Faire l’objet d’accusation est une situation particulièrement inconfortable, surtout lorsque l’accusation nous porte devant les tribunaux. Sur le plan spirituel nous faisons aussi l’objet d’accusations. La pression subie est parfois si forte qu’elle nous déstabilise dans notre foi, mais Dieu a déjà tout prévu : Il est Celui qui nous justifie, nous fortifie et nous libère de cette oppression.
Zacharie 3 : 2 illustre parfaitement ce contexte d’accusation et nous dévoile des enseignements utiles sur l’accusation, son poids et surtout sur le plan rédempteur de Dieu pour l’accusé.
L’enjeu véritable de l’accusation
Dans ce passage, Josué, souverain sacrificateur, se tient au tribunal portant des vêtements sales, symbolisant le péché, en présence de Dieu et de satan, l’accusateur. Satan accuse non seulement avec l’intention de discréditer Josué dans sa fonction héritée de ses pères, mais aussi avec l’intention de saboter la relation du peuple d’Israël avec Dieu en s’attaquant au souverain sacrificateur.
Zacharie 3:2-3 (LSG) : « L’Éternel dit à Satan: Que l’Éternel te réprime, Satan! Que l’Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem! N’est-ce pas là un tison arraché du feu? Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l’ange. »
Rappelons-nous que satan est par définition l’adversaire de nos âmes si bien qu’il utilisera tout à sa portée pour détruire qui nous sommes : notre identité, nos rêves, nos relations, notre réputation, notre intégrité physique, morale et surtout spirituelle.
Bien plus encore, ce que l’accusateur déteste chez les chrétiens c’est Jésus et c’est précisément cette communion qu’il cherche à détruire. Et pour la détruire, quoi de mieux que de s’appuyer sur la nature humaine pour apporter matière à ses accusations ?
Zacharie 3:4-5 (LSG) : « L’ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui: Otez-lui les vêtements sales! Puis il dit à Josué: Vois, je t’enlève ton iniquité, et je te revêts d’habits de fête. Je dis: Qu’on mette sur sa tête un turban pur! Et ils mirent un turban pur sur sa tête, et ils lui mirent des vêtements. L’ange de l’Éternel était là. »
Pourtant, malgré la situation de péché de Josué et les efforts entrepris par la partie adverse, la réponse de Dieu est sans appel puisque satan ne pouvait même pas ouvrir la bouche.
Le plan salvateur de Dieu pour l’accusé
Dieu ne permet pas à satan de parler car l’œuvre rédemptrice de la croix accomplie par Jésus, nous libère de la condamnation qui pèse sur nous. Romains 8 : 33 (LSG) : « Qui accusera des élus de Dieu ? C’est Dieu qui les justifie ! »
Quelles que soient les manœuvres de la partie adverse, nous connaissons un vrai réconfort en comprenant que Dieu se charge Lui-même de notre défense au moyen de Jésus qui est notre avocat auprès du Père. 1 Jean 2 : 1 (LSG) : « [...] Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. »
Dieu reconnu en effet le péché de Josué et lui fit grâce : Il rétablit même Josué dans sa fonction et le rendit participant de ce changement.
Zacharie 3 : 4 (LSG) : « Et il lui dit : Regarde, j’ai fait passer de dessus toi ton iniquité et t’ai revêtu d’habits de fête. »
À l’image de la femme adultère (Jean 8 : 1-11), Dieu ne nous condamne pas, mais nous rétablit par Son plan pour nous, et cela avec notre pleine coopération. Cette coopération est fondée sur la foi en Jésus-Christ, le souverain sacrificateur par excellence, qui nous rétablit en tant qu’enfant de Dieu.
Dieu est plus grand que nos fautes et lorsqu’Il voit Son peuple, Il voit Jésus. Il est Celui qui prend notre défense, nous rend justice, nous lave et nous rétablit dans Son plan d’amour.
Romains 8 : 1 (LSG) : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. »