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Quelques pistes de solutions aux difficultés des familles recomposées

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Cet article vous présente les difficultés auxquelles est confrontée la majorité des familles recomposées, et quelques pistes de sortie suivant la parole de Dieu.

Répondre par la tolérance face à l’incompréhension

L’incompréhension est la première difficulté à laquelle font face les membres d’une famille recomposée. C’est une attitude normale dans un milieu où se trouvent des humains. Cependant, elle peut produire des conséquences néfastes dans le présent comme dans le futur.

L’incompréhension est généralement consécutive à la perception de la vie de chacun des membres composant la famille, et surtout à l’éducation de chacun et aux préjugés du monde qu’il entretient.

Chaque membre vient avec une éducation ou des principes susceptibles d’heurter les mœurs ou le mode de vie des premiers membres de la famille.

Par exemple, la femme qui voit ses principes ignorés ou bafoués par les enfants issus de la relation précédente de son mari, aura tendance à employer son autorité par le moyen de la force. Il en sera de même pour l’homme qui voit ses lois violées par les enfants que sa femme a eu avec un précédent conjoint.

Pourtant, l’usage de la force dans l’application des lois et des principes ne donne pas toujours le résultat escompté. C’est un piège que le diable nous tend pour déstabiliser la concorde de nos familles. Il suscite davantage la colère et la haine.

L’incompréhension est une difficulté qui peut être bannie par nos bonnes manières. Quand on n’est pas toujours compris, après avoir changé de méthode de transmettre ce que l’on veut avec amour et humilité, la façon la plus sage de clore les mésententes est la tolérance ou le silence.

En tant que responsable de la famille, nous devons apprendre à comprendre au meiux les tempéraments de ceux qui composent nos familles. La Bible déclare dans Romains 15 : 1 (LSG) : « Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. »

Pour surmonter l’incompréhension, il est aussi bon de prendre un temps d’observation et de méditation. C’est pendant ce temps que l’Esprit de Dieu vous dira ce qu’il faudra faire au lieu de manifester des réactions épidermiques ou des attitudes irrationnelles et insensées.

Répondre à l’impartialité part la justice et l’équité

La discrimination est un mal notoire que l’on trouve dans la plupart des familles recomposées. Autrement dit, dans la plupart des familles recomposées, il règne souvent une atmosphère d’impartialité.

La discrimination se constate dans le traitement des uns et des autres. Le comble est que les chrétiens qui se trouvent dans des familles recomposées sont eux aussi, parfois sous l’influence de cette atmosphère et se retrouvent même à traiter les personnes que Dieu a placé sous leur leadership, avec une certaine impartialité.

La discrimination ne peut jamais construire une famille sur un fondement paisible. Les enfants qui ne supportent pas l’injustice finissent par trouver refuge dans la rue, et à sombrer dans des vices qu’on aurait pu leur éviter.

La recrudescence du phénomène « enfants de la rue », de la criminalité, est souvent occasionnée par la discrimination  que certains enfants connaissent dans leurs familles respectives. Le mal qui affecte une famille affecte indirectement la société dans laquelle se trouve cette famille.

Lorsque des parents constatent l’impartialité dans le traitement des enfants eu en dehors du mariage, il doivent immédiatement rétablir l’ordre des choses y a toujours des réactions négatives qui donnent lieu à un climat malsain au sein de la famille.

En tant qu’enfant, lorsqu’on se trouve dans cette difficulté, la bonne réaction est celle qui privilégie la paix dans la famille et non celle qui envenime la plaie ou le feu. Face à l’injustice familiale, à la discrimination, au mauvais traitement, à la violence verbale, … , nous, chrétiens, devons pacifiquement réclamer nos droits sans heurter la susceptibilité de l’un ou de l’autre.

Si la situation d’injustice perdure malgré notre attitude, nous avons un Avocat auprès du Père qui peut introduire notre requête sur la table de notre Créateur.

Surpasser les soupçons

Dans 1 Corinthiens 13 : 5 (LSG), il est écrit que « La charité ne soupçonne point le mal. »

Il est difficile d’avoir une famille recomposée sans confronter le problème des soupçons. Les soupçons naissent souvent là où la confiance est remise en cause. Nous devons avouer que le lien des enfants issus d’une précédente relation, sera toujours un véritable défi quant à la confiance entre deux conjoints. Tout geste, tout comportement ou toute attitude étrangère fera l’objet d’un procès d’intention, ou d’une quelconque suspicion.

L’homme soupçonne sa femme et cette dernière soupçonne son époux. Les arrivées tardives doivent être justifiées clairement sans balbutiement. Les déplacements doivent être contrôlés, les appels et messages téléphoniques sont suivis à la loupe. Les soupçons sont des difficultés que les partenaires d’une famille recomposée ne parviennent pas toujours à surmonter.

Il faut pourtant savoir que les soupçons ne sont pas un outil de construction. C’est plutôt une arme de destruction des familles et des couples recomposés. C’est une difficulté que tu peux surmonter avec la sagesse de Dieu par le discernement et l’aide indéfectibe du Saint-Esprit.

Le partage du patrimoine familial

Le partage du patrimoine familial peut ne pas être un problème lorsque les enfants sont encore mineurs. Mais une fois grands, à défaut d’être suffisament unis, cela risque de constituer un problème entre les enfants.

Malheuresement, on fait le ocnstat que bien des enfants, pas suffisament matures, sont instrumentalisés par leurs mamans, pour réclamer prématurément ceci ou cela.

Dans Genèse 25 : 5-6 (LSG), il est écrit : « Abraham donna tous ses biens à Isaac. Il fit des dons aux fils de ses concubines ; et tandis qu’il vivait encore, il les envoya loin son fils Isaac du côté de l’orient, dans le pays d’orient »

Abraham avait eu du mal à gérer sa famille qui était aussi recomposée : on y voit Sarah,  sa femme, Agar, mère d’Ismaël, son neveu Lot, et un bon nombre de serviteurs. Abraham dû se séparer de son neveu Lot suite aux disputes qui eurent lieu entre leurs bergers.

Par la sagesse divine, il répartit son patrimoine familial dès son vivant. C’est un bel exemple que tout parent responsable doit suivre.

Si dès votre vivant il se pose déjà un problème de partage de l’héritage entre vos enfants et vos frères et sœurs logés sous votre toit, il est prudent de régler cette situation tant que vous en avez encore la force. Vous devez le faire en respectant les lois et coutumes en vigueur.

Somme toute, les solutions à toutes ces difficultés sont à notre portée. Pour l’incompréhension, nous devons tout simplement revoir notre manière de communiquer nos instructions. Avec l’injustice, nous devons nous mettre en tête que la vie a des surprises incroyables.

Nous devons traiter tous les enfants, et toute personne que nous hébergeons sur un même pied d’égalité. Là où l’amour tient les rênes, les soupçons n’ont pas de place, la vie continuera après nous. Prenons soin de partager équitablement notre patrimoine.

Que Dieu te bénisse !


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