Le christianisme est synonyme de dépendance de Dieu. En nous libérant de l’esclavage du péché, le Seigneur fait de nous des esclaves du Saint-Esprit par amour. Nous dépendons donc de Lui, qui est notre source intarissable. De Lui viennent notre bonheur, notre paix, notre joie. De plus, lorsque nous dépendons de Dieu, nous profitons de Sa direction, de Sa faveur, de Sa sagesse… Cependant, malgré les bienfaits de cette heureuse dépendance, il arrive que des chrétiens aspirent à plus d’indépendance, de « liberté ». Par conséquent, ils s’éloignent du Seigneur.
Un enfant dépend de son père.
Un enfant qui se passe tout le temps de l’avis de ses parents, qui se suffit à lui-même et qui vit selon son propre conseil, ne manquera pas de faire énormément d’erreurs. Par contre, l’enfant qui reconnaît qu’il est un être limité, qui se laisse guider et qui requiert en tout temps l’avis de son père, au lieu de faire toute chose comme bon lui semble, est un enfant sage qui fera probablement, beaucoup d’exploits. Toi aussi, tu es un enfant de Dieu selon le fait qu’Il t’a racheté par le sang de Son Fils.
Matthieu 26 : 28 (LSG) « […] le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. »
Tu es donc appelé à dépendre totalement (corps, âme et esprit) de ton Père céleste, le meilleur de tous les papas. Tu ne peux pas être enfant de Dieu et te passer de Ses conseils. Tout comme l’enfant sage a besoin de la permission de ses parents pour sortir avec des amis, manger tel ou tel aliment… tu as également besoin de l’aval de ton Papa céleste pour chaque projet, chaque entreprise fut-elle la plus minime. En effet, cet aliment qui a l’air si appétissant et délicieux, peut néanmoins être très nuisible pour l’enfant. Mais le parent conscient du danger proposera un autre aliment à son enfant. Ainsi en est-il de nous lorsque nous dépendons de Dieu.
Une chose peut nous sembler bonne et profitable sans l’être vraiment. Mais le Seigneur qui voit le côté caché de chaque situation, sera en mesure de nous en préserver et de nous donner quelque chose de meilleur. Par ailleurs, si l’enfant dépend de ses parents, l’adulte lui est un être indépendant. Si donc tu décides de vivre par toi-même et de ne dépendre ni de Dieu, ni de Son Esprit, alors tu insinues que tu es suffisamment adulte (spirituellement), fort, mature et capable pour te passer de Dieu, ce qui est totalement impossible et faux.
Jean 15 : 5 (LSG) « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en Moi et en qui Je demeure porte beaucoup de fruit, car sans Moi vous ne pouvez rien faire. »
L’impossibilité de l’indépendance.
Nous dépendons tous de quelqu’un ou de quelque chose. Quand tu n’étais pas encore en Christ, tu étais esclave du diable, asservi à tes désirs charnels, au monde, aux hommes, à leurs systèmes de pensées, à leurs doctrines malsaines. Tu n’étais vraiment pas libre. Cependant, Christ qui a compassion de toi, est venu t’apporter la liberté, qui n’est pas un prétexte pour vivre dans le péché (Galates 5 : 13). Cette liberté est donc à distinguer du libertinage. Maintenant, puisque Dieu ne nous a pas libérés pour que nous vivions comme des hommes sans loi, nous vivons par l’Esprit et selon l’Esprit de manière à glorifier Dieu.
Galates 2 : 20 (LSG) « J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi […] »
Dans le chapitre 2 du livre de Jérémie, nous lisons l’histoire du peuple d’Israël qui a abandonné son Dieu, rejeté son joug (qui pourtant est doux et léger), pour aller à la quête d’une indépendance illusoire.
Jérémie 2 : 20 (LSG) « Tu as dès longtemps brisé ton joug, Rompu tes liens, Et tu as dit: Je ne veux plus être dans La servitude ! Mais sur toute colline élevée Et sous tout arbre vert tu t’es courbée comme une prostituée. »
Jérémie 2 : 31 (LSG) « Hommes de cette génération, considérez La parole de l’Éternel ! Ai-Je été pour Israël un désert, Ou un pays d’épaisses ténèbres ? Pourquoi Mon peuple dit-il: Nous sommes libres, Nous ne voulons pas retourner à Toi ? »
La nation d’Israël s’est éloignée de Dieu, parce qu’elle n’a pas compris que c’est une chose amère et mauvaise que d’abandonner l’Éternel. Résultat, elle est devenue la proie et l’esclave d’autres nations. Elle abandonne la source d’eau vive, le Rocher des âges pour aller boire l’eau du Nil. Comprends donc, mon ami (e), que si tu n’es pas esclave du Saint-Esprit, tu seras esclave de quelqu’un d’autre. Or, il vaut mieux être esclave de Dieu qu’être esclave d’un autre, mieux vaut être esclave du Seigneur et être libre de toute oppression.
En somme, être chrétien, c’est appartenir à Dieu et vivre pour Lui. Vue sous cet angle, l’idée d’indépendance devient impropre pour l’enfant de Dieu; notre vie toute entière dépend et doit dépendre du Seigneur.