Il nous arrive parfois de trouver notre vie spirituelle fade en tant que couple; nous nous trouvons tièdes. En effet, nous avons cette impression de stagner, comme qui dirait faire trois pas en avant et cinq, voire six en arrière. Nous peinons à expliquer la raison pour laquelle nous ne sommes pas stables dans notre marche avec le Seigneur.
Pourquoi notre foi n’est pas solide?
Nous finissons par jeter le blâme sur notre époux(se). Et la situation ne fait qu’empirer. Nous ne comprenons pas que bien souvent nous avons besoin, en tant qu’individu, de nous remettre en question, de prendre un peu de temps personnel dans la présence de Dieu.
Travailler sur notre propre croissance spirituelle, mais comment y parvenir? Que puis-je mettre en place afin de prétendre avoir une bonne croissance spirituelle?
Faire une introspection, se remettre en question
Pour les personnes qui me connaissent, je suis une personne qui s’interroge beaucoup, un peu trop peut-être. Je pouvais m’isoler pendant des jours. Et je le faisais déjà dans ma jeunesse, bien avant ma conversion. Je continue à le faire, mais la différence aujourd’hui réside dans le fait que désormais je ne le fais plus par mes propres forces, mais avec l’assistance du Saint-Esprit.
J’invite notre Seigneur à prendre part à de tels moments et Son Esprit à m’orienter, à me guider. Lorsque je me retire, je prends davantage de temps dans la lecture de la Parole, dans la prière, dans les enseignements, etc. Je suis dans l’expectative.
En temps normal, j’aime prendre du temps seule avec Dieu, me poser, faire une introspection. À plus forte raison lorsque je vis une situation qui m’inconforte, face à laquelle je n’ai pas de réponse. Lorsque je n’ai pas d’issue.
Cet article tombe à point nommé, car en ce début d’année, j’essaie de prendre du temps à part, et de m’en remettre totalement à Dieu, afin de savoir là où j’ai failli, que ce soit dans ma vie de couple, d’épouse, mais également de mère.
Car on a souvent plus de mal à se remettre en question, mais davantage à tenir notre partenaire responsable de tout ce que nous vivons, y compris de notre manque de croissance spirituelle.
Matthieu 7:3 (LSG) « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »
Raison pour laquelle, nous pouvons chaque début d’année, faire également le bilan, le point. Et prendre des jours de jeûne, rechercher la face de Dieu et Lui demander de Se révéler à nous. Le faire avec un cœur sincère, lavé de toute colère, déception ou autre ressenti envers qui que ce soit.
Dans cette période, nous détacher de tout ce qui pourrait représenter un obstacle, un frein à notre intimité avec Dieu, notre communion avec le Saint-Esprit.
Ésaïe 58:6 (LSG) : « Voici le genre de jeûne que je préconise : détacher les chaînes dues à la méchanceté, dénouer les liens de l’esclavage… Mettez fin aux contraintes de toute sorte ! »
Nous devons veiller à ne pas être distrait(e)s, mais à rester à l’écoute. Et demeurer fermes afin de ne manquer aucune instruction ou directives de notre Seigneur. Nous ne devons pas hésiter à nous soumettre totalement à Lui, à nous humilier devant Sa face.
S’humilier devant Dieu, Le supplier
Dans mon assemblée, la première prédication de l’année portait sur le fait de désirer toujours plus, d’avoir une soif de plus en plus grandissante, de ne pas se dire que nous en avons assez. Ne pas s’auto-suffire, mais en ce début d’année avoir une soif encore plus intense de Dieu, avoir ce désir de Le connaître plus, de passer davantage de temps dans Sa présence, dans la lecture de Sa Parole. Et s’améliorer de jour en jour…
Il est vrai que si on interrogeait plusieurs d’entre nous, nous dirions que nous sommes des chrétiens confirmés. En effet, cela fait maintenant de nombreuses années que nous avons, pour certains, donné notre vie à Christ. Ce n’est pas pour autant que nous devons croire que nous ne dépendons plus de Lui.
Bien au contraire, nous devons aspirer à Le connaître un peu plus au quotidien. « Jean 15:5 (SG21) : Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. ».
Comme je l’écrivais, nous ne sommes pas autosuffisants. Et comme le disait un de nos pasteurs qui apportait cet enseignement ce jour-là, nous pouvons nous dire que nous avons réussi, que nous ne manquons de rien et que nous n’avons plus besoin de quoi que ce soit ou de qui que ce soit.
Il mentionnait que le fait d’avoir une longue carrière professionnelle, d’avoir épousé l’homme ou la femme de nos rêves, d’avoir eu le nombre d’enfants que nous souhaitions ou encore d’avoir acquis une belle maison, ne signifie pas que nous n’avons plus besoin de rien.
