Aimer ton prochain comme toi-même, ne pas dire du mal de lui quand il n’est pas là, ni porter de faux témoignages à son sujet… En effet nous n’ignorons pas ce que notre Père Céleste nous commande de faire pour maintenir une bonne relation avec notre prochain. Mais aujourd’hui, dans cet article, nous allons regarder ensemble quatre (4) obstacles qui nous empêchent de remplir cet objectif de Papa à savoir; être en bonne communion fraternelle.
Nous ne veillons pas assez les uns sur les autres.
Hébreux 10 :24 (LSG) « Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. »
1 Pierre 3 : 8 (S21) « Enfin, ayez tous les mêmes pensées et les mêmes sentiments, soyez pleins d’amour fraternel, de compassion, de bienveillance. »
En effet, lorsque tu n’es pas bienveillant(e) envers ton frère ou ta sœur, tu ne peux lui communiquer l’amour de Dieu, qui est la charité. Au contraire, ton manque de bienveillance à son égard peut même le/la pousser à abandonner son assemblée. Car le fait qu’on soit chrétien(ne) ne veut pas dire qu’on est mature. Et tout le monde ne réagit pas de la même manière face aux circonstances similaires de la vie.
Par exemple un frère ou une sœur peut être dans un mal-être ou être complexé(e) car il ou elle se retrouve à porter le même pantalon tous les dimanches. Eh bien souvent, lorsque ce frère ou cette sœur arrête malheureusement de venir l’église, toi tu ne fais pas la démarche en lui rendant visite. Si tu l’aurais fait, tu aurais su qu’il ou elle manquait de quelques vêtements. Mais au lieu de cela, tu as préféré penser qu’il/qu’elle n’était pas un chrétien fidèle. Sache que Jésus te dit à l’instant même où tu lis ces lignes : « Mon frère/ma sœur, j’étais nu, mais tu ne m’as pas vêtu ; j’ai abandonné mon assemblée, et tu ne m’as pas visité. C’est pourquoi toi et moi ne sommes plus en bonne communion, parce que tu n’as pas assez veillé sur moi. »
Seigneur, quand t’ai-je vu nu et ne t’ai-je pas vêtu ? Toutes les fois que tu n’avais pas soin de ton frère ou ta sœur, c’est de Christ que tu n’avais pas soin.
Nous avons arrêté de nous saluer les uns les autres.
Romains 16 : 16 (LSG) « Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser… »
Pourquoi est-ce qu’il (elle) attend que je le (la) salue après ce qu’il m’a fait ? Je suis son supérieur hiérarchique, donc j’attends qu’il (elle) vienne me saluer ; s’il (elle) ne me salue pas, alors ce n’est pas moi qui le ferai…Nous avons pas mal d’excuses pour ne pas nous saluer les uns les autres. Peut-être que nous pensons que cela boostera notre égo, mais à la longue, cela finit plutôt par ruiner la relation que nous entretenons avec les autres. En fait, quand un frère ou une sœur ne te salue pas, c’est une bonne occasion de l’approcher, pour lui demander si tout va bien. « Mon frère, ma sœur, d’habitude tu me salues, qu’est-ce qui ne va pas ce matin ? » Se saluer les uns les autres nous permettra de surmonter ensemble les contrariétés quotidiennes. Saluons-nous donc les uns les autres pour que la relation que nous entretenons soit toujours agréable à Dieu au quotidien.
Nous ne nous soutenons pas dans notre croissance spirituelle.
La vie chrétienne n’est pas une course, chacun a besoin de l’autre pour l’accompagner dans sa marche spirituelle. Oui cet homme/cette femme a accepté Christ après que tu lui aies prêché la bonne nouvelle mais tu ne peux pas ensuite le/la laisser seul(e) par la suite, il/elle ne sait pas encore comment prier. Il/elle a besoin de ton aide plus que jamais car il/elle ne sait pas encore comment s’y prendre avec sa Bible. C’est pourquoi il/elle est si blessé(e) quand tu viens pour l’exhorter, il/elle n’est pas encore renouvelé(e) dans son intelligence, par la Parole de Dieu.
Ainsi donc quoi que nous fassions pour le Seigneur, n’oublions pas de nous soutenir les uns les autres dans notre croissance spirituelle, nous ne sommes pas dans une course. C’est un commandement de Dieu que nous devons garder en tout temps et en tout lieu, pour ne pas voir notre relation avec notre frère ou notre sœur se briser. Nous devons apprendre à nous attendre les uns les autres.
1 Corinthiens 11 : 33 (LSG) « Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. »
Nous avons arrêté de nous exhorter et de nous édifier les uns les autres.
Aujourd’hui ce n’est plus le même esprit qu’on rencontre dans le cœur des chrétiens. Les chrétiens qui s’adonnaient à l’exhortation et à l’édification mutuelles, s’engagent maintenant dans une course pour s’enrichir. Ma sœur ne perd pas espoir, Dieu va te bénir ; mon frère réjouis-toi en espérance, Dieu va envoyer le corbeau dans ta maison ; mon ami(e), ton nom figure dans la liste des gens que Dieu va bénir cette année… Pendant que l’église locale se remplit de fornicateurs, les jeunes qui s’adonnent à la masturbation, des enfants insoumis à leurs parents, des chrétiens insoumis à la volonté de Dieu.
Mon frère, ma sœur, si tu vois que tu prospères à tous égards, alors que tu vis dans le péché, sache que tu es en danger. Et si ton Pasteur te dit que Dieu va te bénir mais ne te dit pas que Dieu a en horreur les impudiques, sache que ton Pasteur n’est pas en bonne communion avec toi.
1 Thessaloniciens 5 : 11 (LSG) « C’est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme en réalité vous le faites. »
Demeure béni(e) !