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Je veux faire le bien mais je fais le mal : que faire ?

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Nous avons tous, à un moment donné, ressenti cette tension entre notre désir de bien faire et notre tendance à faire l’inverse. Pourquoi est-il si facile de céder à la colère, à l’impatience, aux mauvaises pensées, alors que nous aspirons à autre chose ?

L’Apôtre Paul exprime ce dilemme de manière poignante dans Romains 7 : 19 (LSG) : « Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. »

J’ai moi-même connu cette lutte. Pendant longtemps, j’étais une personne colérique, triste, blessée, par un environnement qui n’était pas sain. En tant qu’aînée, j’ai appris à être forte, à ne pas montrer mes faiblesses, à encaisser sans broncher. Mais à l’intérieur, la tempête faisait rage.

Ce n’est qu’en grandissant spirituellement que j’ai compris que je ne pouvais pas combattre seule. Ce combat dépasse notre volonté humaine, car il touche à notre être même.

1. Le mal est ancré en nous depuis la chute ?

Nous sommes tous marqués par la chute. Depuis Adam et Ève, le péché fait partie de l’humanité, comme écrit dans Romains 5 : 12 (BDS) : « C’est pourquoi, de même que par un seul homme, le péché est entré dans le monde et par le péché, la mort, et ainsi la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché… »

Le péché ne s’apprend pas, il est naturel. Dès l’enfance, nous savons mentir, nous mettre en colère, nous défendre par orgueil. En revanche, aimer, pardonner, faire preuve de patience, demandent un effort, un apprentissage, une transformation.

Mais alors, devons-nous nous résigner à cette nature ? Non ! Ce que Paul nous enseigne dans Romains 7, c’est que cette lutte ne signifie pas que nous sommes perdus, mais que nous avons besoin d’un Sauveur.

As-tu déjà ressenti cette bataille intérieure entre ta foi et tes émotions ?

2. Engage le combat nécessaire

La réponse ne se trouve pas dans la volonté humaine seule. Paul le crie presque en Romains 7 : 24-25 (LSG) : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?… Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !… Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. »

Pendant longtemps, j’ai cru que je devais être forte par moi-même, que je devais tout contrôler et tout planifier de ma vie. Mais j’ai compris que c’est Jésus qui nous donne la force d’avancer et qui contrôle tout de notre vie.

Son Saint-Esprit nous aide à faire des choix alignés avec la volonté de Dieu. Ce n’est pas un chemin facile, mais c’est le seul qui mène à une paix véritable.

Comment avancer avec Christ ?

  • En dépendant du Saint-Esprit : Il nous enseigne à discerner et à résister aux impulsions de la chair (Galates 5 : 16).
  • En nourrissant notre esprit de la Parole : ce que nous écoutons, regardons et méditons influence nos actions (Philippiens 4 : 8).
  • En remettant nos luttes à Dieu dans la prière : ce combat n’est pas le nôtre, mais celui de Christ en nous.

Pourquoi avons-nous tendance à vouloir tout contrôler alors que Dieu nous demande de Lui faire confiance ?

3. relève-toi après être tombé(e)

Même avec la meilleure des intentions, nous échouons parfois. Nous retombons dans de vieilles habitudes, nous laissons nos émotions prendre le dessus, nous doutons. Ce qui compte ce n’est pas la chute, mais la manière dont nous nous relevons.

La Bible nous donne une clé essentielle : « Car sept fois le juste tombe, et il se relève, Mais les méchants sont précipités dans le malheur. »  Proverbes 24 : 16 (LSG).

Dieu ne nous condamne pas pour nos chutes. Il nous tend la main et nous invite à nous relever avec Lui. J’ai appris que l’échec ne définit pas qui nous sommes, mais plutôt comment nous choisissons d’y répondre. Aujourd’hui, je ne lutte plus seule. S’il m’arrive de tomber, je me relève avec Christ.

T’es-tu déjà retrouvé à lutter contre une mauvaise habitude que tu n’arrives pas à briser ?

4. Reste authentique

Pendant des années, j’ai cru que montrer mes émotions était une faiblesse. Je devais être forte, garder le sourire, ne jamais montrer mes blessures. Mais j’ai compris que la véritable force réside dans l’authenticité.

Jésus Lui-même a pleuré comme écrit dans Jean 11 : 35. Il a ressenti la douleur, la fatigue, la tristesse, et pourtant, Il est resté le modèle parfait de force et d’amour. Se permettre d’être vulnérable, de pleurer quand c’est nécessaire, de reconnaître nos faiblesses, ce n’est pas un manque de foi. C’est, au contraire, la preuve que nous mettons notre confiance en Dieu plutôt qu’en nous-mêmes.

Apprendre à lâcher prise, à vivre pleinement nos émotions sans en être esclaves, c’est un cheminement. Je suis aujourd’hui une personne joyeuse et positive, et si beaucoup me disent que je suis un « petit soleil », ce n’est pas parce que je ne ressens plus la tristesse, mais parce que j’ai appris à la traverser avec Dieu.

Nous aurons toujours cette lutte intérieure mais nous avons aussi la victoire en Christ. Chaque jour, nous devons faire le choix de nous tourner vers Lui, de nous laisser transformer par Son Esprit, et d’apprendre à nous relever après chaque chute.

La bonne nouvelle ? Tu n’as pas à lutter seul. Jésus a déjà remporté cette bataille à la croix. Tout ce que tu as à faire, c’est Lui faire confiance, jour après jour.

Et toi, comment vis-tu cette lutte intérieure ? As-tu déjà expérimenté la force de Dieu dans tes moments de faiblesse ? Partage en commentaire, ton témoignage peut encourager d’autres !


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