La famille biologique ou naturelle est cette famille dans laquelle Dieu, dans Son infinie bonté, nous a fait naître. Lorsque nous nous marions, nous quittons le cocon familial, comme le dit l’expression, pour fonder notre propre foyer. La famille naturelle de notre époux (se) devient notre belle-famille.
Le mariage est un engagement à travers lequel nous prenons un nouveau départ, nous commençons une nouvelle vie, avec une nouvelle famille que nous serons amenés à côtoyer de façon régulière, et à laquelle nous devons nous habituer : notre belle-famille.
La plupart d’entre nous appréhendons le regard que la famille de notre conjoint (e) aura sur nous, ou encore d’être jugés par eux. Nous pouvons avoir une belle-famille qui nous accepte de façon naturelle, cependant il nous arrive de nous trouver face à des personnes qui nous rejettent, malgré toute la bonne volonté que nous pouvons mettre.
Comment réagir, en tant qu’enfants de Dieu ? Nous allons essayer de le découvrir, grâce à quelques clés utiles et en particulier à la Parole de Dieu.
Dois-je considérer ma belle-famille comme ma famille naturelle ?
La belle-famille peut être perçue comme une famille d’adoption, notre famille étant la famille classique, celle dans laquelle nous avons grandi qui est habituellement composée d’un père, d’une mère, de frères et sœurs. La famille de mon époux (se) n’est certes pas ma famille biologique, mais la Parole nous dit que mon conjoint et moi devenons une seule chair : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » Genèse 2:24 (LSG).
De ce fait, lorsque nous nous unissons, sa famille devient comme une deuxième famille pour moi. En effet, nous pouvons trouver auprès d’eux également du réconfort, de la sécurité. Bien qu’ils ne remplacent pas nos parents, frères et sœurs, ils font dorénavant partie de notre vie ; ils représentent la famille naturelle de notre époux (se), de cette personne avec laquelle nous nous sommes engagé, pour laquelle nous avons quitté père et mère.
Telle que notre famille naturelle, nous n’avons pas choisi cette famille mais elle nous a été délicatement désignée par Dieu. Nous ne pouvons ignorer ses membres ou les rejeter, car à l’image des enfants de Dieu que nous rejetons, nous rejetons la création de Dieu. Aussi, repousser notre belle-famille pourrait revenir quelque part à rejeter un peu notre conjoint.
Pour certains, nous avons l’impression qu’en acceptant notre belle famille nous renions notre famille d’origine ; raison pour laquelle nous devons apprendre à dissocier notre relation avec notre famille biologique de celle avec la famille de notre conjoint. Il peut toutefois arriver, soit que nous ayons été rejeté (e) par notre famille biologique, soit que nous soyons orphelins de père et de mère et que nous n’ayons aucun frère ou sœur, nous ne considérons plus notre belle-famille uniquement comme la famille de notre mari mais comme notre famille d’adoption : « Dieu donne une famille à ceux qui sont seuls » Psaumes 68:7 (PDV).
Par ailleurs, dans le cadre d’une relation beaux-enfants, beaux-parents, ce verset peut être appliqué : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent » Exode 20:12 (LSG). Ce qui nous amène à notre prochain point.
Quel type de relation dois-je avoir avec ma belle-famille ?
Lorsque nous intégrons cette nouvelle famille, nous ne devons pas chercher à être parfaits, à leur plaire coûte que coûte, à avoir nécessairement des affinités avec ses membres ; nous nous rapprocherons d’eux au fur et à mesure et si c’est la volonté de Dieu, nous serons intimes avec eux. Nous ne devons pas chercher leur approbation, mais avant tout chercher à leur exprimer notre respect en tant qu’êtres humains, notamment envers les beaux-parents, à l’image de leurs enfants sans prendre la place de leur progéniture, et agir comme des frères et sœurs à l’égard de nos beaux-frères.
Rappelons-nous que nous ne sommes pas issus de cette famille. De plus, si cette relation avec eux est récente et nous demande un temps d’adaptation, ça l’est autant pour eux, notre relation et notre mariage avec un membre de leur famille, notre arrivée au sein de leur famille. Nous ne devons pas rechercher avec eux une relation similaire à celle avec notre famille d’origine, mais nous devons chercher à les connaître, à en apprendre davantage sur eux, à ne pas les juger, mais à nous habituer progressivement à eux, à nous adapter à eux, à leur mode de vie, sans leur imposer quoi que ce soit.
