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Soyons (très) prudents dans nos vœux et promesses !

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Matthieu 12 : 36 (LSG) : « Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. »

Il nous est tous arrivé plusieurs fois dans la vie de nous retrouver à faire des voeux, c’est-à-dire des promesses, envers les autres, que ce soit des amis, des membres de famille, des frères et sœurs en Christ, conjoint(e)s, collègues, envers Dieu ou même des inconnus, sans forcément nous douter de la portée de ces paroles.

Dans cet article, nous allons tenter d’expliquer quelles peuvent être les conséquences d’engagements non tenus, puis nous explorerons quelques pistes pour pouvoir y remédier.

A/ Les promesses non tenues faites à Dieu, aux Hommes, et leurs conséquences

Deutéronome 23 : 21 (LSG) : « Si tu fais un voeu à l’Éternel, ton Dieu, tu ne tarderas point à l’accomplir : car l’Éternel, ton Dieu, t’en demanderait compte, et tu te chargerais d’un péché. »

Au regard de la Parole, ne pas honorer ses vœux revient à mentir, donc à pécher. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’un voeur fait à Dieu. Qui dit péché dit malédiction. Faire une promesse, prendre un engagement envers quelqu’un, ou envers Dieu, engendre immanquablement un lien spirituel.

Nombres 30 : 3 (LSG) : « Lorsqu’un homme fera un voeu à l’Éternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche. »

Nous sommes alors en dette envers l’autre ou envers Dieu. C’est loin d’être anodin ! De simples paroles peuvent nous enchaîner spirituellement à quelqu’un ! Et nous restons enchaînés (Proverbes 6 : 2) aussi longtemps que le voeu n’est pas honoré… Incroyable non ? Et voilà comment nous nous retrouvons avec des liens d’âmes qui nous retiennent captifs les uns des autres.

Nous comprenons pourquoi la Bible insiste tant sur le fait d’honorer, sans faute, nos promesses et sans tarder, que ce soit envers Dieu ou les Hommes.

De plus, en ne le faisant pas, nous risquons de froisser, vexer voire attrister quelqu’un qui comptait sur nous. La personne pourrait alors éprouver de la rancune envers nous, nous pourrions tomber sous son pouvoir, et cela alimenterait un lien spirituel négatif, par le biais duquel l’intéressé(e), peiné(e) et vexé(e), peut chercher à nous atteindre, nous attaquer, nous asservir, se donner le droit de nous lancer une malédiction, nous maudire et de nous bloquer quelque part par vengeance.

Imagines-tu le nombre de liens d’âmes que tu as pu contracter dans ta vie, même quand tu étais encore dans le monde ? Des voeux d’amitié, envers des amis d’enfance perdus de vue par exemple.

Il arrive parfois que nous oublions simplement, ou qu’au dernier moment nous changeons d’avis ou ne soyons plus en mesure d’honorer notre voeu. Faisons très attention aux voeux qu’on peut faire sous le coup de l’émotion, et que nous pourrions regretter plus tard.

Dans un état d’euphorie, un état amoureux, les voeux de fidélité le jour du mariage ou autres. Il n’y a pas que les paroles orales, il y a également les engagements écrits. Eh oui !

Comme un contrat de travail par exemple. Nous nous engageons à honorer notre part du contrat envers l’employeur et cela compte aussi aux yeux de Dieu. Nous nous retrouvons aussi liés spirituellement à l’entreprise de par cet engagement.

Un indice prouvant qu’on est lié à quelqu’un, par exemple, nous allons rêver de la personne, alors même qu’on n’a plus de contact terrestre avec, et que rien pourtant neenous faisait penser à elle jusque là.

J’en ai moi-même fait l’expérience. Un exemple tout simple, le cas d’une ex-collègue de travail que je voyais en rêve quelques années après avoir quitté cet emploi, je ne comprenais pas pourquoi je rêvais d’elle, puis c’est arrivé une seconde fois. Et puis je me suis souvenue que mon dernier jour de travail à ce poste, elle m’avait dit au moment triste des au-revoirs : « Tu donnes des nouvelles ? » ce à quoi j’ai répondu : « je n’y manquerai pas ! »

Et finalement, par la suite, la vie a fait que je n’ai pas donné de nouvelles… Pourtant j’étais passée une fois ou deux devant cet ancien lieu de travail, une école privée catholique, sans oser y entrer (je n’avais pas le contact téléphonique de cette personne).

Alors je me suis repentie et prié Dieu pour qu’elle me pardonne, et que l’on soit libérées du lien. Comme quoi ce n’est pas anodin ces promesses, car non tenues, elles nous emprisonnent. Le diable même va chercher à nous piéger avec nos paroles, vigilance donc !

