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6 Types de blessures émotionnelles dont nous guérit le Seigneur Jésus

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Psaumes 147 : 3 (LSG) : « Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, Et il panse leurs blessures. »

Durant Son séjour sur terre, et jusqu’à la Croix du Calvaire, le Seigneur Jésus-Christ, avant d’être élevé, a eu à subir pour nos fautes, toutes les principales blessures émotionnelles que nous connaissons. Souvenons-nous-en. Cela devrait nous interpeller, nous sensibiliser à la cause de l’Evangile. Réalisons ce que Christ fait chair, notre Sauveur bien-aimé, a eu à supporter par amour pour nous à cause de nos péchés.

Et compatissons à cette souffrance, suffisamment pour nous dissuader de persévérer dans le péché. N’oublions pas qu’à la souffrance morale s’est ajoutée la souffrance physique : Ses mains et Ses pieds notamment, ont été percés et Il fut également fouetté.

Nous ne sommes donc pas obligés de subir ces blessures émotionnelles pour toujours, car Christ s’en est chargé pour nous à la Croix ; et Il est capable de nous en guérir. Lorsqu’on vient au Seigneur, lorsqu’on est racheté, même si nous sommes peu à peu délivrés de certains péchés, nous ne sommes pas pour autant d’office guéris de toutes nos blessures émotionnelles.

Sans plus attendre, voici quelques versets illustrant les principales blessures.

1/ La trahison

Matthieu 26 : 14-15 (LSG) : « Alors l’un des douze, appelé Judas Iscariot, alla vers les principaux sacrificateurs, et dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. »

Le Maître Jésus-Christ, en prélude à la crucifixion, a été trahi par l’un de Ses apôtres, Judas. De manière à ce que l’œuvre glorieuse et salutaire de la Croix s’accomplisse.

Christ subit la trahison, afin que nous ayons part en échange, à Sa fidélité et Sa loyauté envers nous. Fidélité à Sa Parole, à Ses promesses notamment et dans Son amour pour nous.

2/ Le rejet

Marc 14 : 71-72 (LSG) : « Alors il commença à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. Aussitôt, pour la seconde fois, le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et en y réfléchissant, il pleurait. »

Jésus, comme annoncé, S’est vu être rejeté et renié avant la Croix par Pierre, Son disciple pourtant le plus zélé. Il a souffert du rejet, afin que nous obtenions, en venant à Lui, la faveur du Père, que nous soyons acceptés dans Son Royaume.

3/ L’abandon

Matthieu 27 : 46 (LSG) : « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachtani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Voici le Fils unique et pourtant chéri de Dieu, se désolant sur la Croix, d’être abandonné pour un temps dans le jardin de Gethsémani, par Son propre et unique Père, Son pilier, Son point de repère. Quelle solitude et quel désespoir ! Notre courageux Sauveur a eu à souffrir cela, afin que nous ayons part au soutien infaillible du Dieu Trinitaire. Lequel, tout au long de notre marche chrétienne, nous soutiendra de Sa droite triomphante, lors de nos épreuves et faiblesses.

4/ L’injustice

Marc 15 : 28 (LSG) : « Ainsi fut accompli ce que dit l’Ecriture : Il a été mis au nombre des malfaiteurs. »

Jésus, le Sauveur et pourtant bienfaiteur de l’humanité ; l’Agneau sans tâche, injustement classé au rang des brigands, fut condamné à mort comme eux à la Croix, car telle était la pratique de l’époque. Et ce, afin que nous soyons justifiés devant Dieu, malgré nos péchés.

Grâce à l’œuvre à la Croix, l’œuvre d’expiation du péché, accomplie par Christ, l’Agneau innocent, nous sommes rendus justes devant Dieu.

5/ L’humiliation

Marc 15 : 29-30 (LSG) : « Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, en disant : Hé ! toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, en descendant de la croix ! »

Jean 19 : 23-24 (LSG) : « Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, […]. Ils prirent aussi sa tunique, […]. Cela arriva afin que s’accomplit cette parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes vêtements, Et ils ont tiré au sort ma tunique. Voilà ce que firent les soldats. »

Alors qu’Il était cloué sur la Croix, à souffrir physiquement, voilà que des passants injuriaient Christ et le provoquaient. De plus, les soldats qui L’avaient crucifié, se mirent à le dépouiller de tous Ses vêtements pour se les partager entre eux, humiliant ainsi Christ, alors nu à la Croix.

Peux-tu imaginer à ce moment, le degré de souffrance morale et physique que notre valeureux Rédempteur a eu à supporter ? Dans le dessein de nous rendre dignes, dignes de respect et d’honneur, devant Dieu et les Hommes. En particulier concernant le péché pouvant amener la honte et le déshonneur dans nos vies ; c’est cette honte que Christ a portée à notre place à la Croix.

6/ L’amertume

Matthieu 26 : 38 (LSG) : « Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi. »

Luc 22 : 42 (LSG) : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. »

Nous ne pouvons que compatir à l’amertume de notre Sauveur, mêlée de tristesse, d’angoisse, et de désespoir, sachant le triste sort qui Lui était réservé. Le dégoût ressenti à la vue de la coupe amère du péché de l’humanité. L’amertume, afin qu’en échange, nous ayons l’espérance en partage, en venant à Christ. L’espérance d’une vie meilleure, l’espérance de la délivrance et du salut, de telle sorte que notre joie en Lui soit parfaite.

C’était donc un petit tour d’horizon des principales blessures émotionnelles dont l’humanité est le plus souvent affligée. Mais Christ a le pouvoir de nous guérir. Honorons donc Dieu, en menant une marche chrétienne digne et respectueuse de l’œuvre à la Croix ; une vie de sanctification, en hommage au calvaire que Christ a daigné souffrir par compassion et par amour pour nous. 

Il n’y a pas que le péché qui constitue un frein à l’évolution de notre âme. Venir au Seigneur et être peu à peu délivrés de nos péchés ne suffisent  pas à la délivrance totale de l’âme. Nous devons également nous efforcer à identifier et à traiter nos blessures émotionnelles (et tout être humain en a !)

Celles-ci peuvent nuire à la croissance, à la guérison et à l’ascension de notre âme. Continuer à nourrir ou à nier ces blessures, ouvre une brèche aux démons, nous empêchant d’être nous-mêmes dans certaines situations. Cela contribuera à laisser un mauvais héritage à notre descendance, et pourra même à la longue, occasionner certaines maladies.

Hébreux 12 : 15 (LSG) : « Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. »

Regarder à l’intérieur de soi avec l’aide et l’assista,ce du saint-Esprit, être sensible et écouter son « enfant intérieur » qui souffre et qui demande à être libéré. Accepter de laisser remonter à la surface ces blessures, ces émotions, afin de pouvoir les évacuer et s’en libérer, est une étape nécessaire à notre guérison. Étape certes douloureuse, mais pour l’avoir moi-même expérimentée, je peux dire que le jeu en vaut vraiment la chandelle.

Demandons à Dieu de guérir et de restaurer notre cœur et notre âme.


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