La guerre est plus vieille que le monde, elle a commencé au ciel tel que le livre d’Apocalypse 12 : 7 le rapporte clairement. Les anges de Dieu ont combattu pour mettre l’ennemi dehors sans effusion de sang.
La prière n’est pas seulement importante dans le combat spirituel, mais aussi dans le combat physique, entre autres dans les guerres.
Les héros de guerre sont de grands hommes de prière. C’est un secret que le commun des mortels ne sait peut-être pas. S’engager dans une guerre sans mettre Dieu au centre de notre stratégie est une planification inconsciente de notre défaite. Si la cause pour laquelle nous nous battons est juste, nous devons savoir que Dieu doit être à la tête et non à la queue.
La guerre est aussi spirituelle
La spiritualité a toujours occupé une place de base dans l’histoire de toutes les guerres. Il est important de savoir que les héros d’une guerre ne sont pas seulement ceux qui sont au champ d’honneur. Il y a des héros dans l’ombre : des personnes stratèges qui donnent des idées pour la victoire et des personnes qui fléchissent leurs genoux devant l’Éternel dans la prière.
La guerre fonctionne exactement comme un match de football. Il y en a qui jouent sur le terrain, il y en a qui donnent des idées et il y en a qui jouent sur le plan spirituel.
Tous les trois pôles de ce triangle sont importants, mais la dimension spirituelle est très importante. En effet, la victoire ou la défaite commence d’abord au niveau spirituel avant d’apparaître au niveau physique. On est vaincu spirituellement avant de subir l’échec sur le plan physique.
Dans Exode 17 : 8-14 (LSG), la parole de Dieu nous rapporte ceci : « Alors Moïse dit à Josué : choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek ; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main… Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline. Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort ; et lorsqu’il baissait sa main, Amalek était le plus fort… »
Tout le monde n’est pas obligé, ni appelé à descendre dans le champ de bataille. Il y a des hommes que Dieu écoute quand ils crient ou intercèdent dans l’ombre, dans le champ de bataille spirituel.
Dieu est présent dans la guerre et Il a une partie dans la guerre, car Il a Lui-même dit dans Jérémie 1 : 19 (LSG) : « Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas ; car je suis avec toi pour te délivrer, dit l’Éternel. »
C’est une grosse erreur de croire que Dieu n’a pas de position dans la guerre : Il est juste et fidèle.
Arme puissante, mais ignorée
La prière est une arme défensive (même offensive) dans la guerre, mais ignorée, minimisée, méprisée par la majorité des dirigeants et des militaires. Le plus grand problème se situe au niveau de l’unité de l’esprit entre celui qui dirige, et ceux qui sont dirigés. Dieu ne se penche pas là où il y a des mélanges.
Le psalmiste dit dans Psaumes 40 : 5 (LSG) : « Heureux l’homme qui place en l’Éternel sa confiance, Et qui ne se tourne pas vers les hautains et les menteurs. »
La puissance de la prière dans la guerre, se manifeste là où seul le nom de Dieu est reconnu et élevé. Au-delà de l’intelligence de la guerre, et des idées avancées par des stratèges, les dirigeants doivent aussi allumer les flammes de la prière.
Dans Juges 11 : 32-33 (LSG), il est écrit : « Jephthé marcha contre les fils d’Ammon, et l’Éternel les livra entre ses mains. Il leur fit éprouver une très grande défaite… »
Il est question de confiance. Dans la guerre, nous devons donner à Dieu Sa place. Si la place de Dieu est occupée par l’intrépidité, par les intelligences, les expériences, la politique, la diplomatie, Dieu laissera notre volonté faire le travail. Mais si nous Lui faisons complètement et sincèrement confiance, cette parole de l’écriture dans Esaïe 54 : 17 (LSG) s’accomplira : « Toute arme forgée contre toi sera sans effet … »
La prière au centre
La prière doit être au centre de toute intelligence de la guerre, de toute expérience, de toute diplomatie et de toute attaque. Quand la prière est au centre ; c’est- à- dire, dans le cœur de ceux qui combattent, dans le cœur de ceux qui dirigent et dans le cœur de ceux qui sont appelés à faire la guerre, aucun ennemi ne nous résistera.
