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Se marier entre chrétiens de différentes dénominations ?

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J’ai grandi dans une famille catholique. Nous allions à l’église mais pas de façon régulière. Nous avions tout de même pour habitude de nous réunir avec mon père, ma mère et mes frères pour prier. On peut dire que j’ai reçu une éducation judéo-chrétienne. Très tôt j’ai recherché Dieu et j’ai développé une intimité avec Lui. A l’époque je ne comprenais pas l’importance d’avoir une relation avec Lui et je ne réalisais pas bien ce qu’être chrétienne signifiait.

Plusieurs années plus tard, j’ai rencontré mon mari qui était évangélique. J’ai trouvé chez les évangéliques une foi profonde, ancrée sur la Bible, une telle dévotion, une grande consécration et beaucoup de zèle. Ça m’a beaucoup interpelée et poussée à en savoir plus. J’ai commencé à fréquenter l’église de mon futur mari et j’ai été encore plus attirée par Dieu ; je me suis davantage consacrée à Lui, à Son Fils Jésus.

Depuis que je L’ai accepté comme mon Seigneur et Sauveur, ma vie a pris un tournant que je n’aurais jamais imaginé. Je ne sais pas ce qu’il en est des autres couples. Sans renier les valeurs que mes parents m’ont inculquées,  je peux vous dire que j’ai grandi davantage dans ma foi. Aujourd’hui, je suis plus affermie, plus épanouie. Épouser un chrétien évangélique m’a été plutôt bénéfique. Est-ce le cas de tout le monde ? Peut-on se marier entre chrétiens de différentes dénominations ? Avons-nous des valeurs communes ?

Comment pourrait-on définir un chrétien ?

  • Une personne qui croit en Dieu le Père, le Créateur. En tant que croyants, nous croyons que notre création et la création de la terre ne sont pas le fruit du hasard mais que Dieu en est l’origine. Le livre de la Genèse nous relate la façon dont l’homme et la femme ont été créés. Dans Néhémie 9:6 (LSG) il est écrit : « C’est Toi, Éternel, Toi seul, qui as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu’elles renferment. » Nous sommes l’ouvrage de Ses mains ainsi que la terre entière. Psaumes 19:1-4 (LSG) le confirme : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de Ses mains. »
  • En tant qu’enfants de Dieu, nous croyons fermement au Père, au Fils et au Saint-Esprit : « Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a consacrés par Son onction, c’est Dieu ; Il nous a aussi marqués de Son empreinte et a mis l’Esprit comme un gage dans notre cœur » 2 Corinthiens 1: 21-22 (SG21). Nous croyons en Dieu le Créateur de toute chose ; en Son Fils Jésus qu’Il a envoyé sur terre et en l’Esprit que Son Fils nous a laissé.
  • Nous croyons qu’il n’y a de salut en aucun autre nom qu’en Jésus, ainsi que le déclare la Parole : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu L’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Nous devons confesser Jésus, L’accepter dans notre cœur comme Seigneur et Sauveur. En effet, nous devons reconnaître Jésus sincèrement, croire en Lui, en Son œuvre à la croix : « Crois au Seigneur Jésus-Christ et tu seras sauvé, toi et ta famille » Actes 16:31 (LSG).
  • Une personne qui croit que Jésus est le seul intercesseur auprès du Père : « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme » 1 Timothée 2:5 (LSG) ; et qu’Il est notre seul accès au Père et au Ciel : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par Moi » Jean 14:16 LSG.

Par ailleurs, si l’on se réfère au siècle dernier, nous pouvons trouver aussi ces confessions dans la convention de Lausanne signée le 30 janvier 1923 : « Nous, membres de l’Église de Jésus-Christ, venus de plus de 150 nations participer au Congrès international pour l’évangélisation mondiale à Lausanne, nous louons Dieu pour Son salut merveilleux, etc. » mais également ceci : « Nous affirmons notre foi au Dieu éternel et unique, créateur et Seigneur du monde, Père, Fils et Saint-Esprit, qui règne sur toutes choses selon le dessein de Sa volonté, etc. »

En général, on ne se marie pas avec une personne uniquement pour son physique, mais également parce que nous partageons les mêmes valeurs.

