Sommes-nous prêts pour le grand jour ? Sommes-nous parés pour Son retour à chaque instant ? Veillons-nous sur nos cœurs ? Demandons-nous pardon à notre prochain quand nous sommes en tort ? Sommes-nous dans nos couloirs respectifs, attelés à la tâche qui nous a été confiée avec toute la dévotion, en esprit et en vérité ?
Nous allons aborder un thème aujourd’hui que beaucoup n’aiment pas nécessairement aborder dans nos assemblées, celui qui parle de l’enlèvement et du premier retour de Jésus ; celui qui parle du retour de l’époux pour son épouse. Nous allons naviguer autour pour essayer de ressortir ce qui ne va pas, ce que l’on devrait réaliser et dans quoi il faudrait s’investir.
Le siècle présent
Romains 12 : 2 (LSG) « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. »
Éphésiens 5 : 15-17 (LSG) « Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »
Ces derniers temps, je me rends compte de l’importance et de la tangibilité de ce verset. En effet, le Seigneur Jésus nous a véritablement avertis au travers de Son serviteur Paul sur combien il serait ardu de demeurer intègre dans les temps où nous nous trouvons, car là se déroule une bonne partie de la bataille. Le siècle présent ne va pas avancer en s’améliorant, parce qu’il faut que ces choses arrivent comme il est écrit.
Mais beaucoup d’enfants de Dieu perdent le focus et ne se rendent pas compte qu’il nous faut, pour tout un chacun, véritablement rattraper le temps. Remettre les choses à plus tard avec Dieu c’est la plus grande erreur et l’un des plus grands mensonges que l’ennemi de nos âmes fait miroiter à beaucoup de potentiels généraux de l’Éternel de nos jours.
Se dire : « demain je servirai Dieu », « demain je pourrai me repentir », « demain je pourrai encore faire bien les choses », « mais laissez-moi d’abord un peu dans l’orgueil », « laissez-moi d’abord m’enivrer », « laissez-moi profiter de la vie comme je l’entends », « laissez-moi encore jouer un peu », « je n’ai pas encore profité de la terre et de ce qu’elle a à m’offrir », « je peux encore rester dans ce trou et refuser de me réveiller » ; c’est l’une des choses les plus vicieuses que Satan puisse nous faire.
La vie ou la mort ?
Deutéronome 30 : 15 (LSG) « Vois, Je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. »
S’il y a bien une chose que l’on comprend avec le temps dans notre marche avec le Seigneur, c’est celle-ci : se retrouver en enfer ou au paradis n’est pas une résultante du hasard mais bien d’un choix ; d’un choix que l’on fait chaque jour de nos vies. C’est triste à dire, mais c’est un constat : peu d’enfants de Dieu croient au paradis, pour eux il existe mais ça reste parfois une notion totalement abstraite dans leur tête. Certains vont jusqu’à se dire : « si Jésus revient demain est-ce que j’aurai le temps de faire ce que j’ai toujours voulu faire, et les promesses qu’Il m’a faites alors ».
Un homme illustre m’a dit il n’y a pas longtemps : « Éden, Dieu s’intéresse à toi pour un plan magnifique et grandiose qu’Il doit accomplir ici-bas ; du coup Il se chargera personnellement de tout ce qui est à coté qui pourrait te déconcentrer de ce que tu as à faire avec Lui, Il se chargera de t’apporter l’équilibre ». Et depuis lors, cette parole a frappé ce quelque chose qui bouillonnait au-dedans de moi comme jamais.
Faisons-le promptement.
Matthieu 6 : 33 (LSG) « Cherchez premièrement le Royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »
Psaumes 37 : 4 (LSG) « Fais de l’Éternel tes délices, et Il te donnera ce que ton cœur désire. »
Notre focus en tant que fils et filles de Dieu devrait être la mission d’abord. Les âmes sont à sauver maintenant, la formation est à faire maintenant, prendre Dieu au sérieux c’est maintenant, la mission est à accomplir promptement, le pardon est à accorder maintenant, la rancune à abandonner maintenant, la délivrance est cruciale maintenant, mettre Dieu à la première place c’est maintenant, ce n’est plus à remettre à demain.
Ce qui devrait être notre plus grande espérance, c’est le Royaume de Dieu, les demeures que Jésus est allé préparer au paradis pour nous ; ce qui devrait nous préoccuper c’est le salut de nos voisins, de nos ennemis, de ces personnes-là qui ne Le connaissent pas. C’est triste, la moisson est grande mais il y a si peu d’ouvriers, si peu d’élu (e) s. La terre passera, le monde aussi, le Paradis est si réel et mille fois mieux que tout ce que nous pouvons espérer voir ici-bas.
Il faut préserver coûte que coûte son intégrité dans le Seigneur, ne pas se conformer au siècle présent, vivre pour Jésus, avec Lui et par Lui à chaque instant. Cherchons premièrement le Royaume des cieux, faisons primordialement de l’Éternel nos délices et revoyons nos attentes avec le filtre de l’Esprit de Dieu.
Mes frères et sœurs du bout du monde, le but de cet article n’est pas de nous alarmer, mais plutôt de nous emmener à reconsidérer nos voies, reconsidérer la façon dont nous voyons les choses, pour plus les axer sur une perspective divine complète et parfaitement consciente.