A l’image de notre époux (e), nous ne devons pas chercher à les changer mais lorsque nous observons un trait de caractère qui nous dérange, nous devons en parler à notre conjoint et demander l’assistance du Saint-Esprit afin qu’Il nous aide à ne pas nous focaliser sur cet aspect de leur personnalité, mais Lui demander de nous montrer l’attitude à adopter envers eux. En effet « si nous vivons par l’Esprit, laissons-nous aussi conduire par l’Esprit » Galates 5:25 (SG21).
Par ailleurs, nous devons persévérer dans la prière pour eux. Il est question de la famille de notre époux (se) et le bonheur de notre conjoint (e) en dépend. Nous ne devons pas nous refroidir face au comportement que certains d’entre eux pourraient avoir, mais œuvrer au bien-être commun. Mon conjoint et moi formons une seule chair ; j’aspire à son bonheur, à son épanouissement et mon désir le plus cher c’est de l’aimer, l’honorer, le respecter comme moi-même, « car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin ».
Pour cela je dois estimer sa famille, la considérer comme lui-même, car que je le veuille ou non, en l’épousant, je me suis lié également à sa famille.
Comment réagir face à l’indifférence de ma belle-famille ?
Il arrive parfois, qu’après avoir fait tout notre possible pour intégrer notre belle famille, après lui avoir témoigné du respect, de l’amour, de la bienveillance et l’avoir acceptée, celle-ci nous témoigne de l’indifférence, du mépris ou nous rejette. Nous devons essayer de prendre du recul et ne pas le prendre personnellement. Le problème peut ne pas venir de nous mais d’eux.
Ils peuvent tout simplement ne pas avoir accepté l’union de leur enfant avec nous. Les raisons peuvent être diverses : différences culturelles, statut social, mariage précipité, incompatibilité au niveau des caractères, etc. A l’inverse, nous pouvons à notre tour, avoir du mal à nous attacher à notre belle-famille, la négliger, ne pas avoir envie de la côtoyer, éviter même les réunions familiales, mais privilégier les moments avec notre conjoint et nos enfants.
Que nous dit la Parole ? « Bien-aimés, aimons nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour » 1 Jean 4: 7-8 (LSG). En tant qu’enfants de Dieu, la Bible nous dit clairement que nous devons nous aimer les uns les autres, en dépit de nos différences, de nos divergences d’opinion, sinon nous ne pouvons prétendre avoir le Christ en nous.
La Parole nous dit également dans ces deux versions : « Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection » Colossiens 3:14 (NEG79). Dans la version Parole de vie cela donne : « Et surtout, aimez-vous : l’amour est le lien qui unit parfaitement » Colossiens 3:14 (PDV).
Si nous aspirons à être des instruments d’unité, d’harmonie, nous devons manifester de l’amour même face à ces personnes qui sont indifférentes à notre égard. Et pour ceux d’entre nous qui refusons d’accepter la famille de notre conjoint (e), nous devons chercher à les apprécier. Il ne nous est pas demandé de devenir les meilleurs amis du monde, mais nous devons apprendre à les aimer car ils sont la famille de notre conjoint que nous aimons.
Et si nous peinons à ressentir de l’amour à leur égard, demandons dans nos prières à notre Seigneur de remplir notre cœur d’amour pour eux, malgré nos aprioris : « Avant tout, aimez-vous de tout votre cœur, parce que l’amour efface beaucoup de péchés » 1 Pierre 4:8 (PDV). De plus, leur comportement peut également révéler des blessures internes, cachées. Raison pour laquelle il est nécessaire de prier pour eux, et ne surtout pas leur en tenir rigueur ou avoir des ressentis envers eux.
« Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui jaillissent les sources de la vie » Proverbes 4:23 (LSG). Si nous nous montrons sincères, droits devant notre Seigneur et que nous préservons notre cœur de toute colère, rancœur, amertume, Il va nous inonder de Sa paix, de Sa sagesse pour faire face à toute situation impliquant notre belle-famille.
Comment aborder les tensions avec ma belle-famille ?
