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Comment grandir dans le fruit de la bonté ?

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Dans Matthieu 5 : 5-8 (LSG), il est écrit : « Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre !… Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! »

On ne peut pas dissocier la vie chrétienne de la bonté ou de la bienveillance. Dans le monde, si l’on se dit chrétien, on doit faire preuve d’une bonté véritable, c’est par cette qualité que les païens nous différencient et nous détectent, et celle-ci ne doit pas être momentanée, mais plutôt perpétuelle et continuelle.

Sache que ta bonté est une semence

S’il y a des choses que le diable combat avec beaucoup d’énergie, la bonté en fait partie, parce qu’il sait parfaitement que lorsque nous faisons le bien, il y a un royaume qui perd et un autre qui gagne.

Dans Galates 6 : 9 (LSG), il est écrit : « Ne nous lassons pas de faire le bien, car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. »

La bonté ne meurt jamais, elle se moissonne au temps que Dieu a prévu de Sa propre volonté. Les hommes et les femmes, heureux sont ceux qui mangent les fruits de leur bonté. N’exigeons pas une récolte immédiate, laissons plutôt mûrir les fruits de la bonté et nous aurons la joie parfaite.

S’il y a des choses que nous devons souhaiter, désirer et aimer dans notre vie chrétienne, c’est de manger le fruit de la bonté que nous avons semée ici sur la terre et au ciel.

Aujourd’hui, le diable fomente des stratégies pour empêcher les gens à faire le bien, à pratiquer la bonté. Ces stratagèmes ont tenu, pour la majorité, raison pour laquelle le monde est en crise de bonté, il est devenu insensible aux malheurs des autres.

En tant que chrétiens cependant, nous ne devons jamais cesser de faire du bien à notre entourage. Ces méthodes diaboliques nous importent peu ; nous devons agir comme notre Maître, Jésus-Christ.

Regarde à Jésus-Christ, notre modèle parfait de bonté

Jean 15 : 13 (LSG) : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. »

Jésus-Christ est le modèle par excellence de la bonté, car Il est le seul à avoir manifesté une bonté purement et hautement authentique : mourir pour les pécheurs. Qui parmi nous pourra accepter de perdre sa vie pour des méchants ? Christ l’a fait.

Manifester de la bonté pour des personnes païennes n’est pas une perte, c’est un acte extraordinaire, le sommet même de l’amour, sa plus haute dimension. Christ veut nous voir grandir avec ce même esprit.

Car Il a dit dans Matthieu 5 : 46 (LSG) : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? »

Les païens ne manifestent de la bonté qu’à ceux qui sont bons à leur égard, mais nous chrétiens, nous exprimons notre bienveillance sans discrimination. Autrement dit, nous sommes bons même envers les méchants. L’idée est que nous aimions les méchants et non leur méchanceté, tout comme Christ aime les pécheurs et non leurs péchés.

Nos actes de bonté qui disent mieux que nos longs discours, ce que nous sommes, ils crient et témoignent en notre faveur devant Dieu et devant les Hommes.

La bonté de Jésus-Christ a payé sans mesure, de même la nôtre nous payera à flots et sans mesure de génération en génération. Si nous voulons vraiment grandir dans le fruit de la bénignité, considérons Christ comme notre parfaite référence et non des hommes faillibles de ce monde.

Sache que tu as toujours quelque chose à donner

La bonté, on ne la voit pas dans le recevoir, on la voit plutôt dans le donner. Nous sommes faits pour donner plus, donner encore, sans compter la quantité ni la fréquence. C’est ce qui définit la nature même de Dieu.

Comme l’a si bien déclaré l’évangéliste Reinhard Bonnke dans son livre « Partage de pain » : « Si une qualité de Dieu se distinguait par rapport aux autres, c’est Sa libéralité. Jamais Il ne s’arrête de donner, comme le soleil jamais ne s’arrête de luire. »

Nous avons des choses à donner à notre entourage. Pour être bon, il ne suffit pas d’avoir des sommes d’argent colossales. La vraie bonté c’est quand nous donnons ce que nous avons réellement. Le problème c’est de bien voir les besoins de notre entourage.

Avant d’être bon et bienveillant envers ceux qui sont loin de nous, commençons d’abord par être bon envers ceux qui sont près de nous. Le contraire serait de l’hypocrisie pure et simple. C’est comme ça que l’on grandit dans le fruit de la bénignité.

Tout autour de nous, il y a des besoins ressentis, des problèmes pesants, des difficultés auxquels nous devons apporter des solutions avec les moyens modiques dont nous disposons. Autant que faire se peut, la bonté se construit en répondant aux difficultés que rencontrent les autres.

Tu as toujours quelque chose à donner, même si tes poches sont vides, tes idées sont une richesse pour les riches qui sont pauvres en idée, qui ne savent quoi faire avec leur fortune. Gédéon dans la Bible, croyait n’avoir rien alors qu’il avait la force (Juges 6 : 14-15), et Moïse, dans la même optique, pensait n’avoir rien du tout tandis qu’il avait une verge à la main (Exode 4 : 1-2).

Somme toute, un auteur a dit : « la bonté en paroles amène la confiance, la bonté en pensées amène la profondeur, la bonté en donnant amène l’amour. » Il est doux et agréable de savourer les fruits de sa bonté, de sa bienveillance.

Soyons véritablement bienveillant, aucune malveillance ne restera contre nous dans ce monde.


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