La famille, c’est tout ce qu’il y a de plus beau, de merveilleux et de sacré. Toutefois, qu’on le veuille ou non, la vie d’une famille est constituée de conflits, de différends, de divergences de points de vue, d’un peu de déception et de colère, mais surtout d’amour, d’affection, de compassion, et d’entraide. Comme toute sorte de relations (amicales, amoureuses, professionnelles…), les relations familiales ne s’entretiennent pas toutes seules; cela demande un effort commun de la part de chacun.
Le respect.
Deutéronome 5 :16 (LSG 1910) : « Honore ton père et ta mère […] afin que tes jours se prolongent et que tu sois heureux […] »
Proverbes 19 :13 (LSG 1910) : « Un fils insensé est une calamité pour son père, et les querelles d’une femme sont une gouttière sans fin. »
Enfants et parents, jeunes et adultes, sœurs et frères, doivent se respecter mutuellement. C’est la base même, d’une vie familiale harmonieuse et heureuse. Lorsque tu es en colère, peu importe le degré, évite de vouloir blesser en retour, au travers des propos choquants, des paroles irréfléchies, des gestes humiliants, etc.
En théorie, cela semble facile, mais comment faire concrètement ?
Chaque famille a ses propres disciplines, et ses règlements internes. Si le couvre feu est à 18h, ne fais pas exprès d’arriver après. Si la règle est qu’à 20h chacun passe à table, on exécute peu importe qu’on soit débordé de travail, ou de devoirs.
Le respect, c’est donc de faire en sorte que l’autre ne soit ni triste, ni blessé ni en colère par son attitude irréfléchi, irrévérencieuse ou égoïste.
La complicité.
Les membres de la famille doivent être nos meilleurs confidents, et non l’inverse ! Il est essentiel de réserver un petit moment chaque jour pour échanger, se conseiller, s’encourager, se montrer de l’affection. Des petites questions comme: « comment était ta journée ? », des brefs mots doux comme: « courage, ça va aller ! » ou encore « Nous sommes avec toi », peuvent énormément renforcer l’union. Ça peut se passer pendant les repas, durant les weekends, ou autres. À chaque famille son emploi du temps !
Psaumes 128 :3 (LSG 1910): « Ta femme est comme une vigne féconde dans l’intérieur de ta maison; Tes fils sont comme des plants d’olivier, autour de ta table. »
L’affection.
1 Timothée 5 :8 (LSG 1910) : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. »
Il n’y a rien de plus triste qu’une famille riche matériellement, mais pauvre intérieurement. La plupart des familles actuelles ne savent plus ce qui devrait passer en priorité, et ce qui ne le devrait pas. Ainsi, c’est devenue une habitude voire une routine, de se réunir pendant le déjeuner ou le dîner. Au lieu de se parler et d’échanger, chacun est plongé dans son téléphone, laissant passer cette opportunité unique de la journée. Et le plus dangereux réside en ce que lorsque l’affection n’a pas de place dans la famille, chacun est tenté d’en chercher ailleurs. Les couples risqueront de céder à l’adultère, les enfants essaieront de combler ce vide en fréquentant des amis, qui leur seront parfois nuisibles.
On dit souvent que les membres de la famille
sont ceux qui peuvent, et savent
nous blesser le plus. Pourquoi ? Parce qu’ils connaissent très bien ce qui
peut nous faire le plus de mal. Je pense que c’est plutôt un atout que chaque
membre de la famille devrait exploiter, non pas pour blesser, mais pour éviter
de blesser !