Hébreux 12 : 14 (LSG) : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur »
L’une des conditions sine qua non que la Bible nous donne pour voir Dieu, consiste à chercher à nouveau la paix que nous avons perdue. Y a-t-il des hommes et des femmes qui ont perdu la paix dans ce monde ? L’objectif de cet article est de nous apprendre à rechercher la paix avec Dieu, avec nous-même, avec nos prochains et même avec les fils du diable.
Pourquoi rechercher la paix ?
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous devons rechercher la paix. En premier lieu, parce que la Parole de Dieu nous le demande assez clairement. Ce n’est pas une supplication, mais un impératif. Nous devons obéir sans avancer un alibi ou un argument contraire étant donné qu’il s’agit d’un ordre.
En deuxième lieu, tout Homme qui a un cœur ne peut pas vivre sans la paix. Et, rechercher la paix n’est pas synonyme d’une faiblesse, car en recherchant la paix, nous accomplissons la Parole de Dieu et nous rajeunissons nos cœurs.
En troisième lieu, nous devons rechercher la paix puisque Dieu veut que nous soyons en sécurité. L’insécurité déconcentre, affaiblit souvent le zèle, retrouver sa paix perdue redonne à la sécurité sa place.
La paix avec tous est une garantie que l’Éternité nous donne, nous devons la rechercher en quatrième lieu, parce que nous ne savons si celui qui peut nous sauver sera grand ou petit ; riche ou pauvre ; juste ou méchant ; africain, européen, américain, asiatique ou même australien.
La paix avec Dieu
La seule chose qui vole notre paix avec Dieu s’appelle la vie de péché. Le péché vole la paix intérieure et la paix extérieure. Nous sommes en conflit avec Dieu quand nous vivons dans le péché ou quand le péché devient notre mode de vie.
Lorsque nous sommes en conflit avec Dieu, rien ne marchera dans le physique comme dans le spirituel. Quand nous sommes en désaccord avec Dieu, rien ni personne ne peut nous obéir, pas même nos enfants. Autrement dit, si nos enfants même ne nous obéissent pas, cherchons à savoir si nous, nous obéissons à Dieu ou si nous sommes en accord avec Lui.
Pour restaurer la paix avec Dieu, il faut d’abord reconnaître ses péchés, les confesser sincèrement, les abandonner pour toujours et suivre Jésus-Christ comme guide par excellence.
Si nous sommes en paix avec Dieu, nous déclarons la guerre contre le diable ; si nous sommes en conflit avec Dieu, nous serons en paix avec le diable. La meilleure des choses est d’être en paix avec Dieu.
La recherche de la paix avec Dieu doit également nous pousser à poser certains actes de réparation ou de restitution. Il y a des choses volées, si petites soient-elles, que nous gardons par-devers nous, des richesses frauduleusement acquises… Aujourd’hui, nous devons faire ce que Zachée a fait :
Luc 19 : 8 (LSG) : « Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le quadruple »
Pour les pauvres ? Parce qu’il a reconnu au tréfonds de lui les avoir extorqués. C’est l’une des choses que nous devons faire pour retrouver la paix perdue : réparation ou restitution des biens mal acquis.
La paix avec nous-mêmes
La paix avec nous-mêmes est inhérente aux engagements que nous prenons, aux alliances que nous concluons, et aux vœux que nous faisons. La Bible dit : Ecclésiaste 5 : 4 (LSG) : « Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu que d’en faire un de ne pas l’accomplir »
Le non-accomplissement d’un vœu trouble la conscience des Hommes normaux. Pour un Homme normal, déshonorer un engagement est une sorte de déclaration de guerre contre soi-même. Notre cœur ne peut pas être en paix étant donné que nous violons quotidiennement les clauses de nos alliances. Le non-respect de l’engagement est l’élément-clé qui nous fait perdre la paix intérieure, c’est aussi un détonateur de certains troubles sociaux.
Lorsque l’Homme pèche contre ses propres lois, ses propres principes, il ne sera jamais en paix avec lui-même. C’est une grande tragédie d’être transgresseur de ses propres lois. Si la transgression de nos lois occasionne le trouble dans nos sociétés, a fortiori nos principes personnels !