Ce n’est pas toujours évident de demeurer dans un climat harmonieux. Nous nous faisons une image de la belle-famille souvent déformée ; en réalité nous devons chacun y mettre du nôtre si nous voulons connaître des rapports sains et équilibrés les uns avec les autres. Cela ne peut se faire si nous refusons de faire des efforts.
Pour y parvenir nous devons user de sagesse, et si nous en manquons, « nous devons la demander à Dieu qui la donne à tous libéralement, sans rien reprocher » Jacques 1:5 (OST). Afin d’entretenir des relations paisibles avec notre belle famille et d’éviter d’éventuelles tensions, nous devons comme je le mentionnais plus haut faire preuve de beaucoup de sagesse aussi bien dans notre attitude que dans nos propos. Nous ne devons pas être prompts à réagir, à “riposter” mais être tempérants, à l’écoute, ouverts au dialogue, répondre avec douceur.
Que nous dit la Parole ? « Une réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère » Proverbes 15:1 (LSG)
Ou encore : « Celui qui veille sur sa bouche garde son âme ; celui qui ouvre de grandes lèvres court à sa perte. » Proverbes 13:3 (LSG)
Nous ne devons pas nous montrer hostiles ni envers notre époux (se), ni envers sa famille. Lorsque nous commençons à rencontrer des oppositions de façon répétée avec notre belle-famille, nous devons en parler à notre conjoint et ensemble essayer de trouver une solution. Mais nous ne devons pas nous braquer, ou même subir, sinon prier sans relâche. Le Seigneur qui est attentif à nos requêtes, nous exaucera.
Nous devons nous montrer patients et à Son écoute également : « Le jour où je T’ai invoqué, Tu m’as exaucé, Tu m’as rassuré, Tu as fortifié mon âme » Psaumes 138:3 (LSG). Lui demander de nous donner la capacité d’endurer, de supporter, la sagesse et l’intelligence pour y faire face et en sortir selon qu’il est écrit : « Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui possède l’intelligence ! » Proverbes 3:13.
Mais au-delà de Sa sagesse, qu’Il nous accorde Sa paix et que nous puissions en faire bon usage. La Bible nous dit qu’ « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! » Matthieu 5:9 (LSG) mais également qu’ « A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, Parce qu’il se confie en toi » Ésaïe 26:3 (LSG).
Faisons tout notre possible pour ne pas être une source de division au sein de notre belle famille, un obstacle au bien-être de notre conjoint ; essayons de ne pas être une occasion de chute ni pour lui, ni pour sa famille, mais « veillons à rechercher ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle » Romains 14:19 (LSG).
Nous l’avons compris :
Il n’existe aucun mode d’emploi type pour avoir une relation parfaite avec sa belle-famille. Aussi bien notre belle-famille que nous, devons nous donner les moyens afin que nos relations ne soient pas tendues mais à contrario plus sereines. Tout le monde y gagnerait, aussi bien notre conjoint, nos enfants, sa famille que nous. Comme nous le rappelle encore la Parole : « S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes » Romains 12:18 (LSG).
De plus, la sagesse sera notre meilleure allié pour prévenir tout malentendu, toute discorde et contrecarrer tout plan de destruction de l’ennemi.
Oui, « la crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse ; tous ceux qui l’observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais. » Psaumes 111:10 (LSG).
« Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous ! » 2 Corinthiens 13:14 (LSG)
Pas convaincue du tout par cet argumentaire, chaque être humain mérite du respect d’accord. Mais je suis désolée en se mariant, on ne se marie pas à la famille de l’autre. S’il doit quitter son père et sa mère pour s’attacher à sa femme (et non sa famille), ce n’est pas pour que la femme elle s’attache maintenant à l’autre famille. Je pense qu’au bout d’un moment faudrait apprendre à lâcher prise en fait sur son enfant, et remettre les choses entre les mains de Dieu au lieu de toujours prôner la suprématie du parent dans la vie à chaque âge. C’est comme ça qu’on est freiné dans le plan que Dieu forme pour chaque nouveau couple et famille. Bref ça n’a pas de sens. La belle-famille n’est pas une priorité dans le mariage. Oui ils sont des personnes à respecter et à aimer, mais pas à intégrer dans le couple, absolument pas. Bien trop de cultures ont cette pensée que je ne trouve pas biblique.