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Travaillons ardemment à notre salut !

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Philippiens 2 : 12 « Ainsi, mes bien-aimés comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement » (Louis Segond).

Contrairement aux autres lettres où Paul se présente comme apôtre, dans celle-ci, Paul se révèle devant ses frères en tant quesclave du Christ (Philipiens 1 : 1). Paul, à travers ce verset, exhortait ses frères à redoubler d’ardeur, à chercher à manifester l’Esprit du Christ, en travaillant à leur propre salut. Particulièrement  qu’ils le fassent « avec crainte et tremblement ». Ainsi, nous avons à travailler sur notre propre salut, mais « c’est Dieu qui opère en nous le vouloir et le faire selon Son bon plaisir » (Philippiens 2 : 13 LSG). Comme le dit si bien Jésus dans ce verset: Jean 15 : 15 « sans Moi, vous ne pouvez rien faire ».

Qu’est ce que le salut? Qu’est-ce qu’implique le salut? Qu’est ce que l’obéissance et en quoi constitue-t-elle l’origine du salut? Nous tenterons d’apporter des réponses claires à chacune de ces questions.

Qu’est-ce que le salut ?

Le salut vient du mot hébreu yeshuwa’h qui signifie: délivrance, victoire, secours, sécurité, aide. Trois temps marquent notre salut en tant que chrétien: le salut passé ou sanctification positionnelle, le salut présent ou sanctification active et le salut futur qui est l’espérance de tout chrétien. Le salut passé est celui où nous avons été sauvés de la culpabilité et de la condamnation du péché (Romains 8 : 1). Le salut présent, quant à lui, est celui où nous sommes progressivement sauvés de l’habitude du péché ainsi que de sa domination (Romains 6 : 14-18). Pour finir, nous avons le salut futur qui sera le retour de notre Seigneur Jésus-Christ où nous serons délivrés de toute infirmité et rendus semblables à Christ (Romains 8 : 18-25). il n’y a pas toutefois trois saluts, mais un seul et unique salut en Christ-Jésus, dans ces différentes dimensions.

Nous comprenons mieux le verset de base, en particulier lorsque Paul nous dit: « travaillez à votre salut ». Il est vrai que nous avons été sauvés en franchissant la première étape (celle de la justification positionnelle), mais nous devons continuer à l’être quotidiennement de nos habitudes de péchés, de nos iniquités, de notre manque d’obéissance et de soumission envers Dieu. Ainsi, nous serons transportés de gloire en gloire pour obtenir notre salut final où nous pourrons pleinement manifester Christ en nous.

Qu’est-ce que le salut implique dans nos vies ?

Le salut est le mécanisme élaboré par Dieu, notre Père, afin de nous rapprocher de Lui. En effet, depuis que le péché a été introduit en l’homme, le cœur de l’homme s’est endurci. Nous le savons, il n’y a qu’une seule chose après laquelle le Seigneur ne cesse de soupirer: nos cœurs. Un jour, l’Esprit-Saint s’est révélé à Bill Johnson, le pasteur principal de Bethel Church en Californie. Le Seigneur lui disait ceci: « If you long for Me like I long for you, you will be satisfied » autrement dit:  « si tu Me désires tel que Je te désire, tu seras comblé ». Comment sommes-nous censés désirer Dieu aussi ardemment qu’Il nous désire ? Est-ce possible de désirer Dieu aussi intensément ? Oui. Simplement par l’Esprit. Le Saint-Esprit ainsi qu’une vie de sanctification rendent notre cœur assez fluide pour constituer un canal par lequel le Seigneur nous satisfait. Le Saint-Esprit, en se connectant à nous, fait monter un ardent désir vers Le Père qui, Lui, répond par la bénédiction.

Le salut implique pour nous un profond désintéressement de nos propres vies. Le péché laisse place à l’obéissance qui mène au salut; car l’obéissance, en elle-même, constitue la racine du salut.

Qu’est-ce que l’obéissance ?

L‘obéissance semble, pour certains d’entre nous, être un sujet de tristesse. Elle constitue une grande source d’interrogation pour ceux d’entre nous qui ont intégré certaines des valeurs de ce monde telle que la rébellion ou la contestation. Face à l’obéissance, nous tombons parfois dans la négociation avec Dieu ou dans l’incompréhension totale.

Avant toute chose, nous obéissons par amour et par dévotion pour Dieu. C’est l’amour qui pousse chacun d’entre nous à nous soumettre à la Parole donnée par l’Eternel.

