Aggée 2 : 8 (LSG) : « L’argent est à Moi, et l’or est à Moi, dit l’Éternel des armées. »
Ecclésiaste 5 : 19 (LSG) : « Mais, si Dieu a donné à un homme des richesses et des biens, s’Il l’a rendu maître d’en manger, d’en prendre sa part, et de se réjouir au milieu de son travail, c’est là un don de Dieu. »
Si nous reconnaissons que tout ce que nous possédons à savoir notre argent, nos biens matériels, notre emploi et le moyen de nous procurer de l’argent, vient de Dieu, alors rendons-nous à l’évidence que la gestion de nos biens et de notre argent est prévue et définie par Dieu Lui-même au travers des Saintes Écritures. En effet, aucun livre ou ouvrage ne saurait s’égaler aux principes qu’enseigne la Bible sur la gestion financière. Car elle présente des principes de gestion financière qui sont toujours aussi valables dans le monde moderne. Malheureusement, une mauvaise compréhension des Écritures, ou plutôt une méconnaissance de la Bible sur la question financière prive bon nombre de chrétiens des trésors inestimables et conseils judicieux de la Parole de Dieu sur la gestion de leur argent.
Allons donc découvrir ce que la Bible enseigne sur la manière dont le chrétien devrait gérer son argent.
Donner à Dieu en premier
Malachie 3 :10 (LSG) : « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans Ma maison; mettez-Moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si Je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si Je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. »
En tant que chrétiens, notre première priorité dans le domaine des finances, comme dans tous les autres domaines de la vie, devrait être Dieu et Son œuvre. Dieu s’intéresse grandement à l’importance que nous accordons aux dons. La première partie de nos revenus est appelée la « dîme » (10%). Le principe le plus important de la Bible concernant la gestion de l’argent est d’apporter notre dîme au Seigneur.
Pourquoi ? Parce que la façon dont nous gérons les 10 % est le principal indicateur de la dévotion de notre cœur à Dieu. La raison pour laquelle de nombreux chrétiens se débattent dans l’esclavage financier est qu’ils refusent de suivre cette première étape d’un plan financier pieux.
Définir les priorités
1 Timothée 6.6-8 (LSG) : « C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. »
Le contentement vise avant tout à privilégier ce qui est essentiel voire vital pour notre vie et à rendre grâce à Dieu pour ce que nous avons déjà. Il doit t’amener à te poser les questions suivantes : « Quelles sont les ressources dont je dispose ? Que puis-je faire avec les ressources dont je dispose ? Quel pouvoir d’achat ai-je ? Quel pouvoir de gain ai-je ? Comment Dieu veut-Il que je l’utilise ? »
Savoir apprécier ce que Dieu nous donne nous évite de courir après le superflu. En effet, l’insatisfaction et l’insatiabilité nous poussent à consommer plus qu’il nous en faut et à acheter des choses secondaires au détriment de ce qui fait partie des besoins primaires et nécessaires. C’est pourquoi, le Seigneur nous rappelle à l’ordre afin que nous puissions définir des priorités avec notre argent.
Assure-toi donc d’économiser suffisamment pour couvrir l’essentiel – ce dont tu as besoin pour rester en vie et être capable de travailler – avant de dépenser de l’argent pour ton confort. En d’autres termes, ton argent doit être utilisé à bon escient pour offrir à Dieu, subvenir à tes besoins, prendre soin de ta famille et aider les personnes dans le besoin. Lorsque nous adoptons cette approche, nous allouons nos ressources plutôt que de tenter de payer pour nos désirs.
Planifier ses dépenses et définir un budget
Luc 14 :28-30 (LSG) : « Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever. »
La clé d’une gestion financière saine est de bien savoir gérer les dépenses. Il est impératif de déterminer exactement quelles dépenses tu es appelé à couvrir non seulement dans un avenir immédiat, mais sur le long terme. Cela va nécessiter que tu fasses une évaluation de ta situation financière actuelle pour savoir combien tu gagnes, combien tu dépenses et combien tu comptes épargner.
Ensuite, tu dois déterminer combien d’argent il faudra mettre de côté pour couvrir tous tes besoins financiers les plus urgents. Il va sans dire que sans plan financier, il est facile de dévier dans la vie, de gagner mais aussi de dépenser de l’argent sans vraiment penser à l’avenir. En rédigeant un plan financier et en le vérifiant tous les mois pour voir si tu es sur la bonne voie, tu t’assures de ce que tu veux dans la vie et que tu es sur la bonne voie pour l’obtenir.
Diversifier ses sources de revenus
Ecclésiaste 11 :2 (BFC) : « Bien plus, investis ton argent dans plusieurs affaires, car tu ne sais jamais quel malheur peut arriver sur la terre. »
Il est clair que la meilleure manière de faire fructifier son argent est l’investissement. C’est pourquoi, tu ne dois pas épargner à l’excès. L’idéal serait donc de créer des activités génératrices de revenus qui te permettront de faire face à certaines dépenses secondaires et jouir ainsi de l’œuvre de tes mains.
Éviter les dettes
Tout chrétien qui aspire à l’autonomie financière devra s’abstenir des dettes. En effet, l’endettement nous fait perdre notre liberté et nous réduit à l’état d’esclave car « […] Celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête. » Proverbes 22 : 7 (LSG).
Le principe est donc le suivant: moins nous contractons des dettes mieux nous gérons nos finances.
Épargner
Proverbes 30 : 25 (LSG) « Les fourmis, peuple sans force, Préparent en été leur nourriture ; »
Le Seigneur nous invite à faire comme la fourmi qui stocke de la nourriture pour une consommation future. Ce que la fourmi fait instinctivement, nous devons le faire volontairement. Nous ne sommes pas obligés de le faire. Nous devons le faire par choix: économiser une partie de nos revenus pour l’avenir. Cela inclut un fonds d’urgence qui est mis de côté pour couvrir nos besoins futurs imprévisibles (ainsi que prévisibles).
Cher frère yedess Elisée tu m’a benis avec tes écris en ce jour béni soit notre seigneur Jésus-Christ qui t’a donné cette pensée sa pensée.
Que le Seigneur soit béni Fabrice !
Que sa sagesse nous inspire davantage dans la gestion de nos finances