Search

L’importance de l’humilité et de la modestie dans le service

PARTAGER L'ARTICLE SUR

L’humilité est une vertu qui nous donne le sentiment de notre faiblesse, qui réprime en nous les mouvements de l’orgueil, et la modestie, quant à elle, est une retenue dans la manière de penser et de parler de soi-même. 

Servir Dieu est l’un de plus grands privilèges que l’Homme puisse avoir, et pendant que j’écris cet article, les paroles du Maître peuvent encore traverser mon esprit, que je paraphrase ainsi : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Jean 15:16 (LSG)

Personne ne peut se targuer d’être dans le champ de Dieu par sa propre volonté ou initiative, sauf si elle est un mercenaire dont l’objectif est de nuire à l’œuvre du Seigneur. 

Cependant, quelques fois, et sans s’en rendre compte, nous sommes tentés par l’orgueil de croire que les foules attirées, les milliers de livres vendus, un grand temple construit, la puissance de Dieu libérée lors d’un service, ou encore une prophétie précise ; sont obtenus par le résultat de notre savoir-faire, voire à cause de notre consécration irréprochable. Nul besoin de préciser que le premier péché à exister n’a pas été la désobéissance d’Adam et Ève, mais plutôt l’orgueil du diable au Ciel, où, il s’est alors vu précipité et tombé sous le coup de la condamnation (1 Tim 3:6).

Mon pasteur prêchant sur le péché une fois disait, que lorsqu’un bâtiment en étage est construit sans garde-fous, alors ces derniers doivent être fixés dans notre pensée afin d’être gardé d’une chute évidente. C’est ainsi que pour lutter contre l’orgueil, il est impératif de se rappeler constamment ces garde-fous :

« Jean répondit : Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel. » Jean 3:27 (LSG)

La version anglaise de ce texte est plutôt profonde, je paraphrase : Un homme ne peut rien recevoir, ne peut non plus rien réclamer de Dieu, sauf si le ciel ne décide de lui faire grâce, car il n’y a aucune autre source que la souveraineté de Dieu.

 « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15:5 (LSG)

Le verbe demeurer découle du terme grec menõ, qui signifie rester, continuer et vivre. Ainsi, tout comme le sarment n’a la vie que si la vie du cep coule en lui, le chrétien doit savoir que peu importe sa position dans l’Église, ses titres et ses résultats, cela est la conséquence de la vie de Christ qui coule en lui.

« J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. » 1 Corinthiens 3:6‭-‬7 (LSG)

Ce texte est en train de peindre une image qui vaut tout son pesant d’or, car il exprime que tous nos efforts, même les plus grands, toute notre justice qui d’ailleurs est considérée comme un vêtement souillé devant Dieu (Ésaïe 64:6), n’ont aucun impact sur ce que nous faisons, tant que la main de Dieu ne donne pas de l’accroissement.

« Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? » 1 Corinthiens 4:7 (LSG)

L’humilité, bien souvent, repose sur la prise de conscience que tous nos talents, l’art oratoire, la voix angélique, l’intelligence, notre beauté, voire les dons spirituels que nous possédons viennent de Dieu ; ainsi, nous n’avons aucune raison de nous enorgueillir.

Tout ce que nous avons et tout ce que nous deviendrons dépend de Dieu et des autres. Par conséquent, l’orgueil n’a pas sa place dans nos vies ; nous devons seulement être reconnaissants envers Dieu et envers les autres.

« Non pas à nous, Éternel, non pas à nous, Mais à ton nom donne gloire, À cause de ta bonté, à cause de ta fidélité ! » Psaumes 115:1 (LSG)

«Le commencement de la grandeur, c’est d’être petit ; la suite de la grandeur, c’est de diminuer ; et la perfection de la grandeur, c’est de n’être rien. La vraie grandeur », insistait John Nelson Darby « est de servir sans être vu et d’agir sans être remarqué. » 

Sois béni(e)


PARTAGER L'ARTICLE SUR

1 comment

  1. Bonjour,

    En effet l’article est vraiment intéressant dans son ensemble , Je m’attendais à quelque chose de ouf , un best-seller quoi mais celui ci est modeste et calme.

    Un style original dans l’écriture mais pour moi je le trouver incomplet,

    Merci pour l’auteur de nous avoir partagé cet article,…

Write a response

Laisser un commentaire

Close
Your custom text © Copyright 2018. All rights reserved.
Close
Fermer
S'ABONNER À NOTRE NEWSLETTER
RESTEZ CONNECTÉS!
Recevez dans votre boîte email l'exhortation du jour, la prière du matin ainsi que les nouveaux articles publiés.