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Dominer le « moi » et apprendre à valoriser les autres.

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Philippiens 2. 4 (DARBY) « Que rien ne se fasse par esprit de parti ou par vaine gloire; mais que dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même. »

Le « moi » a une tendance naturelle à se surestimer, à se croire meilleure que les autres. C’est l’un des ennemis les plus coriaces que le « nouvel homme » devra combattre toute sa vie sur cette terre. Cet ennemi de notre âme bien qu’ayant été vaincu à la croix, réclame toujours satisfaction et sème le désordre et la discorde dans l’Assemblée du Christ quand nous ne veillons pas assez.

Un mal qui nous concerne tous.

C’est un mal qui nous menace tous: anciens comme nouveaux convertis n’échappent pas à ses ruses. Il peut prendre la forme d’une arrogance manifeste ou alors d’une humilité apparente: son but étant de s’élever parmi ses frères.

« Et il arriva aussi une contestation entre eux pour savoir lequel d’entre eux serait estimé le plus grand » Luc 22. 24 (Darby).

Même les disciples de Christ, témoins oculaires de Son humilité, avaient été tentés par la supériorité du « moi ». Mais le Seigneur dans Sa patience ne les a pas laissés sans issue. Et la réponse qu’il donna n’avait rien à voir avec la logique du monde : «Que le plus grand parmi vous soit comme celui qui sert.» Luc 22. 26. Cette recommandation a été laissée en héritage à tous ceux qui portent le beau nom de chrétien et qui vivent à la suite de leur maître.

En effet, notre Seigneur est l’exemple même du renoncement de soi, Il a laissé Sa gloire auprès du Père, s’est fait pauvre, a passé les trois années de Son ministère à aimer, guérir, sauver et porter les langueurs des hommes sur soi. Sa vie était un sacrifice de chaque jour et l’ultime sacrifice qui nous a réconcilié avec Dieu, était celui de Sa mort sur la croix. Cette mort qui nous a donné la vie et une espérance éternelle en Lui.

Mourir à soi: une nécessité.

Jean 3. 30 (Darby) « Il faut qu’Il croisse, et que moi je diminue. »

Mourir à soi est un travail de longue haleine. Considérer les intérêts des autres plus que les siens, ne faire aucun cas de sa vie, mais laisser le Seigneur bénir  Sa créature au travers de nous, est un renoncement de soi de chaque jour. Et quelle grâce pour nous de pourvoir être des vases utiles au maître !

Luc 11.17 (Darby) « Tout royaume divisé contre lui-même sera réduit en désert; et une maison divisée contre elle-même tombe. »

Des nations et des dynasties se sont vues détruites de l’intérieur à cause du « moi ». Personne ne voulant renoncer à ses propres intérêts pour le bien commun. Et aujourd’hui, cette réalité n’épargne pas l’assemblée du Christ qui est profondément divisée à l’intérieur d’elle-même, à cause de différentes opinions sur les questions doctrinales.

Tel pense avoir reçu telle doctrine de Dieu, l’autre pense le contraire. On se chamaille et finit par se séparer. Chacun va de son côté, crée sa petite communauté de fidèles pour asseoir «  sa doctrine » qu’il pense avoir reçue de Dieu. Cette division donne du terrain au diable qui se sert de ses chamailleries entre frères et sœurs pour amener plus d’âmes en enfer et détourner vers lui les « faibles » du troupeau de Dieu.

La marche par l’esprit: notre salut.

Galates 5. 25-26 (DARBY) : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne soyons pas désireux de vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres et en nous portant envie les uns aux autres. »

Si nous vivons par l’Esprit, nous n’accomplirons plus les désirs de la chair dont certains des fruits manifestes sont: l’envie, les jalousies, les querelles, les inimitiés… ces choses viennent tout droit du  « vieil homme » qui réclame à tort, une place dans notre vie, puisqu’il a été crucifié avec Christ. Par conséquent, le maintenir à sa position de mort serait salutaire à notre âme et nous pourrons ainsi valoriser et honorer nos frères et sœurs en toute liberté et quiétude.

 Aussi, le « moi » éloigne les bénédictions de Dieu de nous et attire Sa colère sur nos vies. En effet, Dieu peut vouloir au travers d’un frère nous bénir d’une façon ou d’une autre. Mais le simple fait que nous soyons perchés sur notre piédestal et regardons l’autre d’en haut, nous empêche de voir que Dieu veut passer par  cette âme, que nous avons déjà classée dans notre cœur, pour accomplir sa promesse envers nous.

Ce serait vraiment dommage que l’on passe à côté de la bénédiction de Dieu à cause d’un problème d’ego.  Le « moi » fait partie des ennemis qui ont  amené notre Seigneur jusqu’ à la mort de la croix. Avoir reçu l’Esprit d’en-haut, mais continuer à vivre sa vie comme bon nous semble, se surestimer outre mesure, se servir les bons morceaux et laisser le reste aux autres, nous met sur un terrain de jugement.

En effet, David pouvait dire au Psaume 5.4 (DARBY): « Tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à la méchanceté; le mal ne séjournera point chez Toi. » Dieu ne peut tolérer dans Sa maison, ce qu’Il reproche aux fils de la désobéissance. Ceux qui s’élèvent tôt ou tard seront abaissés et ceux qui s’abaissent tôt ou tard seront élevés et « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » Hébreux 10. 31 (DARBY)

Il est donc de notre intérêt de dominer notre « moi », laisser les premières places et donner l’honneur à nos frères et sœurs, leur faire de petits cadeaux symboliques, afin de gagner Christ. Car celui qui laissera sa vie pour l’amour du christ, la trouvera, Cf. Mathieu 16.25. Et nous pouvons aussi lire dans Proverbes 22. 9 « l’homme dont le regard est bienveillant sera béni. »

Luc 6. 27(Darby) : « Mais à vous qui écoutez, Je vous dis: Aimez vos ennemis; faites du bien à ceux qui vous haïssent; bénissez ceux qui vous maudissent; priez pour ceux qui vous font du tort. »

Aller vers un bien-aimé que l’on ne porte pas dans son cœur, pour lui apporter notre soutien, aide à briser la glace. Le féliciter ou l’apprécier pour une bonne œuvre qu’il a faite, pourvoir dire des paroles aimables à son endroit lors d’une conversation avec lui ou sur lui alors qu’on en a  pas envie, porte certes un coup à notre ego, mais cela est d’un grand prix aux yeux de notre Seigneur.  

Car, c’est en agissant ainsi que nous pourrions taire le « moi » et avoir le privilège de laisser les autres nous bénir des dons que Dieu a déposés en eux. Tout exercice au départ n’est pas facile, mais le Saint-Esprit est là pour nous aider à faire la volonté de Dieu. Écoutons juste Sa voix et demandons à Dieu de nous donner la force de mourir à nous-mêmes et de pourvoir estimer nos frères et sœurs supérieurs à nous. Que Dieu nous fasse à toi et à moi cette grâce. Amen.


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