3 leçons à tirer de la mort d’Uzza

2 Samuel 6: 6-7 (LSG) : « Lorsqu’ils furent arrivés à l’aire de Nacon, Uzza étendit sa main vers l’arche de Dieu et la saisit, parce que les bœufs la faisaient pencher. la colère de l’Eternel s’enflamma contre Uzza, et Dieu le frappa sur place à cause de sa faute. Uzza mourut là, près de l’arche de Dieu. »

En lisant ce passage, nous sommes certainement choqués de la mort tragique d’Uzza.

Par là, nous percevons deux réalités claires qui découlent de ce verset, d’abord la naïveté d’ Uzza qui s’attire la colère divine pour avoir posé un acte interdit, ensuite la connaissance parfaite que nous devons avoir de notre place dans le service pour Dieu.

La familiarité d’avec les choses de Dieu est très souvent fatale

L’arche de l’alliance représentait le symbole fort de l’alliance entre Dieu et le peuple d’Israël, mais c’était aussi le signe de Sa présence continue auprès de Son peuple. Selon la loi, seuls les fils lévites, descendants de Jacob, étaient habiletés à effectuer tout transport de l’arche selon un procédé particulier et après sanctification. Cela était établi et connu de tous.

Nombres 3:12 (LSG) : « Voici, j’ai pris les Lévites du milieu des enfants d’Israël, à la place de tous les premiers-nés, des premiers-nés des enfants d’Israël ; et les Lévites m’appartiendront. »

Uzza, personnage principal du verset, était le fils d’Abinadab selon les Saintes Écritures. Il était déjà habitué à la présence de l’arche vu qu’elle a séjourné chez eux longtemps avant d’être transportée dans la cité de David selon que nous le révèle 1 Samuel 7 : 1-2 (LSG) :

« Les gens de Kirjath-Jearim vinrent, et firent monter l’arche de l’Eternel ; ils la conduisirent dans la maison d’Abinadab, sur la colline, et ils consacrèrent son fils Éléazar pour garder l’arche de l’Eternel. Il s’était passé bien du temps depuis le jour où l’arche avait été déposée à Kirjath-Jearim. Vingt années s’étaient écoulées. Alors toute la maison d’Israel poussa des gémissements vers l’Eternel. »

Certainement, il s’est donc trop familiarisé au point d’oublier que seules les personnes consacrées avaient le droit d’y toucher. Il s’est donc malheureusement attiré la colère divine pour avoir toucher l’arche, qui ne représentait pas seulement Dieu, mais était Dieu, un Dieu Saint, pur, qui hait l’iniquité et le péché.

1 Samuel 6 : 19 (LSG) : « L’Éternel frappa les gens de Beth-Schémesch, lorsqu’ils regardèrent l’arche de l’Éternel; il frappa [cinquante mille] soixante-dix hommes parmi le peuple. Et le peuple fut dans la désolation, parce que l’Éternel l’avait frappé d’une grande plaie. »

Uzza avait  donc violé la consigne, et Dieu étant un Dieu Saint, sans faute, ne pouvait laisser passer un tel acte, aussi inconscient qu’il soit.

Cela nous montre encore plus loin que Dieu n’a pas besoin d’un coup de pouce de notre part pour résoudre une situation. C’est l’attitude que nous avons régulièrement, nous engageons Dieu pour un défi et en même temps, nous cherchons des alternatives au cas où Il serait en retard.

C’est donc une justice divine qui s’est abattu sur Uzza car elle a trait aux attributs saints de Dieu qui ne peut tolérer l’iniquité comme ce fut le cas avec deux des fils d’Aaron dans Lévitique 10 : 1-2 (LSG) :

« Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus ; ils apportèrent devant l’Eternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. Alors le feu sortit de devant l’Eternel, et les consuma. Ils moururent devant l’Eternel. »

Faisons donc attention à nous familiariser aux choses de Dieu et même à Sa personne.

La consécration est la condition sinequanon à tout service à Dieu

Une autre grande leçon que nous pouvons tirer de l’histoire d’Uzza c’est celle de connaître notre place dans la maison de Dieu. Comme Uzza, ne nous égarons pas à rendre un ministère lorsque l’Esprit Saint ne nous y a pas appelé et surtout si nous n’avons pas reçu l’onction nécessaire pour le faire, car nous courrons à notre perte.

Uzza n’était pas de la famille des Lévites, choisie par Dieu pour Lui rendre un culte agréable. Il en est de même aujourd’hui. Chacun de nous a un rôle précis à jouer dans le service pour Dieu et nous ne devons pas perdre de vue que les bonnes intentions envers Dieu ne remplacent pas l’obéissance totale que nous devons à Dieu.

Ce serait une erreur monumentale de penser que l’on peut désobéir à Dieu en Le servant et être bénis. Nous ne devons donc pas faire ce qui nous plait lorsque nous sommes Ses enfants, mais nous soumettre à Sa pleine volonté.

Nous devons donc connaître notre véritable place dans l’église, car servir sans onction produit la mort.

Dieu n’a pas besoin d’aide

Une autre erreur monumentale commise par Uzza est qu’il a oublié la toute puissance de Dieu; il a oublié que notre Dieu est suffisamment capable d’empêcher Son arche de trébucher. Il s’est certainement dit que Dieu ne pouvait pas Lui-même Se sortir de cette situation délicate et il s’est attiré la colère de Dieu. Ceci simplement parce qu’il a oublié que Dieu est infiniment grand et puissant.

Il y a plusieurs situations dans lesquelles l’on s’est retrouvé en train de chercher à donner un coup de main à Dieu de façon consciente ou inconsciente. Parfois c’est une difficulté financière énorme, nous avons une lourde dette à solder, un contrat à financer. Nous avons soumis la requête au Père céleste et nous savons qu’Il répond en Son temps.

Seulement l’attente devient longue, harassante alors pour y pallier, on contracte d’autres prêts, on demande de l’aide, on cherche un ami qui nous aidera le temps que Dieu nous vienne en aide. Malheureusement, le Dieu Puissant ne se fait pas aider, Il est Jehovah Jireh, Celui qui pourvoit. Et même dans les situations extrêmes, de façon extraordinaire, Il agit en révélant au monde Son immensité et Sa grandeur.

En somme, la véritable marche chrétienne est un réel challenge de tous les jours, elle se fait dans une obéissance sans tâche, et rassurons nous toujours de nous sanctifier avant d’entrer dans la très sainte présence de notre Dieu. Et si nous venons à Lui souillés, plein d’orgueil, et que nous voulons Le toucher, rappelons-nous d’Uzza et du risque que  nous courons.