’ai exécuté ce chant avec beaucoup de joie et de bonheur. Mais je ne réalisais pas encore à quel point les paroles de ce chant étaient profondes.
Alors est venu le temps où je devais passer à « l’autre bord » (Cf. Marc 4. 34-41), avec le Seigneur. Mon chemin devenait de plus en plus raide, et la joie du nouveau converti s’estompait au fur et à mesure dans mon cœur. Les soucis de la vie revenaient en surface dans mon esprit, et mon beau cantique n’avait plus sa saveur d’antan.
Je voulais à tout prix m’en sortir, sauver ma vie et être heureuse. Le chemin raide que me proposait mon Seigneur, m’était si pénible à gravir, que j’ai dû faire appel à ma sagesse à moi et j’ai emprunté un chemin apparemment facile: c’était un très mauvais choix et j’ai eu une des pires expériences de ma vie.
Le monde m’ayant rejeté, je me suis vue retournée toute honteuse aux pieds de mon Seigneur. Je me suis humiliée, j’étais si mal au-dedans de moi et j’étais consciente qu’il devait y avoir des conséquences terribles suite à mes actes posés.
Alors que j’attendais une sentence assez sévère et méritée, j’ai plutôt été enveloppée de l’amour de mon Dieu. Il parlait à mon cœur avec un amour et une douceur que j’ignorais jusqu’alors. L’image d’un Dieu juge que je m’étais forgée dans mon esprit a commencé à s’estomper et j’ai réalisé à quel point j’étais ignorante de la nature de Dieu.
Néhémie 8.10 (Darby): « Ne vous affligez pas, car la joie de l’Eternel sera votre force »
Je me suis remise à marcher à la suite de mon Seigneur, sans tituber, mais je savais que je pouvais compter sur Son amour. Les conséquences de mes actes posés dans le monde m’ont rattrapée, mais j’ai pu les affronter sereinement car «La joie du Seigneur est ma force ».
J’ai à nouveau eu des défis et déceptions dans ma vie de foi, mais je n’ai plus rebroussé chemin comme par le passé, mais j’ai regardé à Celui qui m’avait tendrement accueillie auprès de Lui, quand j’étais revenue de « l’Egypte »toute désespérée.
Habacuc 3.17-19(Darby) : « Car le figuier ne fleurira pas, il n’y aura point de produit dans les vignes; le travail de l’olivier mentira, et les campagnes ne produiront pas de nourritures (…) Mais moi je me réjouirai en l’Eternel, je m’égayerai dans le Dieu de mon salut. »
Aujourd’hui, je chante à nouveau mon cantique « l’esprit content », avec beaucoup de joie et de passion, car Il a pris vie en moi. Ces paroles sont inscrites en moi, et je les vis chaque jour. Mes espérances ont été avortées, j’ai eu des épreuves assez coriaces, je me suis vue méprisée et rejetée par mes « frères de la maison de la foi», mais j’ai choisi d’être toujours heureuse, qu’importent les circonstances et l’adversité qui se dressent au-devant de moi.
J’ai choisi la joie du Seigneur, car elle est ma force ! Cette même joie qui animait Paul et Sillas, qui pouvaient prier et chanter les louanges en prison, après avoir été copieusement bastonnés par le romains à cause de leur foi (Cf. Actes 16).
Ma prière pour toi qui me lis, c’est que ce « esprit content » qui trouve sa racine dans notre Seigneur Jésus, t’habite désormais tous les jours de ta vie sur cette terre. Prends le temps de Le chercher dans Sa Parole.
Très beau texte , plein d’espoir et de joie ! Cela m’a fait un grand bien … merci à toi Sandrine Sonkoue, Tu es un être de lumière ! Paix et amour à toi !