Le terme Messie provient du mot hébreu « Machia » qui signifie « Celui qui est oint, sur qui repose l’onction ». En grec, le mot est traduit par « Christos ». Ainsi, Jésus de Nazareth porte le nom de Jésus-Christ c’est-à-dire Jésus le Messie. L’évangile de Marc montre que Pierre fut l’un des premiers disciples à reconnaître Jésus comme le Messie. Mais à cette époque, tous les juifs étaient persuadés que le Messie chasserait les envahisseurs romains et instaurerait le Royaume de Dieu sur la Terre. Ainsi, lorsque Jésus annonce Sa prochaine crucifixion à Ses disciples, le message ne passe pas et Pierre lui fit « la leçon » pour Lui faire comprendre que ce projet n’est pas la volonté de Dieu. Mais cette humble vocation était bel et bien le chemin que devait suivre « l’oint de Dieu » pour apporter Son Royaume dans la vie des croyants.
Ainsi, ce que le peuple juif ignorait à cette époque est que Jésus était né pour mourir afin que plusieurs soient sauvés et délivrés. La naissance de Jésus a suscité auprès de ceux qui L’attendaient premièrement, une joie immense puisqu’Il était annoncé par les prophètes comme le Sauveur d’Israël. C’est ce qui nous est rapporté dans Luc 2 :10-11 (LSG) quand des bergers reçurent d’un ange du Seigneur cette Bonne Nouvelle : « …Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. »
Ils étaient persuadés que le jour de la délivrance était arrivé et c’est même pourquoi Luc 2 :20 (LSG) précise que : « …les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé. »
Cependant, le Messie n’était pas venu que pour le peuple juif, mais pour le monde entier car « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16 LSG). Deuxièmement, la naissance du Christ était un signe de consolation pour Israël : Luc 2 :25-26 (LSG) « Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait été divinement averti par le Saint Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. »
Ce passage Biblique, nous fait comprendre que tous ceux qui attendaient le Messie espéraient voir en Lui, l’Oint qui délivre la seule nation d’Israël et qui consolera Son peuple. Le rôle du Messie était souvent comparé à celui de Moïse qui infligea, grâce au doigt de Dieu, une défaite écrasante au Pharaon Égyptien. Alors que le Christ était plutôt le Salut que Dieu avait préparé devant tous les peuples, la Lumière pour éclairer les nations (Luc 2 : 31-32 LSG). Jésus est venu sur Terre afin d’éclairer tous les peuples qui se trouvaient dans les ténèbres causés par le péché, comme annoncé par le prophète Esaïe dans Esaïe 9 :2-3 (LSG) « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort Une lumière resplendit. Tu rends le peuple nombreux, Tu lui accordes de grandes joies ; il se réjouit devant Toi, comme on se réjouit à la moisson, comme on pousse des cris d’allégresse au partage du butin. »
C’est même pourquoi, quand Jésus accomplit cette prophétie, Il commença à prêcher et à dire : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4 :17 LSG).