Quand la prière est au centre, nous devenons invisibles dans le camp adverse. Les yeux de nos ennemis deviennent flous ou même aveuglés. La prière d’Elisée devant les Syriens dans 2 Rois 6 : 18 avait produit cet effet d’aveuglement.
Israël étant en guerre avec les Syriens, tous les plans que le roi de Syrie fomentait dans sa chambre à coucher, étaient mystérieusement connus du prophète Elisée, et ce dernier les transmettait au roi d’Israël. L’ayant appris, le roi des Syriens envoya une forte troupe de chevaux et de chars pour arrêter l’homme de Dieu.
Le prophète Elisée, entouré par l’armée syrienne, fit cette prière à l’Éternel : « Daigne frapper d’aveuglement cette nation ! Et l’Éternel les frappa d’aveuglement, selon la parole d’Elisée. » 2 Rois 6 : 18 (LSG)
La prière doit être faite avant, pendant et après la guerre. Aucun moment ne doit être négligé. Quand vous avez une équipe de stratèges, vous devez aussi avoir une équipe d’intercesseurs, chers dirigeants.
Nous devons faire confiance à Dieu, car c’est Lui qui donne la force, les moyens et la victoire.
Arme de confusion et de dissuasion
Excepté quelques cas exceptionnels, dans la guerre, la prière tue sans répandre le sang. Le jour où le monde saura cette vérité, il n’y aura pas beaucoup de morts d’hommes dans le champ d’honneur.
La parole de Dieu nous dit dans Esaïe 59 : 19 (LSG) : « …Quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Éternel le mettra en fuite. »
Il est possible de remporter la victoire dans la guerre sans répandre le sang humain. La prière a le pouvoir de semer la terreur dans la partie adverse, de changer les raisonnements, les machinations de nos ennemis et de les décourager.
Dans 2 Rois 7 : 3-8, la parole de Dieu nous parle de l’histoire des quatre lépreux qui sauvèrent le peuple d’Israël en période de guerre contre les Syriens, grâce à la prière prophétique de l’homme de Dieu, Élisée. Quand ces quatre lépreux entrèrent dans le camp des ennemis, l’Éternel créa une confusion dans la tête de leurs ennemis.
2 Rois 7 : 6-7 (LSG) : « Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Egyptiens pour venir nous attaquer. Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule… »
Israël remporta cette guerre sans couler le sang. Avec la prière de l’homme de Dieu Élisée, les ennemis avaient pris la fuite en abandonnant tous leurs biens. Tout est question de la confiance que vous mettez en Jésus-Christ et la place que vous Lui donnez dans votre combat.
Une prière pour une cause juste
Dans Psaumes 89 : 15 (LSG), il est écrit : « La justice et l’équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont devant ta face. »
La légitime défense et combattre pour une cause juste ne sont pas des péchés étant donné que tout ce qui est juste est soutenu par Dieu.
Dans la guerre, notre cause doit être juste et cadrer avec la volonté et le plan de Dieu afin que la prière trouve vraiment sa place et sa raison d’être. Lorsque nous combattons pour une cause injuste, nous devons savoir que Dieu ne soutient jamais l’injustice.
Nous pouvons L’invoquer matin, midi, soir, Il ne viendra pas à notre secours tant que nous baignons dans l’injustice. Dans la prière, nous devons présenter à Dieu notre droit, notre justice, notre innocence et implorer Son intervention immédiate.
La guerre est aussi spirituelle. Ignorer cet aspect, c’est méconnaître un principe fondamental de la guerre. La prière, doit occuper une place défensive et offensive dans la guerre.
Au nom de Jésus-Christ, j’invite donc tous les pays du monde qui traversent des périodes de guerre à considérer la prière comme une arme de confusion et de dissuasion et de lui donner la place qu’il faut.
Que la paix du Seigneur soit avec toi !
