A quoi peut-on reconnaître que tu appartiens à Jésus ? A quoi peut-on constater que ce n’est pas juste l’élévation qui t’intéresse ? A quoi peut-on reconnaître que tu es véritablement intéressé par la grande mission ? La question est de savoir si nous réalisons véritablement ce que cela devrait impliquer que d’être appelés serviteurs ou servantes de de Dieu, la profondeur et la haute responsabilité qui se cache derrière cela.
Que l’on soit appelé à l’un des cinq ministères ou pas, ce qui est sûr c’est que nous sommes tous des serviteurs de Dieu et qu’il y a pour chacun d’entre nous un appel spécifique. Sans plus tarder, nous allons partir dans le vif du sujet et découvrir ce que l’Esprit de Dieu a à nous dire.
Le cœur du berger
Jean 21 : 17 (LSG) : « Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas, M’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’Il lui avait dit pour la troisième fois: M’aimes-tu ? Et il répondit: Seigneur, Tu sais toutes choses, Tu sais que je T’aime. Jésus lui dit: Pais Mes brebis. »
Matthieu 9 : 36 (LSG) « Voyant la foule, Il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. »
Celui qui dit qu’il sert Dieu de tout son cœur et se targue d’être appelé à l’un des cinq ministères, doit comprendre une chose : les ministères quels qu’ils soient ne représentent que l’envergure de la responsabilité donnée à celui qui est appelé, pour agir comme intendant du ministère de Christ sur terre. Le but n’est pas juste de progresser en profondeur avec Jésus, mais de saisir que pour l’onction accordée, il y a une part de responsabilité, à remplir dans l’amour.
Celui qui aspire à être au service de l’Éternel doit comprendre que l’on ne peut pas servir Dieu comme cela lui plaît, si on ne L’aime pas au préalable. Et nous ne sommes pas là en train de parler de l’amour purement charnel qui émane de l’âme, rempli de l’incertitude et qui manque de stabilité. Nous parlons du premier amour connu au travers de Christ, qui a été prêt à sacrifier Sa vie pour le salut de tout un chacun d’entre nous.
Un véritable berger doit faire passer l’intérêt de ses brebis avant les siens et ne peut pas ne pas être ému de compassion à côté de la souffrance autour de lui, comme Jésus avant Lui. Il doit avoir une vision des besoins spirituels, relationnels, intellectuels et matériels de son troupeau.
La pluralité du bon berger
Jean 10 : 11 (LSG) « Je suis le bon berger. Le bon berger donne Sa vie pour Ses brebis. »
Matthieu 18 : 12-13 (LSG) « Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée ? Et, s’il la trouve, Je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. »
Un bon et véritable berger doit être multifonctionnel : « car il ne s’agira pas seulement d’enseigner mais aussi de prier avec autorité pour la délivrance, d’apporter les clés pour le pardon et de justes relations, d’aider les membres à trouver de quoi manger et d’apporter le développement et une croissance nécessaire dans tous les domaines de la vie » dixit Jean Jacques Rochat. Et il ajoute ceci au sujets des bergers : « ils devraient incarner le ministère du Grand Berger avec la vision de répondre à l’ensemble des besoins nécessaires à son développement (le troupeau à lui confié ndlr). »
Le véritable berger doit se faire serviteur de ceux qui sont autour de lui, être prêt à tout abandonner pour le salut des âmes. Celui qui se targue de servir Dieu et qui vit encore pour lui, c’est-à-dire qui n’est pas mort à lui-même, ne peut pas vraiment saisir l’envergure que cela revêt d’être ministre de l’Éternel. Car ce n’est pas en montant que l’on connaît la vérité mais c’est en descendant, en se mettant au niveau des autres autour de nous, que l’on peut découvrir cela à l’exemple de Jésus qui a quitté Sa gloire et est descendu sur terre pour se mettre au niveau des Hommes.
Celui qui fait office de berger, doit avoir la maturité nécessaire pour gérer comme il se doit les ressources du Royaume mises à sa disposition, de sorte que toutes les brebis soient prises en charge, ne manquent de rien à l’exemple de l’église primitive qui gérait avec intelligence et sagesse les ressources qu’elle recueillait. Tous donnaient d’un commun accord dans l’intégrité et dans un esprit d’assistance mutuelle. Pour finir, un véritable berger est un intime de l’Éternel.
Il y a tellement de choses à dire sur ce sujet mes amis, mais je prie qu’avec ce que l’Esprit de Dieu m’a poussé à vous transmettre, vous grandissiez dans la connaissance des choses de Dieu.
