Jean 16 :33 (LSG) « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, J’ai vaincu le monde. »
Les épreuves du quotidien, de la vie en général, nous confrontent à divers sentiments. Celui qui est le plus récurrent dans ces moments douloureux est la tristesse. Comment affronter et dépasser cet « état émotionnel », qui nous perturbe profondément et qui nous rend instable et vulnérable ? Comment traverser la tristesse et en sortir plus fort ?
Qu’est ce qui engendre la tristesse ?
Une quantité innombrable de situations, de gestes, de paroles peuvent être à l’origine de douleur et de tristesse associée. Chercher à en établir une liste ou à les énumérer serait une perte de temps; mais prendre le problème sous un autre angle peut nous permettre de faire face à la véritable origine de cette tristesse et du « pourquoi » cela nous atteint autant, dans notre cœur, dans notre âme, dans notre estime … La tristesse puise de sa force dans l’importance que nous accordons et que nous donnons à ces événements qui interviennent dans notre quotidien. Notre façon de percevoir les choses ainsi que notre façon de s’imposer face à ces moments, peuvent totalement redéfinir le sentiment de tristesse qui peut se créer.
Être triste c’est normal; laisser la tristesse nous envahir et prendre le dessus sur notre vie toute entière est un problème. Et c’est là qu’intervient toute la nécessité de savoir quelle importance nous lui accordons et comment nous l’affrontons. Essayons de prendre la tristesse comme une étape dans la vie, un défi à affronter plutôt que comme une fatalité. Vivons le moment, extériorisons nos sentiments mais ne les laissons pas prendre le dessus. Souvenons-nous de ces paroles:
Jérémie 29 : 11 (LSG) « Car Je connais les projets que J’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. »
Au-delà de la tristesse.
2 Corinthiens 4 :16-18 (LSG) « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. »
Comme toute expérience dans notre vie, il y a toujours une leçon à en tirer, mais seulement si nous décidons de percevoir les événements comme un apprentissage plutôt qu’une fatalité. Comment ? En commençant par se dire que si certains faits arrivent, c’est pour une raison bien précise. Et quelque soit la raison, si notre Père les a permis, c’est qu’Il sait qu’il y a un bénéfice à en tirer pour nous, que ce soit pour notre développement personnel ou pour nous rapprocher de notre destinée. Analysons chaque situation afin de trouver la leçon que nous pouvons apprendre à travers.
Le plus difficile est, qu’envahi(e) par la douleur et la tristesse, souvent, nous n’arrivons pas à prendre du recul sur la situation. Mais tu dois te le rappeler à toi-même: « Dieu a quelque chose à m’enseigner », « Je dois apprendre de mes choix et de leurs conséquences », « Je dois prendre conscience de l’importance de la vie après ce décès » … Et une fois que la douleur se sera un peu atténuée, rattache-toi à ces « expériences » plutôt qu’à ces « coups du sort » pour sortir la tête de l’eau.
La tristesse n’est pas juste là pour être douloureuse; elle est là pour nous forger. Elle trace notre parcours vers un destin accompli, rempli de joie, un destin déjà écrit par notre Père. On nous a dit que la vie méritait d’être vécue, on ne nous a jamais dit qu’elle serait facile …
Psaumes 31 : 8-10 (LSG) « Je serai par Ta grâce dans l’allégresse et dans la joie; car Tu vois ma misère, Tu sais les angoisses de mon âme, et Tu ne me livreras pas aux mains de l’ennemi, Tu mettras mes pieds au large. Aie pitié de moi, Éternel ! Car je suis dans la détresse; J’ai le visage, l’âme et le corps usés par le chagrin. Ma vie se consume dans la douleur, et mes années dans les soupirs; ma force est épuisée à cause de mon iniquité, et mes os dépérissent. »
Bonjour soeur Marlyne. Je m’appelle Jessica et je vis au Cameron. Je viens de terminer de lire ton article et je le trouve enrichissant. J’ai récemment connu mon appel et il s’assimile à ce que je lis dans ta biographie. J’aimerais beaucoup échanger avec toi, je voudrais savoir quels livres tu lis et comment tu mènes ce ministère au quotidien. J’aimerais également avoir des conseils de ta part s’il te plait.