Affliction et gloire dans une même phrase ? Voilà une chose qui paraît paradoxale. Pourtant, nous ne sommes pas sans savoir que la logique humaine n’appartient pas du tout à Dieu. Lui qui est le Maître de l’intelligence et de toutes choses. L’affliction se traduit par un état d’immense tristesse chez une personne, qui lui fait perdre son énergie allant parfois jusqu’à la rendre confuse.
La gloire quant à elle, est un état excessif de grandeur, de succès, de réussite, qui produit une immense répercussion d’allégresse. C’est en fait une bénédiction !
À de nombreuses reprises dans la Bible, le sujet de l’affliction est abordé. Les plus grands personnages de la Bible ont connu des périodes d’affliction. Par là, Le Seigneur veut nous faire comprendre que c’est un passage quasi obligé, un processus classique dans la vie d’un enfant de Dieu. Car, en toute honnêteté, vivre la gloire qui succède à l’affliction, a une saveur bien plus mielleuse et significative.
2 Corinthiens 4 : 17 (FMAR) « Car notre légère affliction, qui ne fait que passer, produit en nous un poids éternel d’une gloire souverainement excellente. »
L’affliction produit la gloire pour la vie d’autrui.
Dieu se sert toujours d’une vie, pour la gloire d’une autre vie. Chacun d’entre nous est un témoignage de la gloire de Dieu, mais encore faut-il en avoir conscience. La chose qui définit notre témoignage est notre parcours. C’est le chemin parcouru qui nous fait passer d’un point A à un point B. Nous ne sommes pas sans savoir que les parcours sont parsemés d’obstacles. Il n’y a qu’à prendre l’image des athlètes, coureurs de haies aux jeux olympiques, pour s’en persuader.
La phase A de notre parcours représente en fait, tout le temps où nous sommes dans l’affliction. Ce moment où nous devons supporter tout ce qui nous plonge dans un immense sentiment de peine, malgré notre droiture envers Dieu Le Père. Prenons l’exemple de Jésus-Christ, lorsqu’Il fut mis à l’épreuve, à plusieurs reprises, par les romains:
Jean 10 : 31-32 (LSG) « Alors les juifs prirent de nouveau des pierres pour Le lapider. Jésus leur dit: Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de Mon Père: pour laquelle Me lapidez-vous ? ».
Ou encore sur le chemin de la Croix: Jean 19 : 1-3 (LSG) « Alors Pilate prit Jésus, et Le fit battre de verges. Les soldats tressèrent une couronne d’épines qu’ils posèrent sur Sa tête, et ils Le revêtirent d’un manteau de pourpre; puis, s’approchant de Lui, ils disaient: Salut, roi des Juifs! Et ils Lui donnaient des soufflets. »
À ce moment-là, bien qu’étant prévenu par Dieu, Celui qui nous délivre des épreuves à venir, Jésus-Christ dans Sa chair, était dans l’affliction totale. Alors rassure-toi, tout comme Lui, il est normal que nous soyons touchés dans notre chair, lors de nos moments les plus difficiles. Cela n’annule en rien la gloire à venir.
Comme Dieu ne permet pas qu’un malheur perdure, il prévoit aussi une phase B dans notre parcours. La phase B est simplement le temps dans notre témoignage où Le Seigneur décide que « Tout est accompli » (Jean 19 : 30). Ces 3 mots (« tout est accompli »), nous l’aurons compris, signent la fin des afflictions endurées. Dieu juge qu’elles sont suffisantes et qu’elles constituent un témoignage conséquent pour enseigner, bénir autrui par rapport à une situation donnée et ainsi donner toute la gloire à Son Nom.
Regardons-nous aujourd’hui, nous jouissons encore de cette gloire manifestée à la Croix ! Jésus-Christ étant notre modèle, calquons notre parcours sur celui du chemin de la Croix, jusqu’à Sa crucifixion sur le Mont Golgotha. Nous pourrons ainsi endurer nos afflictions comme un but par lequel le Seigneur fera éclater Sa gloire, pour la vie de notre entourage ou même celle des personnes que nous ne croiserons qu’une fois dans nos vies. Effectivement, la gloire ne nous est pas systématiquement destinée personnellement, mais elle est principalement là aussi pour les autres.
L’affliction produit la gloire dans notre propre vie.
Tout à côté, en regardant la vie de Job, nous pouvons tirer un très bel exemple d’affliction qui produit la gloire dans la vie d’un homme. Cet homme qui a tout perdu progressivement du jour au lendemain, s’en est finalement sorti contre toute attente ! (Job 1 à Job 42). Son expérience est semblable à une course d’endurance, avec une récompense à la clé. Dans son cas, c’est la restauration de sa gloire perdue, à savoir sa prospérité.
Bien-aimés, ne méprisons plus nos afflictions car, c’est Dieu qui les permet. Rappelons-nous que l’Apôtre Paul nous encourage dans Romains 8 : 18 (LSG) « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. »
Elles sont un signe que nous sommes utilisés par Dieu. Et être utiles à Dieu, est une de nos principales missions sur cette Terre. L’Eternel permet l’affliction afin de faire valoir Sa véracité comme étant un Dieu vivant et qui agit. Nos afflictions demeurent un sujet pour lequel la gloire doit revenir à Dieu, au travers de notre vie, et au profit de la vie d’autrui. En effet, Dieu se sert toujours d’une vie pour en bénir une autre.