Jean 15 : 20 (LSG) : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. […] S’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. »

B/ Quelles solutions donc ?

Prendre soin d’accomplir ses voeux envers Dieu et les Hommes sans tarder, prioritairement envers Dieu, pour éviter de se retrouver captif et endetté, et ainsi subir une malédiction. Deutéronome 23 : 21 (LSG) : « Si tu fais un voeu à l’Éternel, ton Dieu, tu ne tarderas point à l’accomplir. »

Sinon, autant que possible, ainsi que nous l’enseigne la Parole, s’abstenir de faire des voeux ou vraiment bien réfléchir avant.

Ecclésiaste 5 : 4 (LSG) : « Mieux vaut pour toi ne point faire de voeu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. »

Deutéronome 23 : 22 (LSG) : « Si tu t’abstiens de faire un voeu, tu ne commettras pas un péché. »

Ou si possible, selon le contexte, et pour ne pas être présomptueux, terminons ou débutons toujours nos voeux par « Si Dieu le veut », ou « Par la grâce de Dieu ». Comme ça on est couvert, du moins, cela a pour effet de ne pas nous engager complètement, de rester prudent en remettant cela à la volonté de Dieu.

Jacques 4 : 13 -15 (LSG) : « À vous maintenant, qui dites [orgueilleusement, sans tenir compte de l’avis de Dieu] : Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons ! Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! Car, qu’est-ce votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire, au contraire : Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela. »

Ça semble bête, mais notons par écrit les engagements pris envers les autres et envers Dieu, même les plus anodins, pour ne pas les oublier. Surtout envers Dieu, ne mentons pas à notre Dieu bien-aimé, si bon et bienveillant envers nous, alors qu’Il compte sur notre sincérité, notre sérieux et notre fidélité. Il ne demande qu’à collaborer avec nous. Ce serait une marque d’irrespect, de négligence, de trahison, qui pourrait grandement l’attrister.

 Dans le cas où nous avons fait un voeu dans le passé et qu’au final au bout de quelques temps on se rend compte qu’on a complètement zappé, et que la personne pourrait nous en tenir rigueur, voici ce que dit la Bible :

Proverbes 6 : 1-3 (LSG) : « Mon fils, si tu as cautionné ton prochain, Si tu t’es engagé pour autrui, Si tu es enlacé par les paroles de ta bouche, Si tu es pris par les paroles de ta bouche, Fais donc ceci, mon fils, dégage-toi, Puisque tu es tombé au pouvoir de ton prochain ; Va, prosterne-toi, et fais des instances auprès de lui. »

Donc, se repentir devant Dieu pour la promesse oubliée et non tenue, et le tort causé à l’autre. S’il y a possibilité, même entrer en contact avec cette personne pour lui demander pardon. La Parole parle carrément de se prosterner et implorer son pardon de manière pressante.

Pourquoi ? Car Dieu nous pardonnera d’autant plus vite si nous faisons cette démarche, et nous absoudra, d’une part. D’autre part, car le pardon de l’autre est nécessaire pour retrouver la paix en nous et défaire le lien de captivité spirituelle engendré à cette occasion,  donc pour nous libérer l’un de l’autre, et avancer, l’autre n’éprouvant alors plus de rancoeur, rancoeur qui alimentait le lien négatif.

Le cas échéant, prier Dieu de toucher le coeur de la personne pour qu’elle puisse nous pardonner.

Proverbes 20 : 25 (LSG) : « C’est un piège pour l’homme que de prendre à la légère un engagement sacré, Et de ne réfléchir qu’après avoir fait un voeu. »

Dans le cas d’un engagement sacré, comme les voeux de fidélité lors du mariage, ou un serment prêté à Dieu, non honoré, se repentir toujours, mais aussi prier pour révoquer nos paroles, nous en délier (Proverbes 6) (et délier la personne concernée), briser et annuler par le sang de Jésus ces paroles et leurs conséquences. Se faire pardonner auprès de la personne ou de Dieu.

En résumé, usons de prudence au quotidien, en faisant très peu de voeux (à l’oral, à l’écrit, même par texto), en abusant de formules nous désengageant comme “Si Dieu le veut, je ferai ceci ou cela », car un jour ou l’autre nous devrons rendre compte de nos paroles, serments, ou engagements écrits.

Abstenons-nous de faire des voeux, tout particulièrement envers le Dieu redoutable, pour ne pas donner l’occasion au diable de nous blâmer et accuser devant le Juste juge, car Il est aux aguets, guettant la moindre faute de notre part, prêt à retenir nos paroles contre nous.

Efforçons-nous de nous repentir et chercher à se racheter auprès de Dieu ou des Hommes si l’on a manqué à notre parole.


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