Partager les mêmes convictions, une foi commune.

En effet, pour nous qui sommes chrétiens, il s’agit de notre foi. Hébreu 6:11 (LSG) nous dit : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » Nous avons un dénominateur commun en Dieu : Jésus. Comme je le mentionnais, c’est ce qui nous a rapprochés mon mari et moi. Nous avions « Jésus » en commun. Je croyais également au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Je savais également que Jésus était mort à la croix pour moi, pour mes péchés : « Lui qui a Lui-même porté nos péchés dans Son corps à la croix afin que, libérés du péché, nous vivions pour la justice. C’est par Ses blessures que vous avez été guéris » 1 Pierre 2:24 (SG21).

Cependant, je n’étais pas véritablement consciente de Son sacrifice, de l’impact que Sa mort et Sa résurrection avaient dans ma vie ; je m’appuyais très peu sur la Bible, car je ne l’avais jamais lue en entier ; je la survolais, la lisais de façon superficielle. A l’époque, je lisais beaucoup les Psaumes. Lorsque j’ai découvert les Écritures plus en profondeur et que j’ai commencé à lire les autres chapitres, je me suis rendue compte de Sa richesse, du trésor que j’avais entre les mains depuis des années.

J’ai grandi dans une famille catholique, j’ai reçu à travers mes cours de catéchisme, un enseignement tout de même basé sur la Parole. Je côtoie encore d’autres personnes d’autres dénominations : des catholiques, protestants réformés, j’ai même déjà eu à parler avec des orthodoxes.

Dans la théologie, les autres dénominations se rapprochent, toutefois il existe certaines différences. Comme le fait de prier des saints, d’avoir des icônes, des représentations de personnages ou le fait de ne pas croire au Saint-Esprit : « Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en Mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que Je vous ai dit » Jean 14:26 (LSG).

Je ne rentrerai pas dans les détails. A l’époque je priais de façon simultanée la vierge Marie et Jésus, même si je dois admettre que je priais plus Jésus. Mais en sondant plus les écritures, comme je le mentionnais dans la première partie, j’ai appris à discerner ce passage : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils Te connaissent, Toi, le seul vrai Dieu, et celui que Tu as envoyé, Jésus-Christ » Jean 17:3 (LSG).

Bien entendu, je ne prétends pas qu’en tant qu’évangéliques, nous détenons la vérité suprême. Mais j’ai appris à m’appuyer sur la Bible, qui selon moi est la référence pour tout enfant de Dieu, un support que nous devons lire de façon régulière et appliquer dans notre quotidien. Dieu nous éclaire davantage et nous transmet une Parole à travers Elle : « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » Psaumes 119:105 (LSG).

Avoir pour fondation des valeurs basées sur l’Évangile.

Comme je l’expliquais, nous avons pour la plupart Jésus comme socle commun. En effet nous croyons en Lui, et en la bonne nouvelle, l’Évangile que nous avons reçu et dans lequel nous avons une ferme foi et assurance. Et c’est ce même évangile que nous sommes appelés à prêcher : « Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » Romains 1:16 (LSG).

Dans Actes 20:24 il est également écrit : « Mais je n’y attache aucune importance et je ne considère pas ma vie comme précieuse, pourvu que j’accomplisse avec joie ma course et le ministère que le Seigneur Jésus m’a confié : annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » Actes 20:24 (SG21).

Nous croyons en ce Dieu que nous ne voyons pas, en Son Fils Jésus, Son Esprit, en la Bible. Nous faisons de notre mieux pour Lui être dévoués et mener une existence conforme à Sa Parole, une vie exemplaire à l’image de Jésus. Nous devons lire cet Évangile, ne pas juste le parcourir comme un simple livre, mais le vivre chaque jour. Que nous dit La Bible ? « Mettez en pratique la Parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements » Jacques 1:22 (LSG). Il est vrai que c’est une question non négligeable que de choisir un conjoint qui n’aspire pas aux mêmes valeurs et ne partage pas la même foi que nous, ou la même confession.

