Soyez tous bénis dans le nom Puissant de Jésus! Je vous communique à tous ma joie pour cette semaine. Dernièrement, je me questionnais à propos de la trinité, précisément de la déité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Il convient de dire qu’à ce sujet, il y a eu beaucoup de points incompris. Comprenons-nous, on n’est pas là pour dénigrer le travail déjà abattu. Loin de là. En effet, nous voulons poursuivre la réflexion selon l’inspiration de l’Esprit. Bref, nous avons déjà écrit un bon nombre d’articles mais ici nous nous limiterons à parler de l’unicité absolue de la Trinité.
De nos jours, il arrive que beaucoup de chrétiens nés de nouveau prient et s’adressent à Elohim en disant qu’Il les écoute, mais qu’Il n’est pas Lui-même avec eux. On s’explique: Pour eux, Dieu ne descend pas de Son trône. Il les entend mais se trouve quelque part, loin d’eux. En fait, ils ont leurs regards tournés vers le ciel, ils s’imaginent un Papa tout proche mais tout de même éloigné d’eux!
Lisons genèse 1 : 22 , qui dit « L’Éternel Dieu dit : Voici l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, et de vivre éternellement ».
Revenons ensemble sur les expressions soulignées et notons les dans notre agenda. Puis remontons un peu plus en arrière au verset 8 « Et ils entendirent la voix de l’Éternel qui se promenait dans le jardin au frais du jour. Et l’homme et la femme se cachèrent de devant l’Éternel Dieu au milieu des arbres du jardin».
Que pouvons-nous observer ici ?
Primo, les visites de Dieu sur terre ne datent pas d’hier. En effet, Il en avait l’habitude depuis les temps d’Adam et Ève: Il venait Lui-même à la rencontre de l’homme et c’était pour Lui un immense plaisir.
Secundo, au travers des expressions soulignées nous voyons la profondeur de la consubstantialité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, de sorte que si l’on reçoit l’Un, on reçoit les Autres parcequ’Ils sont uns. On en viendrait même à se demander si à l’occasion de ces visites, ils n’étaient pas tous présents, tant leur unicité est sans pareille.
Ainsi on peut dire que Dieu n’est pas un Dieu lointain mais plus que proche de Ses enfants. Il désire plus que quiconque qu’ils arrêtent de s’imaginer qu’Il ne l’est pas, car ce n’est pas le cas. Sinon à quoi aurait servi le sacrifice de Jésus? Sur quelles bases dirions-nous que nous sommes véritablement conduits par l’Esprit si au moment où Il est présent et qu’Il se manifeste, nous concevons dans nos pensées que c’est l’Esprit de Vérité que nous recevons, mais pas le Père et encore moins le Fils ? Comment pourrions-nous alors dire ouvertement que Jésus est en nous mais quelque part considérer que le Père Lui est assis tout là-haut sans véritablement descendre ? En fait, nous tournerons juste en rond sans vraiment saisir le principe de leur unicité absolue et leur réciprocité à notre égard. Ainsi, comprenons que lorsque nous prions, le Père n’est pas sur Son trône mais Il est présent en la personne du Saint-Esprit, qui est Dieu. Il vient, Il est là très près de toi: Le voile qui séparait le lieu saint du Saint des saints a été déchiré par Jésus. Tout a été accompli! N’éprouve donc plus de gène et parle car Elohim te rend visite. A chaque fois que tu pries, Il est présent, Il marche au rythme de tes pas et c’est une joie incommensurable pour Lui de venir te voir et de discuter avec toi en toute liberté.
Louons le nom de Jésus, Fils de Dieu, le Dieu Puissant qui a rétabli le flow. Lui, l’Esprit vivifiant nous a ouvert les portes vers le royaume de Dieu. Par la direction de l’Esprit, nous sommes dirigés par Dieu, l’Esprit de vérité qui témoigne de la Parole et qui était déjà à la création.
« Suis-Je un Dieu de près, dit l’Eternel, et non un Dieu de loin? », Jérémie 23 : 23 (version Darby). Rendons-nous compte qu’Elohim est présent, Il nous aime et nous soutient. A chacun de nos pas, Dieu est à notre chevet. Cessons d’en douter, Il est proche et Il te dit maintenant « Nous sommes là ». Alors, que nos cœurs soient apaisés et rassasiés, car Dieu veille.
