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Comment faire face au rejet ?

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Le rejet a toujours été considéré comme étant la blessure émotionnelle la plus profonde que l’on puisse avoir durant toute une vie. C’est un sentiment que le diable utilise souvent pour nous déstabiliser, nous détruire intérieurement, petit à petit. C’est un sentiment qui entraîne des conséquences néfastes, susceptibles de nous plonger dans la dépression totale, et certaines fois, à remonter jusqu’aux difficultés rencontrées au cours de notre enfance.

Certains disent que le sentiment de rejet naît des blessures de l’enfance, des phrases que disent parfois certains parents à leurs enfants, sans véritablement en mesurer les conséquences. Des déclarations du genre: « Personne ne t’aime« , « Personne ne voudra de toi« ,  » Tu es un accident de la nature« , « Tu ne pourras pas faire grand-chose de ta vie« , etc.

Ce sont des phrases blessantes et mensongères, que nous devons tous éviter de prononcer, surtout à l’égard de nos propres enfants car à l’intérieur d’eux, elles peuvent causer des graves dégâts et blessures. Ces enfants vont commencer à construire un mur autour d’eux, et en grandissant, ils peuvent devenir très solitaires, manquant de confiance totale en eux-mêmes, cherchant constamment l’approbation de tous car au fond d’eux, il y a une sorte de vide qu’il faudrait à tout prix combler.

Mais devrait-il en être ainsi ? Que dit la Parole de Dieu ?

Jérémie 1 : 5 (LSG) « Avant que Je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, Je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, Je t’avais consacré… »

La Parole de Dieu est véritable car Dieu ne peut mentir. Si dans Sa Parole, Il te dit qu’Il te connaissait et qu’il t’avait choisi, eh bien, sache que c’est la vérité et crois-y les yeux fermés. Tu n’est donc pas un accident de la nature. Le problème qui se pose parfois c’est que, quel que soit le niveau de vérité que contient la Bible, les enfants vont toujours croire en premier à ce que disent leurs parents, simplement parce qu’ils ont une confiance aveugle en eux. Et puis, il faut se le dire, c’est à leurs paroles qu’ils sont premièrement exposés. Donc, en tant que parents ou responsables des enfants, nous devons faire bien attention à ce que nous disons à nos enfants, car nos paroles ont des conséquences positives ou négatives sur leurs vies.

Ce n’est pas une expérience à pratiquer certes, mais si tu regardes quelqu’un dans ton entourage qui répète sans cesse à son enfant qu’il n’a pas été désiré, qu’on n’a jamais voulu de lui, etc.; tu est aux premières loges pour constater combien cet enfant grandira dans la solitude, au risque de devenir même plus tard une personne très amère et désagréable. Simplement parce qu’il vivra avec le sentiment d’être rejeté, et il rejettera tous les autres aussi, en retour.

Le rejet, que ce soit en amour, en amitié ou dans une relation quelconque n’a jamais été une partie de plaisir pour qui que ce soit. Malheureusement, il fait partie de la vie. C’est un des sentiments que nous ne pouvons pas éviter. Cela nous tombe souvent dessus, c’est pourquoi nous parlons très souvent du rejet subi.

Donc, si nous ne pouvons pas y échapper, que devons-nous faire alors ? Fuir ce sentiment ou y faire face ? Comment pouvons surmonter le rejet ?

Comment s’y prendre ?

Le premier réflexe d’une personne venant d’être blessée est évidemment de fuir. Pour elle, faire face à tout cela, serait comme enfoncer le couteau dans la plaie. Ce qui risque de lui faire encore atrocement mal. Du coup, elle préfèrera cacher cette blessure.

Mais, comment pouvons-nous trouver la guérison si nous refusons de parler de notre maladie, de ce qui nous ronge de l’intérieur ? Ce ne sera pas possible. Il faut être en mesure d’accepter la réalité parce que, comme toute autre maladie, c’est le premier pas vers la guérison. Admets que tu ne vas pas bien, qu’il y a une plaie béante en toi, qui a besoin d’être soignée, reconnais qu’il te faut des médicaments… Je sais que cela ne pourra pas se faire du jour au lendemain, parce qu’il y a comme quelque chose de cassée à l’intérieur de toi. Aussi, cela va demander du temps pour la restauration…

  • Pardonner.

Si tu veux vraiment être guéri(e), tu dois commencer par te pardonner pour pouvoir ensuite pardonner aux autres. Le pardon est important dans ce processus parce qu’il libère. Quand tu ne pardonnes pas, tu te bloques toi-même, tu bloques ta guérison et tu bloques ton avancement. Trouve-toi une raison de pardonner à la personne qui t’a blessé(e): peut-être qu’elle n’en avait pas conscience, peut-être qu’il ne s’agissait pas vraiment d’un rejet, etc… et par dessus tout, notre Père Céleste nous demande de pardonner à tous ceux qui nous offensent (Luc 17:4).