Selon les églises auxquelles nous appartenons, les dénominations dont nous faisons partie, les confessions peuvent être différentes. Si nous prenons par exemple la confession de foi de l’église catholique, il est dit ceci (je ne cite que quelques passages) : « Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre et en Jésus-Christ, Son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, qui est mort et a été enseveli, Je crois en l’Esprit-Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints » etc.

La confession de l’église évangélique dit plutôt ceci :« Nous croyons en la Bible, celle-ci est la seule et infaillible règle de foi, de vie et d’action chrétienne ; Au Dieu vivant et unique, créateur par qui toutes choses subsistent et dont le règne est éternel ; En Jésus-Christ,  Fils éternel de Dieu, conçu du Saint-Esprit, né de la vierge Marie. Sa vie parfaite, Sa mort et Sa résurrection sont le fondement de notre salut ;  Au Saint-Esprit, à Sa réception au moment de la conversion dans la vie de tous ceux qui acceptent Jésus-Christ ; En l’église : Nous croyons que Jésus-Christ est la tête de l’église universelle etc. »

Comme je le disais, nous avons des confessions de foi similaires ; il y a toutefois quelques différences. Et cela peut avoir un impact dans le choix du conjoint et une fois mariés dans notre quotidien, également dans l’éducation des enfants.

Quelles bases, quelle éducation apporter à nos enfants ?

Comme je le mentionnais, j’ai reçu une éducation judéo-chrétienne, comme la plupart des catholiques, évangéliques, protestants réformés ou certaines personnes issues d’une autre dénomination. En effet, nous avons grandi dans des pays tels que la France, laïques mais dont la principale religion reste le catholicisme. D’où ces valeurs qui nous ont été inculquées pour la plupart. Notre éducation a été en grande partie influencée par ces valeurs.

Toutefois chez des parents de dénomination différentes, même si nous partageons des valeurs morales communes, nous pouvons avoir des divergences. Que nous dit La Bible : « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas » Proverbes 22:6 (LSG). En tant que parents, nous donnons des bases à nos enfants. L’église leur apporte également un enseignement qui vient compléter le nôtre.

  • École du dimanche, catéchisme ?

A  l’église catholique par exemple, les enfants peuvent prendre part au catéchisme où ils vont suivre des cours de catéchèse, où il leur sera enseigné la vie de Jésus, d’un saint également, l’évangile de divers moyens par un curé, des volontaires (parents inclus). Dans les assemblées évangéliques en général, les plus jeunes prennent part à l’école du dimanche. L’évangile leur est également apporté de façon ludique, à travers des enseignements, des activités en fonction de leur âge par des moniteurs, parfois jeunes adultes, mais affermis dans leur foi. Il y a une volonté de témoigner de Jésus, de transmettre l’évangile, d’inciter les plus jeunes à lire la Bible et à approfondir leur relation (intimité) avec Jésus. .

Étant évangélique depuis quelques années maintenant, je sais qu’il est souvent exigé que nos jeunes soient suivis par des personnes ancrées dans leur foi, affermies et baptisées. Ayant pour appui la Bible, nous faisons tout notre possible pour nous y conformer et pour élever nos enfants selon ce que Dieu y proclame, selon Sa volonté.

« Et ces commandements, que Je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » Deutéronome 6:6-7 (LSG).

Qu’en est-il du baptême?

  • Baptême par immersion, baptême par aspersion?

Je faisais mention du baptême plus haut. Lorsque j’étais plus jeune, je me suis faite baptiser par aspersion. Quelques années plus tard, je me suis faite baptiser par immersion. Quelle est la différence? A l’église catholique, chez les protestants en général, on peut se fait baptiser dès le bas âge, même bébé, par le curé qui nous asperge d’eau.

Tandis que chez les évangéliques et quelques protestants, le baptême se fait à un âge un peu plus avancé, où on est en capacité de bien raisonner, de comprendre, discerner certaines choses, telles que l’Évangile, cette démarche qu’est le baptême, et prendre la décision de passer par les eaux du baptême.

« Nous aussi maintenant, nous sommes sauvés par un baptême qui ne consiste pas dans la purification d’une impureté physique, mais dans l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu » 1 Pierre 3:21 (SG21).

