Si on parle de fêtes de fin d’année, c’est qu’il y en a eu en début d’année et probablement pendant le cours de l’année. Mais les fêtes de fin d’année semblent être plus particulières. Les médias, le monde, l’industrie, les centres commerciaux, tout se rapporte à ce seul sujet. Comme quoi il n’est pas du tout anodin pour nous d’en parler.
D’ailleurs, la Bible, notre constitution de vie, accorde une grande importance à la fin des choses. Dans Ecclésiaste 7 : 8a (LSG), nous lisons « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement (…) ». Parce que nous sommes à la fin de l’année, conformément à ce verset, chacun devrait s’attendre à vivre et expérimenter le meilleur. Mais, tant il est vrai que la Parole de Dieu est oui et amen, ce n’est pas en croisant les mains que nous la vivrons. Si on s’attend au meilleur, on doit pouvoir le préparer et se préparer en conséquence.
Comment donc bien préparer nos fêtes de fin d’année pour vivre le meilleur de la fin ? C’est ce que nous tâcherons de voir dans cet article.
Fais tout pour la gloire de Dieu
1 Corinthiens 10 : 31 (LSG) « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. »
Dieu n’est pas du tout contre la fête, d’ailleurs Il en a prescrit près de sept au peuple d’Israël, à différentes périodes de l’année, parmi lesquelles une spécialement en fin d’année. Donc les fêtes de fin d’année n’ont rien de nouveau, d’ailleurs, qu’y a-t-il de nouveau sous le soleil ? (Ecclésiaste 1 : 9)
Ce sont les fêtes, donc tu seras invité(e) à manger, à boire, à danser, etc. dans toutes ces choses, garde-toi d’oublier que Papa te regarde. Ne sois pas de ceux qui en temps de joie, oublient le Seigneur. Ne tombe pas non plus dans le piège de croire que parce que tu as trop bossé cette année, parce que tu as trop prié, trop ci, ou trop ça, tu mérites de te laisser aller. Quelques secondes de laisser-aller pourraient s’avérer fatales.
Peut-être organiseras-tu toi-même une fête chez toi, ou dans un espace aménagé ; ne le fais pas pour prendre les honneurs, pour te glorifier de ton année, de tes exploits ou de tes réalisations au cours de l’année. Reconnais Dieu dans toutes tes voies, ne t’approprie surtout pas une gloire qui Lui est réservée.
Les temps de fête sont généralement des temps de réjouissance et de célébration. On se retrouve en famille ou avec des amis, et il est alors très facile de se laisser emporter par l’euphorie et oublier que si nous en sommes là, c’est bien grâce à Dieu. Avoir cela à l’esprit te donne de savoir quelles limites ne pas franchir.
Compte les bienfaits du Seigneur
Notre Dieu est l’Alpha et l’Oméga. Tant nous L’avons invoqué à la genèse de cette année, tant nous devons nous tourner vers Lui en fin d’année. Il est important de reconnaître le Seigneur dans toutes nos démarches et entreprises. Ne faisons rien sans Lui ou loin de Lui. Si tu Lui as recommandé ton année (comme je l’imagine), qu’importe que tu aies ou pas réalisé tes projets et résolutions, tâche de marquer un arrêt pour témoigner ta gratitude au Seigneur.
La Bible dit « invoque-moi et je te répondrai » Jérémie 33 : 3 (LSG). Chaque fois que nous L’invoquons, Il nous répond c’est sûr. Peut-être dans un langage que nous ne comprenons pas de prime abord, mais Il nous répond toujours. Alors, s’Il nous répond toujours, ne serait-il pas judicieux que nous revenions Lui dire « Papa merci, j’ai reçu ma réponse » ? Notre communication avec Dieu ne s’arrête pas lorsqu’Il répond. Elle doit être continuelle et permanente.
