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Au lieu de te plaindre, confie-toi en l’Éternel.

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Luc 6 : 45 (LSG) « L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »

L’homme est un éternel insatisfait et il n’y peut rien, car naturellement cela est inscrit dans sa chair depuis la chute au jardin d’Éden. Tout a été corrompu en elle par le péché et aucun de nous ne fait exception. Mais maintenant que nous avons en nous le Saint-Esprit qui nous convainc de péché, de justice et de jugement, nous avons pleinement conscience que cette propension que nous avons à nous plaindre, à critiquer, à murmurer, à ruminer, à médire et à nous conduire en hypocrite n’a rien de reluisant dans le fond. Au contraire, cela nous enfonce davantage dans les ténèbres. Or, l’obscurité n’a strictement rien à voir avec la sainteté et la vérité de Christ.

Quand les plaintes remplissent ton cœur.

Proverbes 10 : 18-19 (LSG) « Celui qui dissimule la haine a des lèvres menteuses, et celui qui répand la calomnie est un insensé.  Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent. »

Lorsque des évènements injustes nous arrivent, on a tendance à en vouloir à ces personnes qui nous ont blessés, et même au monde entier, alors qu’on leur faisait confiance et qu’on les tenait en haute estime dans nos cœurs. Généralement, on aimerait que les personnes autour de nous nous traitent avec le même respect dont nous faisons preuve envers elles, qu’elles nous traitent avec reconnaissance et gentillesse, et qu’elles fassent attention à ne pas nous faire mal, tout comme nous nous efforçons de ne pas être une occasion de chute pour elles.

Sauf que ce n’est pas toujours le cas. Que ce soit dans nos assemblées, dans notre cercle d’amis, dans notre famille ou encore au travail. Dans ces moments-là, on a juste envie de crier et c’est là où il faut faire attention. Car soit on se confie en Dieu en allant vider notre sac auprès de Lui, pour ensuite en ressortir propre, soit on en parle à tout va, ne contrôlant plus le flot de nos émotions, de nos pensées. Et là, on peut se retrouver dans de beaux draps puisque la limite est très fine entre complaintes légitimes et celles qui ne le sont pas. On peut facilement tomber dans la médisance.

Psaumes 12 : 3 (LSG) « On se dit des faussetés les uns aux autres, on a sur les lèvres des choses flatteuses, on parle avec un cœur double. »

Guidé par nos émotions, on finit par critiquer, par multiplier des paroles qui, au lieu de donner vie aux choses du Royaume de Dieu, nous détruisent et détruisent ceux autour de nous. Nos bouches qui sont censées bénir se retrouvent à maudire, et au lieu que la situation s’améliore envers ces personnes à qui nous avons tenu rigueur, nous glissons insidieusement dans l’hypocrisie, les critiques, les murmures et ça y est ; l’ennemi de nos âmes nous a eu, l’ivraie a été plantée et nous a transformés en poison pour les champs autour de nous.

Parle à ton Dieu dans ton cœur !

Proverbes 3 : 5 (LSG) « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse. » 

Philippiens 4 : 6B (LSG) « Mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. »

La première chose à faire si l’on se reconnaît dans ce cas-là, c’est de sincèrement et convenablement demander pardon à Dieu et réellement nous repentir. La seconde est que, c’est à Dieu qu’appartient le jugement et non à nous, et Il se chargera de tout en temps et en heure. Troisièmement, que nous sommes les gardiens de nos frères, de notre entourage, des âmes autour de nous. Nous devons les protéger en faisant attention à nos cœurs, en nous confiant à Dieu lorsque ça va mal, en inscrivant leurs offenses sur du sable, pour les pardonner et passer à autre chose comme le Père l’a fait et continue de le faire avec nous chaque jour. 

Ainsi, nous fermerons les portes à l’ennemi pour ne pas devenir une occasion de perte et pour nous-mêmes et pour ceux autour de nous, car nous aurons à rendre compte pour chacune de nos actions, chacune de nos paroles. Donc apprenons à discipliner nos bouches parce que la vie et la mort sont au pouvoir de la langue et nous avons souvent tendance à l’oublier.

Dorénavant, confions nos cœurs à Dieu et bénissons ceux qui nous ont fait du tort, au lieu de médire, de se laisser emporter par les émotions et finir par déblatérer un flot de paroles vaines qui ne glorifient pas le nom de Jésus. Demandons à l’Esprit de créer en nous le vouloir et le faire pour continuer à les aimer et à leur démontrer Christ chaque jour, prions pour eux et pour nous, rendons grâce à Dieu dans ces moments-là, pour chacun de Ses hauts faits en déclarant ce que la Parole dit sur l’attitude que nous devons tenir dans ces situations, sur ce que Dieu dit sur nous. Intercédons pour ces frères et demandons à Dieu d’intervenir dans leurs difficultés.

Pour finir, je reprendrais ce qui est écrit dans Matthieu 12 : 36 (LSG) « Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proféré. »

Ainsi veillons les uns sur les autres, en veillons sur nos bouches, en déposant tout aux pieds de l’Éternel.


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