Parfois la vie avance vite, trop vite. Nous stressons, nous étouffons et sans avoir pris garde, nous tombons et glissons loin, très loin du plan de Dieu pour notre vie. Comment faire pour y pallier, pour éviter cela ?
Peut-être n’avez-vous pas remarqué, mais je n’ai pas écrit depuis quelques mois. Je voulais, ô cela oui, je le voulais… Mais je ne pouvais pas. Non pas que je manquais d’idées (ça non !), mais j’étouffais par un trop plein d’activités.
Prise entre mes études de ministre de la Parole, les coachings privés, de groupes, la création de mes produits digitaux, les conférences, les demandes des gens, de ma famille, des enfants, de la société, du ministère… de la vie… je sombrais peu à peu dans l’esclavage. Vous reconnaissez-vous ici ? Si oui, croyez bien que je comprends.
J’ai continué jusqu’à sentir mon corps, ce merveilleux temple de l’Esprit-Saint, se gorger d’acide, avoir des muscles raidis et les tempes me faisant mal… Que se passait-il ? Oui, je sais, j’en prenais trop sur moi…. Mais pourtant, il me semblait que je faisais ce qui est en lien avec mon appel. Oui, en effet, mais j’en faisais trop pareil car il me manquait une donnée précieuse…
Reconnaître ma saison.
Ecclésiaste 3.1-11 : « Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose sous le ciel. 2 Il y a un temps pour enfanter[a] et un temps pour mourir, un temps pour planter, et un temps pour arracher le plant, 3 un temps pour abattre[b] et un temps pour soigner, un temps pour démolir et un temps pour construire. 4 Il y a aussi un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser, 5 un temps pour jeter des pierres et un temps pour en ramasser, un temps pour prendre dans ses bras et un temps pour s’éloigner de ceux que l’on prend dans ses bras.
6 Il y a un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour conserver et un temps pour jeter, 7 un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour garder le silence et un temps pour parler, 8 un temps pour aimer et un temps pour haïr, un temps de guerre et un temps de paix.
9 Quel avantage celui qui travaille retire-t-il de la peine qu’il se donne? 10 J’ai considéré les occupations auxquelles Dieu impose aux hommes de s’appliquer. 11 Dieu fait toute chose belle en son temps. »
Et la dernière phrase est cruciale… En SON temps…
Dans un des coachings de groupe que je donne en ligne, je parle de l’importance de comprendre le processus et de la nécessité de revenir à la base de Son amour, de Sa volonté pour nous.
Il y a quelques temps maintenant, j’ai eu à cœur de prendre une journée juste dans Sa présence. J’ai pris off ce jour-là, sans cellulaire, ni ordi, un jeudi, loin de mon entreprise, de mon ministère, de mon époux et de mes enfants. Je sentais la nécessité d’être au « spa divin ». Une journée, de l’aube au crépuscule sans boire ni manger, juste avec LUI. Et quelle bénédiction ce fut. Bien sûr, je ne vous partagerai pas tout, mais une de nos discussions avec le Saint-Esprit fut sur le fait de reconnaître ma saison, la saison qu’IL veut pour chacun de nous afin que nous restions dans SON repos et réellement libre.
Jean 8.36 : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. »
Ce verset parle du Salut et du fait que nous quittions notre statut d’esclave. Sauf que lorsque nous sommes « hors saisons » nous nous remettons sous un joug qui n’est pas le Sien… Nous redevons esclaves.
Matthieu 11.29-30 : « Prenez Mon joug sur vous et recevez Mes instructions, car Je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. 30Car Mon joug est doux, et Mon fardeau léger. »
À force de faire un million de choses, nous perdons le point crucial de tout cela : Jésus, Sa présence, les âmes, Son plan pour elles au travers de nous.
À la suite du « spa divin », j’ai pris un temps de réflexion afin de regarder les réelles priorités de Son plan pour moi et la saison qui s’y accordait. J’ai pris le temps de regarder, sentir, reconnaître cette saison si particulière et si incroyable. Mais comme chaque saison naturelle, les saisons spirituelles demandent certaines actions :
– Quitter certaines choses qui ne correspondent pas au plan.
– Embrasser de nouvelles choses que nous ne connaissons pas.
– Maintenir des choses actuelles afin de les solidifier et de les approfondir dans le but de les rendre conformes à Sa volonté.
– Être renouvelé(e).
– Se détacher de nos émotions, de nos peurs, de nos blessures afin de continuer cette splendide transformation réalisée et accomplie par Sa grâce et non par nos efforts.
– Apprendre à vivre dans Son repos en tout temps (le fameux point).
J’ai donc dû cesser certaines de mes activités ministérielles et professionnelles afin de me concentrer sur l’essentiel, dont vous, mes chers amis. J’ai cessé les coachings privés afin de me consacrer aux coachings de groupe, aux conférences, webinaires ainsi qu’à l’écriture de mes livres. J’ai embrassé le fait de refuser de participer à des événements afin de rester dans Sa paix et dans Son repos. Puis j’ai pris la décision de me mettre à l’écart jusqu’à ce que le Seigneur me porte dans une nouvelle saison. Et pour finir, j’ai dit « oui » à mon appel de ministre. Ai-je eu peur de ce que j’avais à perdre ? Pendant un cours instant, oui, je suis humaine et imparfaite. Puis à partir de ce moment une paix incroyable m’a saisie et j’œuvre chaque jour à y rester.
Je veux vous encourager à faire le point sur votre saison, à la découvrir pleinement, vous permettant ainsi de revenir dans Son repos, dans le plein focus de Sa volonté :
Matthieu 6.33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »
Bonjour,
Je me retrouve totalement dans la description que vous faites et je reconnais que le trop plein d’activité m’épuise. Mais je culpabilise beaucoup car j’ai l’impression de ne pas faire le travail tout en n’arrivant pas à me consacrer à lui.
Comment faites-vous le ménage ?