La responsabilité du père n’est pas une mince affaire, car Dieu se comporte comme tel dans Sa relation avec nous.
2 Corinthiens 6 : 18 (LSG) « Je serai pour vous un père, et vous serez pour Moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout puissant ».
C’est une obligation d’être digne de ce nom, c’est pourquoi cet article souhaite mettre un focus sur trois responsabilités à ne pas prendre à la légère pour devenir un bon père : l’éducateur, le correcteur, l’intercesseur.
Être un bon éducateur.
Dieu qui est notre Père céleste nous lègue ce modèle de Père soucieux de l’éducation de Ses enfants. Parfois, on a tendance à confondre l’instruction et l’éducation ; ce manque de connaissance enfante une négligence chez nous, comme parent et surtout comme père. Nous nous concentrons à assurer les frais scolaires des enfants parce que pour nous, c’est le devoir de l’école d’éduquer nos enfants à notre place.
Cher frère, méfie-toi de cette tendance. L’école a la responsabilité d’aiguiser le potentiel de ton enfant, particulièrement son intellect, mais c’est à la famille de forger le type de personne que devient l’enfant aujourd’hui, et l’adulte de demain (son caractère, sa personnalité). En tant que pères chrétiens, nous devons éduquer nos enfants avec deux valeurs principales pour se distinguer dans ce monde pervers : l’amour excessif pour Dieu et l’amour de soi proportionnel à celui du prochain.
Quand nous enseignons nos enfants à aimer Dieu de tout leur cœur, de toute leur âme, de toute leur pensée et de toute leur force (Marc 12 : 30), ils renoncent à eux-mêmes. Cette façon de vivre leur garantit la vie éternelle. Car ce serait une honte pour nous en tant que pères, d’être témoins de l’échec éternel de nos enfants.
Proverbes 22 :6 (LSG) « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas ».
Enseignons-leur l’amour de soi au même titre que l’amour du prochain. Car ils doivent s’aimer pour aimer les autres.
Marc 12 :31a (LSG) « Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Cet enseignement ne se fait pas à travers des paroles mais par des actions concrètes. Tu dois les valoriser, leur prouver ton affection et leur parler du partage, tout en étant un exemple. Quand tu leur offres quelque chose, suggère-leur de le partager avec leurs amis. Tu dois leur apprendre que tout le monde mérite le bien-être qu’ils souhaitent vivre, et que ce n’est pas en obscurcissant la lumière d’un autre qu’ils vont briller. Enseigne-leur que ce que chacun possède de particulier doit servir au bien du collectif.
Être un bon intercesseur.
Job 1:5 (LSG) « Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d’eux un holocauste ; car Job disait : Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur cœur ». C’est ainsi que Job avait coutume d’agir.
L’enfance est une période d’apprentissage et la famille n’est pas le seul endroit où l’enfant reçoit l’instruction. Alors, il est bien évident que l’enfant puisse être influencé par quelque valeur contraire à celles que tu lui enseignes.
C’est pourquoi bien-aimé, il faut intercéder pour le pardon de tes enfants, pour les sanctifier, pour maintenir la grâce de Dieu sur leur vie, éloigner d’eux les mauvaises compagnies et les protéger de toute influence néfaste du monde. Sois à la brèche pour tes enfants car l’ennemi souhaite les détruire, tes prières doivent être un rempart spirituel pour tes enfants.
Être un bon correcteur.
Proverbes 23 :13 (LSG) « N’épargne pas la correction à l’enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra point ».
Chaque famille a sa manière propre de corriger ses enfants. Mais quel que soit la forme, elle doit se fonder sur ces trois choses : punition du corps, correction de l’âme et orientation de l’esprit. Renforce et oriente son Esprit sous la puissante domination du Saint-Esprit, tout en soumettant son âme aux préceptes de l’Esprit.
Quand nous péchons, le Saint-Esprit qui habite notre esprit est attristé ; alors en tant que pères, nous devons prononcer des paroles pour ranimer la joie du Saint-Esprit dans l’esprit de nos enfants, après qu’ils aient commis un forfait.
Nous avons aussi la responsabilité de pourvoir aux besoins de nos enfants, de les protéger etc. Dieu veut qu’on L’imite, qu’on puisse reproduire à la mesure du possible Ses qualités, actions envers nous. Pour y parvenir, il nous est indispensable de comprendre d’abord l’essence de notre relation avec Dieu (Père/fils) et ensuite ce qu’Il attend de nous.
