Tout ce que nous possédons sur cette terre des hommes nous vient de Dieu, peu importe ce que c’est, et quelle qu’en soit la grandeur. Qu’il s’agisse d’argent, d’enfants, de biens matériels, voire même de capacités intellectuelles ou physiques, ou encore du temps et bien d’autres choses, les chrétiens sont simplement des gérants de tous les biens qui leur sont confiés par le Seigneur. Ils sont responsables de la façon dont ils en font usage. Quoi qu’il en soit, des comptes seront finalement à rendre à Dieu pour ce qui est de la gestion de ces biens.
Aggée 2 : 8 (LSG) « L’argent est à Moi, et l’or est à Moi, dit l’Éternel des armées. »
Nous commettons bien souvent l’erreur de penser que nos possessions (biens) sont le fruit de notre dur labeur, que nous sommes forts, excellents et que tout nous appartient. En réalité, certaines personnes peuvent exceller bien plus que nous, et être dotées d’un potentiel supérieur au nôtre mais ne pas posséder ce que le Seigneur nous a confié particulièrement. Nous devons donc être reconnaissants vis-à-vis du Seigneur et comprendre que nos biens acquis sont purement le fruit de Sa grâce. C’est le Seigneur qui nous bénit à tous les niveaux et sur tous les plans.
Plusieurs d’entre nous, éprouvons un malin plaisir à nous glorifier des biens que le Seigneur nous confie. Or, en agissant ainsi, nous faisons fausse route. La Parole de Dieu nous rappelle ceci dans 1 Corinthiens 4 :7 (LSG) « Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? »
Ainsi, nos biens ne sont pas fonction de nos efforts, stratégies, capacités, potentiel, intelligence ou encore moins de nos connaissances. Par moment, nous nous comportons comme cet insensé dans la Bible qui après un bilan, découvre avoir suffisamment de biens en réserve.
Luc 12 : 19-21 (LSG) « et je dirai à mon âme: mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit: Insensé ! Cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu.»
Cette parabole nous invite à devenir riches pour Dieu. En effet, devenir riche pour Dieu consiste à ne pas amasser seulement les biens pour soi-même, mais à pratiquer la libéralité en tout temps et en tout lieu, dans l’intérêt du Seigneur Jésus-Christ.
1 Timothée 6 : 17-19 (LSG) « Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. Recommande-leur de faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité, et de s’amasser ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable. »
Qu’est-ce qu’il faut entendre par libéralité ?
La libéralité désigne une disposition à la générosité. Quelqu’un faisant preuve de libéralité se montre généreux et offre quelque chose sans demander de contrepartie. C’est également un acte par lequel quelqu’un procure à autrui un avantage sans rien attendre en retour. C’est une disposition qui consiste à donner largement, et de manière désintéressée, à une personne ou à Dieu sans compter.
Je voulais avant tout signifier que la libéralité ne concerne pas seulement celui qui a beaucoup d’argent. Nous sommes tous appelés à pratiquer la libéralité. Je pense que même celui qui estime avoir peu est appelé à pratiquer la libéralité avec le peu qu’il a.
La pratique de la libéralité: de quoi s’agit-il ?
Pratiquer la libéralité c’est partager de manière volontaire ses biens avec ceux qui sont dans le besoin ou encore donner au Seigneur. En un mot, pratiquer la libéralité, c’est donner librement ses biens pour soutenir autrui ou l’œuvre de Dieu.
L’apôtre Paul, s’adressant à son fils spirituel Timothée ( 1 Timothée 6 : 17-19), lui suggère de recommander aux riches de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais plutôt en Dieu. Aussi, qu’ils fassent plutôt le bien, qu’ils soient riches en bonnes œuvres et qu’ils aient de la libéralité.
En règle générale, celui qui veut pratiquer la libéralité doit d’abord avoir un cœur à l’écoute des besoins des autres, afin de repérer toute occasion pour poser une action de libéralité. En effet, la libéralité doit se pratiquer en toute conviction, sans contrainte ni obligation. Aussi, celui qui pratique ou exerce la libéralité doit le faire avec beaucoup de joie selon qu’il a résolu dans son cœur.
L’une des caractéristiques de la libéralité réside dans le discernement dans l’emploi de ses biens. Donner au moment voulu la somme nécessaire, là où le besoin est considérable. Il est plus que nécessaire de se laisser conduire par le Seigneur, afin de ne pas donner où il ne faut pas, ou de mal estimer ce qu’il faut donner. Nous devons pratiquer la libéralité dans une totale discrétion loin des caméras, des réseaux sociaux et de toutes sortes de publicités.
Matthieu 6 : 3 (LSG) « Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite. »
Certes, il peut arriver que pour une question de transparence vis-à-vis des donateurs, nous fassions des publications, dans l’optique de faire connaître l’évolution du projet. Mais, l’intention de la personne qui pose un acte de libéralité ne doit pas être fondé sur le « m’as-tu vu ? »
La nécessité de pratiquer la libéralité.
Hébreux 13 : 16 (LSG) « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir. »
Le Seigneur apprécie le fait que nous donnions à ceux qui sont dans le besoin, mais également lorsque nous donnons pour soutenir Son œuvre. Lorsque nous pratiquons la libéralité sans contrainte et avec joie, nous démontrons notre amour pour notre prochain et surtout pour Dieu. Tous ceux qui pratiquent la libéralité, attirent toujours dans leur vie la bénédiction de Dieu. Car il sera donné davantage à celui qui donne.
Actes 20 : 35 (LSG) « Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit Lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »
En pratiquant la libéralité, nous aidons notre prochain et nous faisons avancer l’œuvre de Dieu.
Galates 6 :10 (LSG) « Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. »