Souvent, se faire plaisir suscite des réactions désagréables dans notre entourage. Certains pensent par exemple qu’au lieu de penser à nous, nous ferions mieux d’apporter de l’aide à une association, contribuer à aider des orphelins etc. Mais est-ce pour autant que se faire plaisir tire à de l’égocentrisme ? Voyons quelques définitions.
Le bien-être peut être défini comme étant tout ce qui contribue à une existence agréable ou encore l’état, l’humeur, la disposition agréable du corps et de l’esprit. Tandis que le terme égocentrisme désigne la tendance qu’un être a à ramener tout à lui, à se sentir comme le centre du monde.
Dès lors, penser à son bien-être, est-ce toujours de l’égocentrisme ? Autrement dit, n’est-il pas possible de penser à son confort, sans ramener tout à nous ?
Dans les lignes qui vont suivre, nous essayerons de lever le voile sur cette question afin de donner une réponse concrète à la problématique.
Prenons comme base Philippiens 2 : 4 (LSG) « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. » Il est tout à fait légitime de penser à son bien-être, comme nous dit la Bible, de considérer nos intérêts. Mais attention, que cela ne nous empêche pas de penser aussi aux autres. Dans ce passage, on pourrait dire: ne considère pas ‘’seulement’’ tes intérêts mais considère aussi ceux des autres. Le terme « aussi » nous appelle à considérer notre bien-être, mais également celui de ceux qui de notre entourage.
De plus, la définition du mot égocentrisme, nous dit que ce sont des personnes qui ramènent tout à elles et se croient être le centre du monde. Naturellement, si dans ton élan de recherche de bien-être, en plus de penser à toi, tu arrives à penser aux personnes autour de toi, tu ne figures pas dans cette catégorie de personnes.
Aussi, la Bible nous dit en Matthieu 7 : 12 (LSG) « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. » Nous aimerions tous qu’un matin, quelqu’un puisse nous faire une surprise agréable, mais pourquoi ne pas commencer à être cette personne qui rendra agréable la journée de quelqu’un ? En suscitant de la joie dans le cœur de notre collègue par exemple, implicitement, on suscite de la joie dans le nôtre. En réalité, notre bien-être passe souvent par des hommes comme nous, alors n’hésitons pas à être des distributeurs du bonheur.
Il est en effet possible qu’en pensant à notre bien-être, nous entrions dans l’égocentrisme. Mais nous avons vu tout au long de notre développement que penser à notre épanouissement ne fait pas toujours de nous des personnes égocentriques car il suffit, en plus de nous, de penser aussi aux autres. N’hésitons donc pas à nous faire plaisir mais veillons, car il est très facile de franchir la ligne qui nous sépare de l’égocentrisme.
Merci beaucoup Karl, que la grâce et le leadership de notre Seigneur Jésus-Christ soient ton partage.