Et il ne faut pas non plus confondre le fait d’être vraiment rejeté(e) et le fait de se sentir bien dans la peau d’une personne rejetée. En effet, bien qu’il y ait des rejets qui sautent aux yeux, la plupart du temps, nous avons aussi tendance à mélanger les choses.

À titre d’exemple: si tu invites quelqu’un à une fête d’anniversaire et qu’il te dit non, ça ne veut pas dire pour autant qu’il te rejette. Il peut rejeter l’invitation soit parce que tu lui en as parlé trop tardivement, ou soit parce qu’il a trop de choses à faire le même jour. Il peut aussi rejeter parce qu’il a un malaise, et qu’il ne peut vraiment pas honorer ton invitation. Alors en réalité, cela n’a rien de personnel.

  • Oser en parler.

La deuxième chose à faire quand tu te sens rejeté(e), c’est d’en discuter avec quelqu’un; et pourquoi pas avec Dieu ?

Il est nécessaire d’avoir un(e) ami(e) avec qui tu peux discuter, quelqu’un en qui tu peux avoir confiance. Mais lorsque tu as été brisé(e) et que ta blessure est encore fraîche, tu vas avoir du mal à te confier aux gens. Si c’est ton cas, tu peux faire de Jésus ton ami, dis-Lui tout. Non seulement Il te dira en toute sincérité ce qui n’a pas marché mais plus encore, Il pourra te redonner confiance en toi et te rassurer. Donc, au lieu de te plaindre sans cesse, au lieu de pleurer 7j/7 et de perdre confiance en toi; va vers Lui et Il te dira sûrement que, peu importe ce que les gens pensent ou disent sur toi et à ton sujet; en Lui, tu es complet(e) et grâce à Ses meurtrissures, tu es guéri(e).

  • Accepter d’avancer.

Troisième chose, il faut accepter que tu ne peux plus revenir en arrière. Si tu acceptes cette réalité, tu pourras mieux avancer. Si les choses n’ont pas marché dans cette relation, dans ce travail ou dans cette aventure par la grâce de Dieu, tu trouveras mieux. Sur le moment, tu peux pleurer… mais demande-toi si cela n’était pas dans Sa volonté pour toi.

Et si ce n’était que de l’expérience ou juste une formation pour te faire grandir ? Aujourd’hui, tu peux toujours te dire qu’on n’avait pas voulu de toi, qu’on t’a rejeté(e) mais plus tard, tu vas remercier le Seigneur pour cela. Souviens-toi qu’Il peut accomplir des merveilles dans ta vie, et donc les choses vont marcher une prochaine fois car Dieu est fidèle.

  • Ne pas laisser le rejet contrôler ton futur.

Voici le dernier point important: tu ne peux plus rien changer à ton passé. Cette histoire, c’est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, tu n’es plus la même personne et donc ne sois plus amer(e) à cause de ces blessures. Autrefois, tu n’avais aucune confiance en toi mais à partir de maintenant, crois-en Dieu et poursuis tes objectifs. Ce n’est pas parce que ça n’a pas marché autrefois que ça ne marchera pas non plus aujourd’hui. N’écoute plus les critiques destructives, mais écoute de préférence les paroles d’amour de ton Papa Céleste. Contente-toi d’être aimé(e) par Lui, contente-toi d’être Sa nouvelle version de toi. Ne sois plus cette personne qui possède une faible estime d’elle-même; sois plutôt une personne qui croit en elle, qui croit en Sa guérison et surtout, qui croît que Dieu peut restaurer complètement sa vie.

Jérémie 30 : 17 (Version Semeur) « … Je ferai venir ta guérison, Je soignerai tes plaies, l’Éternel le déclare, toi qu’on appelle “Rejetée”… ».


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2 comments

  1. Chrétienne convertie, à 74 ans je continue à me sentir rejetée mes parents ne m’ayant pas voulu enfant d’un adultère, j’ai décidé d’écrire mon autobiographie pour laisser l’enfant en moi, s’exprimer. Dieu m’a dit, il y’a toujours des épines en toi. Je converse beaucoup avec La douce Voix Intérieure qui m’a sauvée la vie tant de fois. Je pense que j’ai choisi la bonne solution car j’ai subi des cascades de rejets. Cela ne m’empêche pas d’adorer mon Jésus mais je ne supporte plus mes crises d’hyperphagie, manger ses émotions.
    Dieu m’a donné le don d’écriture et si je suis publiée cet argent sera pour les enfants maltraités. Jésus ayant tout payé pour ma liberté, je ne veux pas un centime.
    Que Dieu vous bénisse, je suis tombée juste sur le message qui me fallait aujourd’hui. Vous croyez au hasard???
    J’attends de voir mes factures pour faire un don mensuel car vos messages sont justes et pas de condamnation.

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