J’ai écouté une prédication de Joyce Meyer une fois et elle disait que quand vous n’entendez plus la voix de Dieu pendant un moment, continuez de faire ce qu’Il vous a dit la dernière fois qu’Il vous a parlé.
Il arrive souvent des jours dans notre marche chrétienne où nous avons l’impression que Dieu n’agit pas, qu’Il nous a peut-être oubliés et cela est assez difficile à supporter. On passe par un désert et on vit parfois même des situations de plus en plus compliquées, où nous voulons sentir la présence de Dieu mais c’est comme s’Il n’était pas là. Parfois, on sombre dans la tristesse et on essaie même de trouver d’autres solutions. Alors quand on se trouve dans ce genre de situations que peut-on faire ?
Se plonger dans la Parole de Dieu.
Si on n’entend pas la voix de Dieu de façon personnelle, on peut lire et entendre celle qui a été adressée à tout le monde. Cela nous permet de nous remémorer les promesses du Seigneur.
Psaumes 119 :105 (LSG) « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier. »
Dans les périodes de trouble ou de silence de Dieu, retourner à notre source première qui est la Parole peut être vraiment bénéfique. Ça permet de redécouvrir Dieu encore d’une nouvelle façon. Ça peut être fatiguant parce qu’on attend toujours cette petite étincelle venant de Dieu. Mais cela marque certainement le début d’une nouvelle saison dans nos vies.
S’interroger soi-même
S’interroger soi-même pour voir si l’on suit toujours les voies que le Seigneur veut que nous empruntions. Je crois que ce n’est pas parce qu’on n’entend pas la voix de Dieu qu’Il n’est pas là. Peut être fait-Il silence pour mieux nous écouter ou encore attend-Il que nous fassions un pas spécifique qu’Il nous avait auparavant demandé de faire ? Avec Dieu nous pouvons vraiment nous méprendre parfois sur Son silence. Mais je crois que ça peut tout vouloir dire sauf qu’Il nous a oubliés ou abandonnés. Il est important parfois de revoir les chemins que nous empruntons. Sont-Ils approuvés par Lui ?
Ésaïe 55 :9 (LSG) « Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant Mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et Mes pensées au-dessus de vos pensées. »
Crier à Dieu !
Si on estime que le silence de Dieu n’a que trop duré dans nos vies, je pense qu’on devrait crier vraiment fort vers Lui, un cri qui atteindrait Son trône. Quand bien même Il nous entend tous les jours parce qu’Il est près de nous, je crois qu’Il y a des jours où notre douleur peut être telle que nous voulons une réponse au plus vite, et à ce moment crier à Dieu devient notre seul recours.
Parfois aussi le silence de Dieu peut être synonyme du fait qu’Il travaille effectivement dans le silence jusqu’à ce que le temps de la réponse arrive. Je crois que quelles que soient les raisons du silence de Dieu, nous devons continuer de Le chercher, de Lui parler, de nous tenir à l’endroit où Il nous a déjà dit qu’Il nous voulait. A la fin, Il sera toujours glorifié. Notre Dieu demeure fidèle.
Exode 2 :23 à 24 (LSG) « Longtemps après, le roi d’Égypte mourut, et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu’à Dieu. Dieu entendit leurs gémissements… »
Genèse 21 :17 (LSG) « Dieu entendit la voix de l’enfant ; et l’ange de l’Éternel appela du ciel Agar, et lui dit : Qu’as-tu, Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l’enfant dans le lieu où Il est. »