Lorsque quelqu’un nous fait du bien, de manière intuitive, nous sommes poussés à lui signifier notre gratitude. Par un mot attentionné, et très souvent par un cadeau. Pendant ces fêtes de fin d’année, nous pensons tous à un cadeau à offrir à notre époux (se), à nos parents, à nos frères et sœurs, à ceux qu’on aime en général. Pourquoi ne pas aussi penser à offrir un cadeau à Celui qui nous fait le cadeau de la vie.
C’est vrai qu’Il est le Possesseur de tous les biens, mais comment pouvons-nous nous passer de Lui dire merci, avec nos faibles mots, nos faibles gestes, nos faibles présents, en vertu de tout ce qu’Il a fait et de tout ce qu’Il est pour nous ?
Exode 23 : 16 (LSG) « Tu observeras (…) la fête de la récolte, à la fin de l’année, quand tu recueilleras des champs le fruit de ton travail. » Dieu n’a pas faim, Il n’a pas soif non plus, mais voici l’instruction qu’Il a donné à Son peuple.
Ce que nous ne pouvons pas faire pour Dieu, nous ne devrions le faire pour personne d’autre. Ce que nous faisons aux autres, nous devons en faire plus lorsqu’il s’agit de Dieu. Je le répète encore, je n’essaie pas de dire que Dieu a besoin de nourriture ou de boisson, mais bien de notre élan de cœur.
2 Chroniques 6 : 8 (S21) « Et l’Éternel a dit à mon père David : Tu as eu l’intention de construire une maison en l’honneur de mon nom, et tu as bien fait. »
Fais preuve de libéralité
La période des fêtes est une période où tu dois un peu faire abstraction de ta personne. Ouvre les yeux, regarde autour de toi, identifie quelqu’un qui n’a pas ce que tu as et sois une bénédiction pour lui. C’est d’ailleurs quelque chose que nous devons faire au quotidien, mais avec le train quotidien, ce n’est pas toujours évident.
Alors pourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d’année pour rectifier le tir ? Apporte du sourire sur le visage d’un enfant démuni, pour qui les fêtes de fin d’année ne sont pas différentes des jours de deuil. Apporte de la couleur dans une maison de retraite, dans un orphelinat, dans un hôpital. Pas besoin de médiatiser cette initiative. Apporte juste de la chaleur au chevet de quelqu’un.
Un vêtement, un plat bien chaud, un jus, peuvent ne rien signifier à tes yeux, mais énormément à quelqu’un dans le besoin. Et puis, offrir à quelqu’un ce dont il a besoin au moment où il en a besoin pour ma part, c’est être utile entre les mains de Dieu. Alors que cette personne prie Dieu pour l’avoir, Dieu passe par toi pour le lui offrir. Et cela constituera une marque indélébile dans le cœur du bénéficiaire, un bon moyen de lui apporter l’Évangile au passage.
Jacques 1 : 27 (LSG) « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde. »
Luc 3 :11 (S21) « La foule l’interrogeait : « Il leur répondit : « Que celui qui a deux chemises partage avec celui qui n’en a pas, et que celui qui a de quoi manger fasse de même. »
Tu sais, l’humanité toute entière en décembre célèbre la naissance du Seigneur Jésus. Pour nous, il s’agit de l’évènement et non du jour en particulier. Alors, pourquoi ne pas en profiter pour offrir le cadeau de Christ à quelqu’un ? Pourquoi ne pas en profiter pour faire naître ce Jésus dans le cœur de quelqu’un ?
Je conclus en disant que les fêtes de fin d’année, au-delà des réjouissances, sont le pont entre un cycle qui s’achève et un autre qui commence. Et l’édifice que nous lèverons dans chaque saison, est fonction de ce que nous établissons comme fondation. Pensons donc toujours à établir de bonnes fondations pour la saison à venir. Je sais qu’on a souvent du mal à tenir nos résolutions sur le long terme, mais si seulement nous pouvions nous relever et recommencer à chaque fois que nous tombions, les choses prendraient un peu plus forme !
Je prie que le Seigneur te garde et te fasse du bien pendant ces fêtes de fin d’année, qu’Il te donne davantage de raisons de Le célébrer au nom de Jésus. Amen