Si nous agissons de la sorte, nous nous mettons sérieusement en danger. Ce genre d’attitude va nous pousser à nous replier sur nous-mêmes et à nous détourner petit à petit de Dieu. À aller même jusqu’à nous enorgueillir.
1 Pierre 5:6 (LSG) : « Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable ».
Oui, il est important de s’humilier devant notre Dieu, de Le supplier de tout notre cœur également.
Psaumes 18:6 (LSG) : « Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, J’ai crié à mon Dieu ; De son palais, il a entendu ma voix, Et mon cri est parvenu devant lui à ses oreilles ».
Il est Seigneur et règne à jamais dans nos vies. Nous devons chercher à nous approcher de Lui, à Le laisser prendre le contrôle et intervenir dans notre vie. Cela demande une fois de plus un renoncement à soi et davantage de consécration.
Se consacrer davantage à Lui, à Son œuvre
Nous devons avoir un engouement pour Dieu, pour tout ce qui est lié à Lui, au Royaume. Mais également du respect et de l’honneur envers Sa personne. Cultiver une telle attitude envers Lui, va nous conforter à demeurer dans Sa présence avec un cœur humble, repentant, obéissant, reconnaissant. Mais également à être actif(ve)s pour Lui.
1 Timothée 4:5 (LSG) « Parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière ».
Comme je l’écrivais, Nous devons Lui donner tout de nous. Ne pas être à moitié à Lui. Que nous rappelle Marc 8:34-35 (LSG)? « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. »
Dieu est un Dieu jaloux (Exode 34:14). Il veut que nous nous dévouons à Lui corps et âme si je peux m’exprimer ainsi. Ne pas nous consacrer à Lui de façon partielle mais à plein temps. Souvenons-nous du plus grand commandement: « Matthieu 22:36 (LSG) «Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée ».
Que nous disent les épîtres de Colossiens 3:23 (LSG) ? « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes. » Tout ce que nous faisons, nous le faisons en priorité pour Dieu. Et nous devons apprendre à L’inclure dans TOUT.
Par ailleurs, comme je le mentionnais, servir en toute circonstance. Ecclésiaste 9:10 (NBS) « Tout ce que ta main trouve à faire, avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni activité, ni raison, ni connaissance, ni sagesse dans le séjour des morts, où tu vas ».
Nous devons ainsi aspirer à être des hommes et femmes selon Son cœur, avant d’être des époux(ses) selon Son cœur.
Aspirer à être cet homme, cette femme selon le coeur de Dieu
J’aime beaucoup ce verset : « Actes 13:22 (LSG) : « J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés. » Malgré ses manquements, David a su réjouir le cœur de Dieu. Il a été cet homme qui s’est attendu à Lui, qui a appris à marcher avec Lui, à s’attendre à Lui et faire Sa volonté.
Et ce vers quoi nous devons tendre en tant que serviteurs/servantes de Dieu. On entend souvent parler de mari ou femme selon le cœur de Dieu. Mais avant tout, nous devons aspirer à être des Hommes selon Son cœur. Nous devons tant que possible Lui être agréable, chercher à épouser Son caractère et le manifester au quotidien.
Si nous sommes nés de Lui, nous devons marcher comme Lui.
1 Jean 5:18 (LSG) « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. »
Que rien du malin ne puisse être trouvé en nous. Nous devons soupirer après Dieu constamment. Lorsque nous avons failli, ne pas nous complaire dans nos faiblesses mais revenir à Lui, à Ses pieds. Le faire avec honneur, avec respect.
Ésaïe 55:6 (LSG) « Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve ; Invoquez-le, tandis qu’il est près. »
On ne le redira jamais assez, passer davantage de temps dans Sa présence, faire Sa volonté implique également le fait de Lui obéir, obéir à Sa Parole, la lire, la méditer.
Josué 1:8 (LSG) « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit…».
Et L’appliquer Luc 6:49 (LSG) « Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement », Luc 6 :49 (LSG).
La Parole de Dieu, est notre roc, face aux adversités, un bouclier face à l’ennemi. On ne peut prétendre être un enfant de Dieu et ne pas La méditer.
Je dois travailler de façon individuelle sur ma propre croissance avant de travailler sur celle de mon couple, de mon foyer. J’aimerais à nouveau citer Ecclésiaste 4:10 (LSG) : « Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! »
Comme je l’ai souvent écrit dans divers articles avant d’être une épouse, je suis une enfant de Dieu, née de nouveau. J’ai une contribution à apporter au sein de mon couple, sur le plan spirituel.
J’aimerais m’adresser à toi qui me lis, si tu observes des anomalies dans ton couple, prends du temps dans la prière et attends-toi au Seigneur. Dispose toi à recevoir toute instruction de Sa part.
Ce n’est pas facile mais rappelle-toi que l’Esprit du Seigneur demeure en toi, qu’Il t’assiste et te dirige.
