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Jeûne chrétien, jeûne du monde : ce qu’il faut savoir !

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Luc 21 : 34 (LSG) : « Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste. »

De nos jours, on nous vante de plus en plus les mérites du jeûne alimentaire. Et ce, aussi bien chez les croyants de différentes religions (christianisme, islam, etc.) que dans le monde séculier. C’est un mode de vie qui séduit à cause de ses bienfaits sur la santé physique, mentale, mais aussi spirituelle.

Leurs objectifs sont différents

En tant que chrétiens, nous jeûnons, entre autres, car cela fait partie des moyens mis à notre disposition par la Parole de Dieu pour mortifier la chair et nous rapprocher de Dieu.

De même qu’il aide à assurer la réussite de notre marche chrétienne. Selon ce que Dieu nous met à cœur, le jeûne est le plus souvent accompagné de la prière pour rechercher la face de Dieu. Une manière de mieux s’approcher de Lui et de L’entendre, d’obtenir une direction, une réponse, mais aussi afin d’expérimenter certaines délivrances et guérisons.

Matthieu 17 : 21 (LSG) : « Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne. »

Dans le monde, on jeûne pour se détoxifier; mais encore pour maintenir la forme, veiller au bien-être, et même pour lutter contre certaines maladies – j’ai pu lire des témoignages édifiants de personnes ayant guéri de certains problèmes de santé même chroniques et dits « incurables » grâce au jeûne – en optant pour un certain type : intermittent, total, partiel, etc.

Aujourd’hui, les bienfaits du jeûne sont de plus en plus indéniables. On peut se référer à ces nombreux témoignages sur la santé, aux études réalisées, ainsi qu’aux témoignages des croyants quant aux bienfaits spirituels.

Tout cela est bien beau, mais il y a une chose sur laquelle on ne nous enseigne pas suffisamment à mon sens : c’est l’après-jeûne. Essentiellement, comment bien couper un jeûne.

La reprise après le jeûne doit être contrôlée

Il m’est arrivé récemment d’entendre des anecdotes assez effroyables concernant des jeûnes mal « coupés », c’est dire si l’ignorance « tue », au sens littéral du terme.

En effet, j’ai eu l’occasion d’entendre des hommes de Dieu, que j’ai l’habitude de suivre sur les réseaux sociaux, rapporter qu’une connaissance à eux avait commis l’imprudence de couper son jeûne de manière trop brutale. Par le fait d’ingérer dès le premier jour un plat trop riche, gras, généreux avec de la viande, au restaurant me semble-t-il. Cela a malheureusement été fatal pour cette personne.

Consommer une importante quantité de nourriture dès le premier jour, qui plus est, trop riche et solide, peut fragiliser les intestins. Ou de surcroît occasionner des malaises digestifs, de la diarrhée, ou d’autres maux du type occlusions intestinales ; voire un éclatement de certains organes du système digestif… Et là, c’est le drame…

Osée 4 : 6 (LSG) : « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. »

La raison pour laquelle je souhaitais partager ce court article, c’est pour attirer l’attention sur les dangers que peut engendrer un jeûne mal interrompu. Avec pour objectif d’éviter des morts tragiques et prématurées (heureusement, assez rares à ma connaissance) ou des problèmes de santé.

La reprise de l’alimentation doit être progressive, d’autant plus si l’on sort d’un jeûne de longue durée.

En règle générale, il est recommandé de reprendre avec des aliments liquides, mous, à ingérer lentement pour ne pas brutaliser le système digestif. On inclura des aliments plus solides, comme la viande, seulement le lendemain ou le surlendemain selon la longévité ou non du jeûne. De plus, en vrai bon chrétien, nous devrions recommander à Dieu en prière la fin du jeûne, de sorte qu’elle se passe dans les meilleures conditions qui soient.

Pour plus de détails, je peux te conseiller un ouvrage que j’ai eu à consulter, et que je trouve simple, clair et complet, intitulé “La puissance du jeûne”, du pasteur Daniel VINDIGNI, et via le site web www.salutpourlemonde.com.

Restons en alerte dans les derniers temps. L’ennemi de nos âmes rôde et est prêt à utiliser sournoisement toute chose de la vie courante pour nous atteindre, et en l’occurrence la nourriture. En effet, il peut affecter la santé physique, mentale et spirituelle, pour affaiblir l’âme, la volonté, la vie de prière.

En outre, certains des aliments et parfois même des boissons, peuvent être pollués, souillés spirituellement, et même envoûtés. Eh oui ! Il est dans notre intérêt, à nous, enfants de Dieu, non seulement de prier avant d’ingérer quelque chose, mais aussi de jeûner régulièrement afin de nous détoxifier et de protéger notre santé physique et spirituelle.

Par ailleurs, s’alimenter et s’abreuver sainement empêcheront l’ennemi de nous affaiblir et d’avoir une emprise quelconque sur nous par ce biais. Bref, pour notre sanctification, jeûnons souvent, soyons sobres jusqu’au retour de Christ.

Selon ce qu’il est écrit en Luc 21 : 34, nous ignorons la date de Son retour. Il ne faudrait surtout pas que cela tombe un jour où nous aurons versé dans des excès de table censés nous alourdir et éteindre spirituellement. Veillons et soyons sobres les amis.

Apocalypse 22 : 11 (LSG) : « […] et que celui qui est saint se sanctifie encore. »

Ainsi s’achève cet article, en espérant qu’il t’aura édifié.


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