Galates 5 : 17 : « Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. (Louis Second) »
On a déjà entendu la société dire que les recommandations bibliques étaient « has been » et inadaptées à notre époque. Qu’il faut faire évoluer nos mœurs et qu’il faut être « open-minded » (ouvert d’Esprit). Mais le problème avec le monde est qu’il est soumis aux vices. Et si le monde est soumis aux vices, pourquoi devrions-nous contenter de ce que le monde pense ? La société est dans le monde, c’est pourquoi nous devons taire nos oreilles à ses déviances. La Bible prend soin de nous rappeler que: « Eux, ils sont du monde; c’est pourquoi ils parlent d’après le monde, et le monde les écoute ». Si tu es de Dieu pourquoi te complaire à écouter le monde puisque tu n’en fais plus partie ?
Tout ce qui est « du monde » est inimitié contre Dieu et il est on ne peut plus normal de ne pas nous en fier. Si le monde dit du mal de notre Seigneur, ne nous attachons donc pas aux règles de ce monde car la société est changeante mais l’Eternel qui est le Dieu Souverain, est le même hier, aujourd’hui et pour toujours. Pourquoi le monde voudrait alors nous faire croire que l’Eternel est rabat-joie ? C’est en nous aveuglant que le malin nous déconnecte de notre héritage divin. Voilà pourquoi le monde encourage le péché, juge et dénigre les principes bibliques.
Dieu est bon et amour, Il est sans faille, voilà pourquoi Il met des limites afin que nous ne tombions pas dans de mauvais penchants. En ce sens, nous pouvons déjà comprendre que l’affirmation « Dieu nous interdit des choses » est une fausse assertion dans la mesure où l’Eternel ne fait que nous protéger de nous-mêmes, de notre chair qui est faible et avide, et du monde qui est sous le joug des vices dictés par Satan.
Ainsi est-il donc important de se dégager de la perception du monde qui est l’interdiction, pour distinguer clairement l’évidence, la portée divine: La protection. C’est parce que Dieu nous aime qu’Il crée des limites, de sorte à ce que nous prenions conscience de ce qui est saint de ce qui ne l’est pas, comme un parent qui veille à ce que son enfant ait une bonne éducation. De ce fait apparent, il est important de comprendre que le plaisir sans Jésus est un plaisir illusoire orchestré par l’ennemi afin de nous soumettre à la mort et nous éloigner de notre héritage divin. Avant de nous atteler à comprendre que Dieu n’est pas contre le plaisir.
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Un bonheur illusoire.
Le monde est partout où n’est pas Dieu. Tout ce qui n’est pas de Dieu est du monde. L’effervescence et la joie que nous pensons avoir dans le monde n’est que meurtrière car ce bonheur est vain, éphémère, perditif et meurtrier. C’est en cherchant à être autonome devant les commandements et les recommandations de Dieu que l’humanité s’est détournée de son identité, introduisant toutes sortes de vices en elle.
Les plaisirs de ce monde ne sont donc pas en réalité des plaisirs, ce sont des distractions qui ont un mirage de bonheur dans le but de nous tenir hors de portée de l’amour de Dieu, de nous maintenir dans le péché, dans le but de nous éloigner de notre destinée. En ce sens, il est écrit: « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ». Car si Dieu a un plan pour nous, Il ne peut cependant l’appliquer que si nous sommes prêts à Le laisser faire, à nous laisser guider.
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Dieu n’est pas contre le plaisir.
Dieu n’est pas contre le plaisir, Il crée un cadre propice afin que nous puissions jouir d’un bonheur parfait sans avoir à nous préoccuper d’éventuelles séquelles spirituelles. Se laisser emporter par des choses de ce monde, c’est manquer de discernement quant aux souffrances immenses dont elles seront les causes. Les plaisirs sont un cadeau de Dieu mais hors du cadre de prédilection qu’Il a instauré, ils deviennent des pièges de l’ennemi, car utilisés comme tactique par le diable afin de nous nuire.
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Dieu ne nous interdit rien.
Chrétiens, ne parlons-nous pas d’interdiction juste pour justifier le fait que nous voulons opérer comme le monde ? Nous devons nous demander: « Et maintenant, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Dieu (Galates 1 :10) ».
Dieu ne nous interdit aucun plaisir, Il se préoccupe de nous. Dieu ne s’est jamais imposé à nous tel un dictateur. Au contraire, Il nous a toujours laissé le libre-arbitre afin que nous ayons le choix de la vie ou de la mort. C’est en choisissant de Le laisser prendre le contrôle, qu’Il agit en notre faveur afin que nous ne soyons pas en proie au monde. Nous ne pouvons pas plaire à Dieu si nous recherchons constamment la reconnaissance des hommes dont la volonté est asservie au malin.
Nous avons accepté Jésus non seulement comme sauveur mais aussi comme Seigneur. Et Il est Seigneur de tout ou pas Seigneur du tout. Se soumettre délibérément à un maitre, c’est se faire disciple. Un disciple copie et suit les enseignements de son maitre, et nous avons l’exemple parfait de Jésus-Christ, le modèle d’excellence. Le discipolat suscite l’obéissance. Dieu ne nous contraint pas à l’obéissance, nous avons décidé de marcher selon Sa parole. En ce sens, nous devons Le servir avec amour et dévotion, car ce n’est pas sous la contrainte comme pour l’esclavage mais c’est par amour.
On ne peut pas parler d’interdiction quand on sait que Dieu n’utilise pas Sa puissance pour nous dominer, puisqu’il nous confère l’autorité de faire face à toutes les situations.
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Sortir de l’attachement du monde par le Saint-Esprit.
Galates 5 : 19 : « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution ».
C’est en nous soumettant aux principes du monde que nous causons notre propre chute. Dès lors, la protection nous parait comme une interdiction, dans la mesure où nous envions les choses de ce monde plutôt que se consacrer à jouir des choses d’en haut. Donc, nous devons sortir de l’attachement du monde pour celui du ciel, c’est en ce sens que nous allons prendre conscience de tout ce que Dieu met en œuvre afin de préserver nos vies et encourager notre croissance spirituelle. Il est écrit en Romains 12 :2 : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ». Cultivons donc la dépendance au Saint-Esprit « car tout ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Romains 8 :14).
En somme, nous retenons que Dieu ne nous interdit pas certaines choses. Il nous préserve juste du mal dont nous n’avons pas conscience. De même, on ne peut pas parler d’interdiction quand nous avons décidé de nous-mêmes et sans contrainte de nous donner à Lui. Si parmi nous certains ont l’impression de vivre de continuelles interdictions, c’est simplement parce qu’ils s’attèlent soit à plaire aux hommes soit à réclamer les plaisirs hors de l’environnement préétabli par Dieu. Il n’y a que Christ qui puisse satisfaire pleinement et véritablement nos âmes avilies, nos cœurs aliénés car Son amour est au-dessus de tout ce que la terre peut offrir. C’est par cet amour qu’Il est mort et ressuscité pour la rémission de nos péchés.
Par ailleurs, nous devons faire preuve de discernement et de patience. Pour ressentir le dégout du péché, nous devons cultiver la dépendance au Saint-Esprit. Profiter des plaisirs que Dieu a lui-même créés, suppose de patienter le temps de Dieu qui est le bon moment et surtout de demeurer dans la surface du cadre propice de Dieu pour que ces plaisirs ne se retournent pas contre nous, tels des venins qui paralysent notre avancée spirituelle.
Bonjour, j’aimerais connaître pourquoi DIEU interdit le Spiritisme.
Pourquoi Alan Kardec croyait-il en DIEU ?