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Et si Christ revenait maintenant ?

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Étudie, trouve un bon travail, rends tes proches fiers, marie-toi, aie des enfants, etc. Tant de choses que la société nous demande dès la naissance. Mais voici la question: et si Christ revenait maintenant ?

Voilà une question qui nous plonge souvent dans un temps de silence. Le plus souvent, notre réponse est mitigée ; et si oui, serai-je couronné(e) ? On a tendance à mettre sur la balance nos actions  bonnes et mauvaises pour en sortir un jugement.

Mais que dit la Parole par rapport à la « sélection » qui aura lieu au retour de Jésus ?

 Tout d’abord, sachons que le retour du Seigneur Jésus est imminent.

Un retour  imminent 

Jacques 5 : 8 (LSG) « Vous aussi, soyez patients, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. »

La question de savoir ce que serait notre sort si Jésus revenait maintenant trouve sa pertinence dans le fait que le Seigneur est proche de revenir. Si l’apôtre Jacques a écrit à son époque « qu’Il est proche », que dire de nous qui vivons plus de 2000 ans après ?

Oui, le Seigneur est proche. Voyons comment nous pouvons nous préparer à sa rencontre :

Avoir une foi sincère 

Matthieu 7 : 22-23 (LSG) « Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l`iniquité. »

Jésus est Seigneur. Il l’est par le Père qui a tout remis entre Ses mains. Mais remarquons la nuance : il y a ceux qui L’appellent par Son titre mais ne Le connaissent pas personnellement. Jésus est Seigneur, mais est-Il ton Seigneur ? C’est-à-dire, as-tu personnellement fait Sa rencontre ?

C’est la condition incontournable pour entrer dans la famille de Dieu. C’est par Jésus que nous devenons enfants de Dieu. Si tu ne l’as pas encore accepté, c’est le moment de le faire car si tu lis cet article, c’est qu’Il n’est pas encore revenu et donc Il te donne l’opportunité de faire Sa merveilleuse connaissance.

Dans ce passage, le Seigneur montre avec une clarté fracassante que se cantonner à parler de Lui et à faire des œuvres pour Lui, ne signifie pas que nous sommes connus de Lui. Pour être connus de Lui, nous devons faire une rencontre avec Lui.

C’est par cette rencontre et sur elle seule que tout le reste prendra racine et comptera pour quelque chose. Il y a une différence entre ceux qui ont une religion (des pratiques religieuses et des œuvres de piété) et ceux qui ont une relation (une foi sincère en la personne du Christ et Son œuvre rédemptrice.)

Ceux qui désirent communier avec Jésus en ce jour-là devront se débarrasser d’une foi hypocrite, celle qui montre les apparences mais qui n’a pas de racine dans le cœur. Le Seigneur voit d’abord nos cœurs, pas notre église, pas notre pasteur, pas nos actions en apparence bonnes, pas même les études théologiques que nous aurions faites.

Il voit notre cœur, et c’est notre cœur qui nous qualifiera devant Lui par la foi que nous aurions nourrie par la Parole.

Ne pas s’incliner devant le monde

L’une des meilleures images bibliques de l’obéissance à Dieu et à Sa Parole est l’attitude de Meschac, Schadrac et Abed-Nego devant le roi païen de Babylone. Étant en terre étrangère, ils ont été sujets à des lois injustes qui contredisaient la volonté de Dieu. Sous cette pression, ils ont préféré brûler avec leurs vêtements (leur dignité de serviteur de Dieu) que de se compromettre par le péché.

Contrairement à ce qui peut paraître, nous avons toujours le choix, le choix de se garder pur, pieux et saint, dans un monde de péché et de perpétuelle corruption. En choisissant de se garder pur, nous nous recommandons à la grâce du Seigneur pour nous préserver de toute chute.

Jude 1 :24 (LSG) « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l`allégresse. »

Matthieu 25 :13  (LSG) « Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l`heure. »

Veiller c’est être préparé et prêt, sur le qui-vive. En effet, notre premier soupir est d’être avec le Christ, mettre un visage sur Celui qu’on a aimé sans Le voir, Celui en qui nous croyons sans Le voir encore. Dans cette attente, nous devons veiller. Veiller sur nos cœurs, nos voies et nos actions, afin que Son retour soit pour nous un soulagement et une heureuse rencontre plutôt qu’un jugement.

Dans Matthieu 25, on nous présente un tableau à 2 tons. Il s’agit des 10 vierges: 5 sages et 5 folles. Toutes avaient des lampes et attendaient l’époux mais seulement 5 ont pris le soin de penser à leur réserve d’huile. À la tombée de la nuit, toutes se sont endormies et l’époux est arrivé à l’improviste. Les 5 qui avaient une réserve d’huile, ont allumé leurs lampes et ont reçu la qualification de sages.

Par contre, le manque d’huile ayant entraîné l’extinction des les lampes, traduisait un acte de folie. Cela montre l’importance de la communion avec le Saint-Esprit. L’Esprit nous éclaire dans la pénombre du monde pour nous conduire toujours à Christ, Il anime notre foi jusqu’à l’avènement du Seigneur.

Le Saint-Esprit est le gage de notre héritage éternel. Et même lorsque le monde sera plongé dans un chaos auquel nous n’échapperons pas, nous pourrons toujours compter sur Sa puissance, celle qui réside en nous pour nous guider vers le Bien-Aimé. Par la prière, la méditation de la Parole et la communion fraternelle, nous approvisionnons notre réservoir d’huile et nous ne manquerons pas de rencontrer l’Époux.

Notons que le Christ avant de partir, nous a laissé aux précieux soins du Saint-Esprit : l’Ami infaillible, l’Allié indomptable dans la bataille, le Secours et le Refuge des faibles, l’Entraîneur des soldats de l’Église. Cet allié là, assurons-nous que nous avons une communion en constante croissance avec Lui.

C’est par Lui que nous avons l’assurance que nous sommes enfants de Dieu et que notre héritage est garanti au ciel. Selon qu’il est écrit « L`Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d`être glorifiés avec lui. » Romains 8 :16 -17(LSG)

Dès lors que nous gardons une foi sincère et veillons sur nos cœurs et nos voies, nous pouvons alors nous joindre à  l’Église et à L’Esprit pour dire : « viens Seigneur Jésus ! »


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