Les principes de gestion des finances dans un couple chrétien.

Les statistiques de conseillers matrimoniaux montrent que la plupart des causes de divorces sont relatives soit aux finances, soit à la sexualité. Ce qui rend les deux questions importantes. Mais dans cet article, nous nous limiterons à la gestion des finances dans le couple chrétien. 

Les couples épanouis sont ceux qui prennent au sérieux cette question, tandis que ceux qui vivent « à la vaille que vaille » se retrouvent frustrés. La bonne gestion des finances dans le couple favorise l’épanouissement, l’harmonie voire la fidélité de l’un vis-à-vis de l’autre.

Être transparent vis-à-vis de l’autre. 

« Car le Père aime le Fils, et Lui montre tout ce qu’il fait ; et Il Lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement.» Jean 5:20 LSG

La transparence est le caractère de ce qui ne cache rien, de ce qui ne dissimule rien. Un couple qui désire vivre dans la paix et l’harmonie conjugale doit apprendre à vivre dans la transparence financière.

Ne rien cacher à son conjoint ou sa conjointe de ce que l’on gagne, en l’apportant dans la foyer pour le bien de tous. Quand on aime, on n’a pas de secret pour celui qu’on aime.

Confier les finances à qui sait gérer. 

« Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit.» Matthieu 25:15 LSG

L’erreur que la plupart des couples commettent est d’ignorer les qualités et les défauts l’un de l’autre. Pourtant, Dieu s’est organisé afin de distribuer les qualités selon la capacité de chacun.

En matière de finances, l’un peut avoir un sens de gestion plus développé tandis que l’autre peut être dépensier. La sagesse exigerait dans ce cas de celui qui a une bonne discipline financière, de mieux contrôler les finances pour le bien du couple.

Planifier les dépenses. 

« Lorsqu’ils furent rassasiés, Il dit à ses disciples : ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.» Jean 6:12 LSG

Tout n’est pas prioritaire dans la vie, et dans les finances d’un couple bien plus. Vivre sans la culture de la planification est une meilleure manière de planifier l’échec. Il est important de savoir choisir les choses qui comptent, afin qu’après avoir fait un budget, on puisse mieux orienter les dépenses.

Dieu n’est pas dépensier, Il n’aime pas les gaspillages ; raison pour laquelle après avoir rassasié la foule, Il a voulu que les restes soient rassemblés pour une utilisation ultérieure. 

Équité et non égalité. 

Si les finances font partie des multiples disputes dans un couple, il faut avouer que dans la plupart des cas, c’est au niveau de l’assistance familiale. Alors à ce niveau, le principe que j’estime être le mieux est celui de l’équité et non l’égalité.

L’égalité est un principe selon lequel les individus doivent être traités de la même façon tandis que l’équité est la juste répartition. Concrètement, si la famille de l’homme est dans le plus grand besoin, l’équité exigerait que la grande partie de l’assistance soit allouée à cette dernière et vice versa. 

Estimer les besoins de familles respectives serait une bonne manière pour bien gérer les assistances aux familles et ne plus se retrouver dans les différends.

Éviter les dettes.

« Un jour, une veuve vient trouver Élisée. Son mari faisait partie d’un groupe de prophètes. Elle supplie Élisée en disant : « Mon mari est mort. Tu le sais, il respectait le Seigneur. Or, l’homme à qui nous avons emprunté de l’argent est venu me demander mes deux enfants. Il veut en faire ses esclaves. » 2 Rois 4:1 PDV2017

Il est important dans le couple de vivre avec le sens du contentement, c’est-à-dire être capable de se contenter de ce qu’il y a, au lieu de se casser en mille morceaux, contractant des dettes pour s’offrir une vie à la mode.

Les dettes consomment le futur dans le présent. Prendre des dettes, c’est hypothéquer le futur car dans la plupart des cas, le remboursement a toujours été difficile ou même s’il est facile, il retarde l’avancement d’un autre projet plus important qui pouvait être financé.

Sois béni (e) !