Matthieu 6:2-4 (LSG) « Lors donc que tu fais l’aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d’être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton aumône se fasse en secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »
Le désir (naturel) d’être vu, apprécié et applaudi par les Hommes est un sentiment que le diable a semé dans les cœurs de tous les Hommes. Il nous pousse à exposer des choses qui requièrent notre discrétion. Nous sommes appelés à donner sans tambour, ni trompette, parce que ce passage de l’Écriture s’adresse à nous chrétiens et non aux païens.
Dans le donner, ce qui nous différencie des païens, c’est que nous, nous donnons pour la gloire de Dieu. Au contraire, les païens donnent pour être vus et validés par les Hommes. Ils donnent pour leur propre gloire.
« Que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite », est une sorte d’interdiction formelle mettant en garde les chrétiens de parler de leurs aumônes ou de leurs bienfaits dans le corps de Christ.
Cette recommandation vient en effet, bannir l’orgueil et encourager la pratique de l’humilité.
Pourquoi la confidentialité ?
Dans Matthieu 6 : 1 (LSG), il est écrit : « Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n’aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. »
Jésus-Christ aimait généralement faire de grandes œuvres secrètement. Il savait parfaitement que poser les actes de grandeur dans le secret et dans le silence, protège de beaucoup de choses, c’est donc une situation très délicate.
La première raison : lorsque nous faisons la charité aux autres pour être vus, applaudis ou pour recevoir la validation des Hommes, nous n’aurons plus la récompense du Père. Cette dernière n’est réservée qu’à celui qui donne aux autres sans en faire grand cas.
On ne peut pas s’attendre à quelque chose venant de Dieu étant donné que nous avons déjà reçu des Hommes. Si le monde nous a déjà récompensé pour avoir posé un acte d’amour au vu et au su de tous, la récompense de Dieu n’a pas de place dans notre vie.
La deuxième raison : quand nous pratiquons la charité pour être vus, nous multiplions le nombre de nos ennemis et notre insécurité. Le monde des ténèbres se ligue contre celui qui fait étalage de ses bonnes œuvres.
Les bonnes œuvres posées dans le but de recevoir l’approbation ou l’adhésion des Hommes, attirent l’attention des démons, agir en secret garantit notre sécurité.
Troisièmement, Jésus-Christ voulait nous apprendre l’humilité, une attitude qui n’est pas facile du tout. Nous avons toujours cette propension à donner pour être vus, mais avec la grâce du Saint-Esprit, nous le ferons pour être vus non par les Hommes, mais par Dieu Lui-même.
La publicité tue la sincérité de l’aumône
Nous devons apprendre à respecter les personnes que nous aidons. La publicité de ce que nous faisons pour les autres fragilise la teneur de notre bonté.
Quand nous publions nos bienfaits, nous mettons les bénéficiaires en sécurité d’un côté, mais les exposons en même temps, d’un autre. On ne cherche pas le succès derrière les aumônes que nous donnons aux personnes en difficulté, ou à mobilité limitée.
En tant qu’enfants de Dieu, nous leur devons du respect. C’est-à-dire, nous ne devons pas agir comme les païens qui donnent pour être vus ou pour acquérir une certaine notoriété. Nous devons les aider pour que Dieu nous voit et nous récompense.
Une aumône qui fait l’objet d’une publicité perd sa sincérité. L’intérêt dans ce que nous donnons ne doit pas être terrestre, mais céleste. Si nous aimons pour une raison terrestre, notre amour est insuffisant, mais si nous aimons pour une raison céleste, notre amour est pur et complet.
Nous devons donner par gratitude de ce que Dieu nous a donné, et non pour montrer aux Hommes notre bonté. La bonté cesse d’être bonté quand la publicité de son auteur est au centre, au premier plan.
La différence entre le témoignage et la publicité est qu’avec le témoignage nous glorifions Dieu, mais avec la publicité nous glorifions l’Homme bienfaiteur.
Toute bienfaisance faite avec une intention publicitaire est un mensonge pur et simple.
Laissons nos bonnes œuvres parler à notre place. Laissons-les crier devant Dieu au lieu de montrer des images aux fins de prouver notre bonté. Laissons les Hommes témoigner à Dieu de notre bonté, comme ce fut le cas du centenier dans Luc 7 : 5 (LSG) : « Car il aime notre nation, et c’est lui qui a bâti notre synagogue. »
Seul Dieu mérite la gloire
Dieu est très jaloux de la gloire qui Lui revient. L’objectif des bienfaits que nous faisons n’est pas notre propre glorification, mais celle de Dieu, puisque c’est Lui qui « fournit la semence au semeur » tel qu’il est écrit dans 2 Corinthiens 9 : 10.
Nous ne devons pas chercher la gloire derrière les choses que Dieu nous a données pour les autres, afin que la gloire Lui revienne. Sinon, nous serons appelés voleurs de gloire. Jean-Baptiste connaissant cette vérité.
Jean 3 : 30 (LSG) : « Il faut qu’il croisse, et que je diminue. »
Quand ta main gauche sait ce que fait ta main droite, le principe de la confidentialité est violé et la gloire à ce moment-là, revient à l’Homme qui a pratiqué l’aumône ou le bienfait.
Quand ta main gauche ne sait pas ce que fait ta main droite, c’est à Dieu que la gloire revient, et lorsque la gloire Lui revient, Il récompense le canal qui est l’Homme.
Dans le corps de Christ qui est l’église, la confidentialité dans l’aumône, dans les aides, la cure d’âme, dans les secours, doit être de mise. Ne disons jamais à tel frère que nous avons secouru ou aidé tel frère en difficulté. Ne disons jamais à telle sœur que nous avons donné à telle autre. C’est un principe qui doit être respecté dans l’assemblée des enfants de Dieu.
Nous ne devons pas non plus faire la propagande de ce que nous avons donné à ceux qui ne connaissent pas Dieu.
Pour tout dire, Dieu voit les bonnes œuvres que nous pratiquons en secret. Même si les Hommes ne les voient pas, ne nous en lassons pas. Car, ce que les Hommes voient, produit une récompense éphémère du monde ; mais ce que Dieu voit génère une récompense éternelle.
L’accréditation des Hommes ne garantit jamais l’accréditation de Dieu, mais l’accréditation de Dieu amène toujours l’accréditation des Hommes. La valeur des Hommes ne garantit jamais la valeur de Dieu, mais la valeur de Dieu amène inévitablement la valeur des Hommes.
Les Hommes peuvent nous voir sans que Dieu nous voie, mais quand Dieu nous voit, le monde le constate. Que Dieu te bénisse !
Amen ,merci très édifiant vos messages et vos exhortations sont riches de l’esprit du saint esprit soyez bénis