Dans un monde aussi complexe que le nôtre, rempli de toutes sortes de manques, il est souvent difficile de croire en la providence divine. Chacun essaye du mieux qu’il peut pour combler ses besoins par lui-même, utilisant à tort le dicton « aide-toi et le ciel t’aidera ».
Pourtant, la Bible nous encourage à toujours mettre notre confiance en Dieu pour combler tous nos besoins. Voyons ce que les Écritures disent à ce sujet.
Jéhovah Jireh, le vivant qui pourvoit
Abraham et Isaac sont dans le désert « Isaac dit à Abraham : Père ! Abraham répond : Oui, mon fils, je t’écoute. Isaac continue : Nous avons le feu et le bois. Mais où est l’agneau pour le sacrifice ? Abraham répond : Dieu s’arrangera pour trouver l’agneau du sacrifice, mon fils. Tous les deux continuent à marcher ensemble. » Genèse 22 : 7-8 (PDV).
J’aime cette version qui dit « Dieu s’arrangera ». Cela veut dire qu’Il va remplir les conditions nécessaires pour produire ce résultat ; Il se mettra en peine pour faire arriver les choses ; Il va s’en charger Lui-même ! Quelle gloire ! Peux-tu imaginer Dieu te dire : « d’accord je m’en charge ». C’est justement ce que ce passage exprime.
L’Éternel pourvoit. La racine de ce verbe est « voir ». L’Éternel va voir, fixer les yeux ; Il va remarquer le manque et se chargera Lui-même de le combler. C’est ce qu’Abraham a dit à son fils inquiet. Ayant reçu cette révélation, Isaac continue de marcher avec son père. Il n’a pas fait demi-tour pour chercher un agneau. Il a appris à poursuivre sa marche en s’appuyant sur Dieu, malgré la présence d’un besoin remarquable.
Le manque ne doit pas nous pousser à nous arrêter dans notre marche avec Dieu, pour entrer dans le monde afin de chercher de quoi nous satisfaire. Au contraire, nous devons continuer en fixant les yeux sur Celui qui pourvoit.
La suite de l’histoire c’est que Dieu a placé un bélier accroché par les cornes dans un buisson. Comment a-t-Il fait ça ? C’était tellement miraculeux qu’Abraham a baptisé ce lieu « Jéhovah Jireh », qui veut dire « l’Éternel voit, l’Éternel pourvoit ».
Ce lieu existe encore aujourd’hui, pour signifier que L’Éternel pourvoit encore aujourd’hui comme autrefois !
Le lieu de la providence
1 Rois 17 : 4 (LSG) « Tu boiras de l’eau du torrent, et j’ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là. »
Dans la période de famine décrétée par lui-même, le prophète Élie eut besoin de nourriture. Dieu lui précise un lieu spécial où il recevra de quoi combler ses besoins alimentaires. Il y avait un « là » c’est-à-dire le lieu précis où la providence devait venir.
Sais-tu que Jésus-Christ connaît, prévoit et œuvre dans tous les domaines spirituels où s’accomplit ta bénédiction ? Il est écrit en Éphésiens 1 : 3 (LSG) : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! »
Christ est le lieu de la providence divine. Il est cette échelle spirituelle par laquelle nos demandes montent à Dieu et la bénédiction descend vers nous. Par Sa mort et Sa résurrection, Il a formé notre « là », l’espace spirituel où nous pouvons être continuellement comblés par Dieu ! Par Lui, nos prières par rapport à nos besoins trouvent un grand amen !
Pour rassurer les Corinthiens sur ce point, Paul écrit : « Dieu a le pouvoir de vous donner en abondance toutes sortes de bienfaits. Aussi vous aurez toujours tout ce qu’il vous faut, et vous aurez encore suffisamment pour faire de bonnes actions. » 2 Corinthiens 9 : 8 (PDV2017).
Oui, Dieu a le pouvoir de te combler en toute chose.
Les conditions de la providence divine
Jacques 4 : 3 (LSG) : « Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. »
Demander est la première condition pour recevoir la providence divine. Toutefois ici, l’Apôtre met l’accent sur nos motifs, nos intentions, lorsque nous adressons des prières à Dieu. Souvent, Dieu ne nous exauce pas parce qu’Il voit des mauvais penchants dans nos cœurs.
En fait, demander une bonne chose avec une mauvaise motivation, souille la bonne chose. Alors, Dieu ne la donne pas. Demander quelqu’un en mariage, solliciter une promotion, aspirer à un diplôme, vouloir posséder une maison par exemple, ne sont pas de mauvaises choses. Mais si l’idée derrière c’est de se prévaloir devant les amis, se venger d’une injustice ou prouver une quelconque supériorité, Dieu ne nous donnera pas la bonne chose demandée.
C’est pourquoi, après avoir identifié tes besoins à présenter à Dieu, il faudrait examiner tes motifs à la lumière de la Parole de Dieu.
Le psalmiste dit dans Psaumes 139 :23 : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! »
Dès lors que nous prions, gardons dans nos cœurs cette merveilleuse promesse du Christ qui dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » Jean 15 : 17 (LSG).
But de la providence
Ésaïe 60 : 16 (LSG) : « Tu suceras le lait des nations, Tu suceras la mamelle des rois ; Et tu sauras que je suis l’Éternel, ton sauveur, Ton rédempteur, le puissant de Jacob. »
Dieu soigne Son peuple comme des enfants auxquels Il dispense les meilleurs aliments. En pourvoyant ainsi, Il veut que Ses enfants parviennent à la certitude qu’ils ont une relation privilégiée avec Lui. Il dit « Tu sauras que je suis ton sauveur. »
Quand Dieu pourvoit à nos besoins spécifiques, nous ne Le considérons plus comme un dieu désintéressé, mais comme un Père parfait, impliqué dans nos vies de tous les jours. Nous avons désormais un témoignage personnel.
D’un autre côté, la providence divine produit la louange. Psaumes 98 : 5 (LSG) : « Chantez à l’Éternel avec la harpe ; Avec la harpe chantez des cantiques ! » C’est un miracle que Dieu accomplit en notre faveur, cela nous remplit de joie et nous pousse à l’adoration , à la louange et au témoignage. Alléluia !
Ainsi, nous accroissons notre joie et affermissons notre foi dans le Dieu qui « pourvoira à tous nos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ. A notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! Philippiens 4 : 19 (LSG).
Demeure béni(e) !