Ensuite, notons qu’obéir demande une totale renonciation de soi. Nous voulons de tout notre cœur, être des canaux par lesquels le Seigneur libère des âmes, mais lorsqu’il s’agit de passer à l’action, il y a de la résistance. Comme pour dire à Dieu: « franchement, je ne suis pas sûr que Tu puisses mieux faire que moi ». Douter c’est remettre en cause l’autorité divine. Lorsqu’arrive le moment d’obéir, combien parmi nous ont des difficultés à se laisser utiliser?

Il y a quelques mois, je priais pour que le Seigneur commence à faire de moi une réponse aux prières de ceux qui m’entourent. Lorsqu’est venu le moment d’obéir, de mes pensées se sont soulevées des questions comme «  Et si c’était ma chair ? » ou « Et si je n’étais pas prête ? » ou encore «  Est-ce réellement le Saint-Esprit ? ». Toutes ces questions m’ont fait renoncer à obéir. J’attendais un signe, ce qui m’a poussé à ignorer la conviction que l’Esprit-Saint avait déjà déposée dans mon cœur. Nous voulons être des réponses, mais nous ne sommes pas prêts à sortir de notre zone de confort. Paul se qualifie comme étant un « esclave de Christ » devant ses frères. Quelle marge de liberté un esclave est-il censé avoir ? Aucune!

Suite à cette expérience, un frère m’a dit ceci: « si tu veux savoir si c’est Dieu, fais-le ». Il n’y a aucune autre meilleure manière d’être sûr. Ne permettons pas au doute, ou à l’incompréhension de constituer une barrière à notre marche avec le Christ, écoutons la voix du Saint-Esprit qui nous donnera de discerner ce qui est de Dieu de ce qui ne l’est pas.

En quoi l’obéissance constitue-t-elle la racine du salut ?

La racine est la base, le fondement, l’origine.

Marc 4 : 17 « Mais ils n’ont pas de racine en eux-mêmes, ils manquent de persistance, et, quand survient une tribulation ou une persécution à cause de la Parole, ils y trouvent une occasion de chute. » (Louis Second)

L’obéissance, la soumission sont autant de caractères que nous devons garder et sur lesquels nous devons travailler au quotidien. Le salut sur lequel nous devons travailler est celui que nous entretenons chaque jour jusqu’au retour du Christ. Celui qui fera de nous des « vierges sages » selon Matthieu 25 : 2-10. L’obéissance conduit au salut. Ce salut que nous devons entretenir nuit et jour. Il est vrai que nous avons été sauvés par grâce une première fois. Mais, nous devons cependant continuer à l’être en entretenant cette grâce. Le salut dont il s’agit ici signifie délivrance. En effet, il faudrait que nous soyons délivrés de notre habitude de péché en croissant en obéissance.

1 Corinthiens : « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres » ( Louis Segond).

Comment réagir face à une telle parole ? Faut-il fuir ? Faut-il la rejeter ? La seule chose à faire est de soumettre nos difficultés et nos challenges au Saint-Esprit afin de Lui permettre de les transformer. Là où il manque de la sagesse, de la soumission, du renoncement de soi, Il nous fait passer par des épreuves (eh oui !). L’obéissance ne vient pas automatiquement. Elle n’est pas le résultat notre salut (le salut passé) mais elle est celui de notre marche quotidienne avec Jésus-Christ, de notre volonté à Lui ressembler, de notre espérance en Sa proche venue.

En conclusion, retenons que l’Éternel est un Dieu sans pareil. Il n’y a pas Son semblable au milieu des hommes. Par Amour pour Ses enfants, Il a mis au point un mécanisme par lequel Ses enfants, autrefois éloignés, pourront revenir à Lui. Nous aussi, après avoir été sauvés, nous restons auprès de Lui. Une  chose demeure importante: l’obéissance. Travaillons ainsi à notre Salut, afin qu’en plus du Salut, nous ayons part aux récompenses éternelles, dans la félicité céleste.

Pour finir, prenons Josué 22 : 5 « Aimez l’Eternel, votre Dieu, marchez dans toutes Ses voies, gardez Ses commandements, attachez-vous à Lui, et servez-Le de tout votre cœur et de toute votre âme » ( Louis Segond), comme boussole.

Que les grâces de l’Éternel abondent continuellement dans nos vies. Que l’Esprit-Saint nous fasse grandir en obéissance, en espérance et en sagesse afin de constituer des vases prêts à Le servir. Amen.


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