Pour restaurer ou redonner la paix à notre conscience, il nous fait tout simplement honorer les engagements que nous avons pris, les dettes que nous avons contractées. Car, si nous sommes contre nous-mêmes, rien de l’extérieur ne sera pour nous, même Dieu sera contre nous, parce que nous sommes contre nous-mêmes. Il est écrit : « Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira » 1 Corinthiens 3 :17 (LSG)
La paix avec son prochain
La meilleure façon d’aimer Dieu qu’on ne voit pas, c’est d’aimer un frère que l’on voit. Il est écrit : 1Jean 4 : 20 (LSG) : « Si quelqu’un dit : j’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur… »
Il est inadmissible de dire être en paix avec Dieu, tandis que nous sommes en conflit avec notre prochain. La paix avec Dieu commence d’abord par la paix avec son prochain.
Matthieu 5 : 23—24 (LSG) : « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel et va d’abord te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande »
Dans cette optique, notre paix au ciel est conditionnée par le climat social que nous avons envers les autres. En ce sens, nous devons arranger, préparer sur la Terre avant de présenter une offrande ou de s’adresser au Ciel. Cette condition, donnée par Jésus-Christ lui-même, est une barrière à nos prières, car nous prions bien qu’étant en conflit avec nos prochains.
De ce fait, il existe principalement trois choses qui nous mettent en conflit avec nos prochains, à savoir : l’envie (la convoitise), le complexe de supériorité, et l’égoïsme. Tous les conflits, armés ou non armés, sont essentiellement alimentés par ces trois tares.
La convoitise nous pousse à prendre la femme d’autrui, la terre d’autrui, l’argent d’autrui… Le complexe de supériorité entraine le racisme, la xénophobie, la misogynie, la misandrie, le machisme et autres sentiments négatifs de supériorité. L’égoïsme corrode et tue tous les royaumes d’une société, à commencer par la famille, l’Église et les entreprises.
Donc, pour retrouver la paix perdue, il faut que la convoitise soit remplacée par le contentement (Hébreux 13 : 5), le complexe de supériorité par l’humilité (Philippiens 2 : 3-5) et l’égoïsme par l’altruisme.
La paix physique avec les fils du diable
Un autre aspect à ne pas négliger est celui de rechercher la paix physique avec les fils du diable. L’Église n’est pas dans ce monde pour chercher nuisance aux fils du diable, pour se quereller ou se chamailler avec eux ou les provoquer physiquement.
Nous devons chercher la paix physique avec les fils du diable, parce que Dieu peut les utiliser pour atteindre un objectif comme Il l’a fait avec Judas Iscariot. Derek Prince a dit : « Le diable est un instrument le plus utilisé de Dieu »
Ce que nous appelons voleur, fraudeur, impudique, occultiste, magicien, escroc, drogué… Dieu peut les convertir, même au dernier souffle de leur vie, comme ce fut le cas du brigand sur la croix.
La haine des fils du diable peut être un piège que satan nous tend pour nous pousser à commettre certains péchés tels que la maltraitance, la persécution, le mépris… Nous avons cette mauvaise habitude de les regarder avec dédain. Généralement, notre réaction à leur endroit est méchamment épidermique. Or, nous oublions une chose que l’Apôtre Paul a dite aux Éphésiens : « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang… » Ephésiens 6 : 12 (LSG)
Ce verset évente ou dévoile le piège du diable placé sur ce terrain : l’affaire n’est pas au niveau charnel, mais au niveau spirituel, une moindre confusion nous fait tomber dans l’embûche. N’attaquez pas physiquement celui qui vous attaque spirituellement. Ramener un combat spirituel dans le physique est un aveu de faiblesse, et nous amène sur un terrain de maltraitance… Car nous devons savoir que les méchants sont d’abord les créatures de Dieu que le diable sous-traite tout simplement, nous devons les aimer en vertu de la paix.
Pour tout dire enfin, nous pouvons avoir tout ce que les Hommes cherchent frénétiquement, mais si nous n’avons pas la paix, nous n’avons profondément rien du tout.
