La grandeur est un esprit qui suit le chemin que l’Homme lui trace. Il y a parmi nous, plusieurs façons de grandir, mais nous devons savoir que notre manière de grandir détermine la durée de notre grandeur.
Une des choses que nous devons souhaiter et aimer dans notre vie, c’est grandir dans le fruit de la fidélité. Je sais parfaitement que certains hommes et femmes, trahis et déçus par des réalités négatives, contestent même l’existence de la fidélité, mais cet article est venu à point nommé vous rassurer et vous annoncer que la fidélité rend heureux celui qui s’y adonne.
Dans le livre de Lamentations 3 : 22 (LSG), il est écrit : « Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme. »
Grandir dans la grâce divine
Le monde a deux catégories de personnes, à savoir : celles qui vivent dans la grâce divine et celles qui vivent dans les efforts humains. Lorsque nous sommes fidèles à Dieu, nous grandissons dans Sa grâce ; lorsque nous sommes infidèles, nous vivons dans le forcing.
Le fruit de la fidélité ne nous donne pas des choses qui vivent une génération, mais des générations. La grâce écarte dans toute vie, la courte jouissance pour introniser la jouissance éternelle.
Il n’existe pas de fidélité dans le mariage tant que l’un des conjoints est infidèle à Dieu. En d’autres termes, ce que nous constatons dans nos couples est souvent la conséquence de notre relation avec le Créateur. Aucun mariage ne sera heureux, si les conjoints sont en intelligence avec le diable.
Ceux qui grandissent dans la grâce de Dieu sont les Hommes les plus heureux du monde, puisque rien ne manque à celui qui vit dans la grâce divine. La grâce de Dieu est la clé qui ouvre toutes les portes du monde. La force humaine, le courage, sont limités dans certaines circonstances. Avec la grâce de Dieu, nous ne fournissons aucun effort. La grâce ne nous rend pas fainéants, elle nous rend par contre travailleurs avec Christ.
Pour être bénéficiaire de la grâce divine, la fidélité est une précieuse exigence : d’abord avec Dieu, en respectant Sa Parole, en honorant ses engagements; et après envers son/sa conjoint(e).
Joseph, dans Genèse 39, était fidèle à Dieu dans toutes les étapes de sa vie. A chaque fois qu’il se montrait fidèle, la grâce divine se manifestait dans sa vie, quand bien même cela parissait être un supplice ou une sentence maléfique, pour le commun des mortels.
La grâce de Dieu dans la fidélité est opérationnelle même quand tout va mal. Si tu traverses des moments difficiles à cause de ta fidélité à Dieu, tu es un(e) gagnant(e) et non un(e) perdant(e).
1 Pierre 3 : 17 (LSG) : « En effet, il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. »
Souffrir à cause de Dieu est préférable que se réjouir à cause du monde. Toute facilité en dehors de la grâce de Dieu est un piège du diable.
Ma fidélité à Dieu, ma sécurité
Dans Daniel 3 : 24-25 (LSG), il est écrit : « (…) n’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent au roi : certainement, ô roi ! Il reprit et dit : Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n’ont point de mal, et la figure du quatrième ressemble à celle d’un fils des dieux. »
Nous allons souvent très loin dans notre recherche de sécurité. Et pourtant, la vraie sécurité n’est pas loin de nous : elle est le résultat, le fruit de la fidélité. Si un homme marié fidèle se sent sécurisé par sa conjointe, à plus forte raison nous qui sommes fidèles à notre Créateur.
Aucune fidélité ne passe inaperçue au moment où nous sommes menacés par le monde. L’infidélité par contre nous expose à des risques généralement irrémédiables et fatals. Si nous ne trahissons pas Dieu dans notre marche, Dieu aussi ne nous trahira pas quand le monde nous jettera dans la fournaise ardente.
Ceux qui ont grandi dans le fruit de la fidélité de Dieu, donc dans Sa sécurité, n’ont aucune trace des persécutions du monde comme Schadrac, Meschac et Abed Négo ; ceci est une preuve indubitable et tangible de l’intervention divine.
Le monde doit savoir que la fidélité (à Dieu) est le chemin le plus court vers la sécurité véritable. Grandir sans la fidélité à Dieu, c’est grandir dans l’insécurité totale.
Nous savons que ces derniers temps, nous vivons dans l’insécurité, mais par ce canal, le seigneur veut nous exhorter à revoir notre relation avec Lui en examinant minutieusement notre conduite.
La confiance de Dieu nous positionne
La confiance est parmi les choses difficiles à donner. Quelqu’un a dit que » la confiance est un train qui passe une seule fois pour toute. « Pour que Dieu vous fasse confiance, vous devez faire preuve d’une fidélité véritable.
On ne fait pas confiance à un infidèle, parce qu’il finira tôt ou tard par en abuser. Les Hommes sages et intelligents suivent le pas de Dieu. Quand Dieu nous fait confiance, Il nous positionne et nous responsabilise. La fidélité emmène la confiance et la confiance enfante la position ou le positionnement.
Lorsque l’homme, dans une relation de mariage, est fidèle, sa femme le placera à la tête et non à la queue.
La parole de Dieu nous aide à confirmer cette vérité : la confiance de Dieu est la conséquence de notre fidélité. Quand Dieu nous fait confiance, Il mobilise le Ciel en notre faveur, Il nous place dans une position supérieure et non dans une position inférieure.
Le monde peut nous humilier, nous maltraiter, nous persécuter pour un moment comme Mardochée dans le livre d’Esther 3, mais tant que Dieu a placé Sa confiance en nous, nous sortirons toujours vainqueurs, le monde finira par nous donner raison et nous applaudir.
Dieu ne responsabilise pas les infidèles, même la bénédiction est une responsabilité. N’attends rien de Dieu quand tu vis dans l’infidélité.
En définitive, les hommes et les femmes fidèles sont des richesses que Dieu a placées dans l’humanité. Tu es une richesse du monde si tu es fidèle à Dieu et à ton partenaire. Grandir dans le fruit de la fidélité, nous ouvre toutes les portes du bonheur. Dieu étant prêt à nous faire confiance, Il nous demande une seule chose : la fidélité.