A l’image de Jésus dans le Jourdain (Matthieu 3:13), nous nous faisons baptiser par immersion ; nous sommes plongés dans l’eau. Ce verset en témoigne parfaitement : « Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » Romains 6:4 (LSG). Comme je vous l’écrivais, nous nous évertuons à agir de façon conforme à la Bible.

Malheureusement, ça reste une source de conflits dans plusieurs couples, telles que certaines valeurs morales. En tant que parents, nous devons devenir « des imitateurs de Dieu » Éphésiens 5:1 (LSG). Mais au-delà d’être chrétiens, nous naissons avec une culture qui nous est propre et laquelle peut également représenter un frein.

Dénomination ou culture (origine culturelle) ?

Au-delà des différentes dénominations dont nous faisons partie, nous grandissons dans des familles d’origines diverses avec des cultures variées. Notre culture peut prendre souvent le contrôle sur nos convictions, sur notre foi. Nous agissons sans nous en rendre compte, en fonction du milieu dans lequel nous avons grandi, en fonction de nos origines ethniques. Cela se ressent souvent dans nos couples, dans nos rapports avec notre conjoint, dans l’éducation de nos enfants.

Il est vrai qu’il peut y avoir des incompatibilités dans notre façon de raisonner, d’aborder la vie, etc. à cause de nos différentes dénominations, de l’enseignement qui nous est apporté, des valeurs que nous prônons, mais la culture peut devenir un véritable frein au sein de notre foyer. Par exemple, dans certaines églises à majorité européenne, un enseignement basé sur la Bible va être apporté, toutefois la culture européenne peut prédominer. Tandis que dans une assemblée à majorité africaine, la culture africaine aura également tendance parfois à prévaloir.

Que nous dit la Bible ? « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ » Galates 3:28 (LSG). En effet, nous devons davantage adopter une culture commune, celle du Royaume, plus en accord avec la Parole de Dieu. Ce n’est pas évident de trouver un équilibre. Ça doit être une décision de notre part, notamment lorsqu’il y a déjà des différences culturelles au sein de notre couple, et des divergences au niveau des dénominations. Il est tout à fait normal de prendre également en considération ces différents critères avant de s’aventurer dans le mariage. Car au-delà d’être un frein, cela peut faire naître des conflits au sein d’une union.

J’aimerais terminer en affirmant que se marier avec un chrétien d’une autre dénomination nécessite bien entendu des temps de prière, des temps durant lesquels nous devons nous attendre à Dieu afin de connaître Sa volonté. C’est une décision qui doit être mûrement réfléchie. Nous devons avoir des valeurs communes, notamment en tant que chrétiens, basées sur l’Évangile, sur le Christ. J’aimerais vous laisser ces versets qui nous définissent mon mari et moi-même en tant qu’enfants de Dieu, et que nous partageons :

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3:16 (LSG)

« Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant » Apocalypse 1:8 (LSG)

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » Matthieu 28:19 (LSG)

Comme vous avez pu le constater, il s’agit d’un sujet qui mérite d’être traité plus en profondeur. Je vous ai partagé mon point de vue. N’hésitez pas à me donner le vôtre.

Que Dieu vous bénisse !


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4 comments

  1. Se marier avec un chrétien d’une autre confession n’est pas une décision à prendre a la légère puisque la vie rattrapera rapidement le couple : grandes différences confessionnelles, éducation des enfants, type de baptême, dans quelle église aller…
    Ça requiert de la prière, de la maturité, beaucoup de discussions pour appréhender les divergences. Lesquelles vais je accepter ? Jusqu’où puis je aller ? Et mon futur conjoint ?
    L’honnêteté est essentielle : Partir du principe que Dieu fera, ou que le conjoint changera est une approche périlleuse.
    Ça nécessite une grande ouverture d’esprit de la part de chacun, mais également une conception de la foi qui doit être similaire.
    Elle est le ciment du couple. Une force. Un travail constant.
    Discerner la volonté de Dieu avant de se marier est très important, tout autant que mûrir une réflexion honnête dans le couple à la lumière de sa parole avant un engagement de ce type.
    Ce n’est pas pour tout le monde 🙂

  2. Merci pour cette exhortation se message magnifique rempli de la présence de dieu ´j’aurais aimé échanger avec vous

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