Depuis la chute de l’humanité, déjà l’irresponsabilité a commencé à apparaître à travers les réponses qu’Adam et Ève ont fournies à Dieu lorsqu’Il leur a demandé s’ils avaient mangé au fruit de l’arbre dont Il leur avait défendu de manger.
– « L’homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé ».
-« … La femme répondit: Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé ». (Genèse 3:12-13 LSG)
Ces réponses signifient littéralement: « Je n’y suis pour rien, mais c’est X qui m’a poussé à le faire, donc c’est lui le responsable »
Dès lors, c’est devenu monnaie courante de voir tout le monde renvoyer la faute aux autres pour toute situation qui ne fonctionne pas telle qu’elle se doit. Même s’il est évident que c’est nous-mêmes qui avons commis une infraction.
Si ce n’est le cas, c’est-à-dire dans les situations qui semblent ne pas nous concerner, la réaction supposée normale sera de rester dans l’indifférence totale. Souvenez-vous de la réponse de Caïn quand Dieu lui a demandé ou est son frère Abel.
-« Il répondit: Je ne sais pas, suis-je le gardien de mon frère ? » (Genèse, 4:9 LSG)
Tous ces genres de réponses reflètent la réalité que nous vivons dans le quotidien. Personne ne se sent responsable de ses propres actes, combien moins des fautes commises par les autres. C’est la raison de la plupart des troubles que nous vivons dans le siècle présent. Le bouc émissaire se trouve toujours ailleurs, et jamais en nous.
La Bonne Nouvelle c’est que notre Seigneur Jésus-Christ a pris toute cette irresponsabilité sur Son dos, et Il nous a laissé un exemple le plus authentique qui soit pour que nous suivions ses traces.
« Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude…. Il a porté Lui-même nos péchés en Son corps sur le bois, afin que nous vivions pour la justice ». (I Pierre 2 :22 ; 24)
« Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit marcher aussi comme Il a marché Lui-même ». (1 Jean 2 :6)
Apprenons alors à toujours prendre la responsabilité depuis les petites choses du quotidien, et que cela devienne une habitude ! Nous devrions assumer non pas uniquement nos propres actes mais aussi ceux d’autrui. Osons demander pardon quand nous offensons quelqu’un, et ayons un comportement volontaire pour la réparation sans s’attarder à demander qui est le responsable, et aussi sans chercher de récompense sous quelque forme que ce soit: éloge, applaudissement, appréciation, reconnaissance, etc.
Que notre seule motivation soit l’amour, comme le Christ nous a aimés inconditionnellement. Ainsi, nous n’en serions jamais déçus, mais la Paix de Dieu règnera en nous.