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4 obstacles à la communion fraternelle dans nos églises.

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Que dit Jésus sur les obstacles qui nous rendent la tâche difficile en ce qui concerne les rapports que nous devons avoir les uns envers les autres ? C’est un sujet que je n’ai pas pu traiter dans un seul article. Clique ICI puis ICI pour lire les précédents articles publiés sur le sujet. Pour avancer dans notre série sur la communion avec les frères, nous abordons dans cet article 4 obstacles fréquents qui peuvent aussi nous opposer à la volonté de Dieu, de nous voir progresser dans nos rapports mutuels entre frères.

Nous parlons mal les uns des autres.

Proverbes 16 : 28 (CRA) « L’homme pervers excite des querelles, et le rapporteur divise les amis. »

On dit souvent de ceux qui disent du mal de leurs frères derrière eux, qu’ils sont des médisants. Est-ce péché devant Dieu selon toi ? Prouver qu’il s’agit d’un péché n’est pas le but de cet article. Tout ce qu’il faut retenir ici, c’est que ceux qui disent du mal de leurs frères dans leur dos, sont en train de fouler au pied un commandement de Dieu, établi pour maintenir de bons rapports mutuels entres frères.

Jacques 4 : 11 (LSG) « Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. »

Quel est celui qui n’a jamais parlé dans le dos d’un frère ? Il n’en existe probablement pas un sur cette terre, un homme juste qui n’ait jamais parlé dans le dos d’un frère. Nous avons tous déjà critiqué un compagnon de ministère, un collègue de travail, ou notre pasteur dans son dos. Un chrétien autant qu’un païen a le droit d’avoir son opinion. Tant qu’il s’agit de critiques constructives, tout le monde a le droit de critiquer quelqu’un. La grande question à se poser c’est celle de savoir si je peux reprendre devant mon frère/ma sœur les propos que j’ai dit dans son dos. Car ce n’est pas le fait de parler dans le dos qui perturbe les relations entre frères, mais le fait de tout le temps parler mal les uns des autres.

Médire les uns des autres a eu jusqu’ici, des conséquences graves au sein de l’église locale. L’une de ces conséquences est que beaucoup de chrétiens aujourd’hui vivent dans l’hypocrisie. Ils pensent que, parce que leurs frères ne sont pas au courant qu’ils disent du mal dans leurs dos, ils sont en communion. Est-ce tout ça la communion dont Jésus nous parle ? Frères et sœurs en Christ, si nous ne pouvons pas, sans les offenser, reprendre devant les frères les propos que nous avons prononcés dans leur dos, c’est que nous ne sommes pas dans la bonne communion.

Nous ne poursuivons plus le bien les uns des autres.

1 Thessaloniciens 5 : 15 (BFC) « Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal, mais cherchez en tout temps à faire le bien entre vous et envers tout le monde. »

Si Dieu en effet nous commande de faire le bien envers tout le monde, c’est pour nous aider à maintenir de bonnes relations avec toutes les personnes que nous aurons la grâce de rencontrer et d’aider. Rendre le bien envers tous, est un acte d’amour qui signifie que tu comprends ce que Dieu a fait pour toi en Jésus-Christ. Cela t’emmène à ne jamais cesser d’être une source de bénédiction pour les autres, même s’ils ne te rendent pas la pareille. Continue de mettre au service des autres, les dons que tu as reçus.

Pour maintenir une bonne communion fraternelle au sein de l’église locale, nous ne devons jamais avoir le choix entre aider un chrétien qui participe à tous les services de prière, et aider un chrétien qui vient à l’église seulement le dimanche. Aussi, nous ne devons jamais penser qu’il faut aider seulement ceux qui sont capables de nous rendre la pareille. Au contraire, nous devons toujours chercher à manifester l’amour de Dieu autour de nous et envers tous. Même envers celui qui ne poursuit pas notre bien. Souvenons-nous que Jésus est mort et ressuscité même pour ceux qui criaient: Crucifie-Le !

Un auteur a déjà dit: « rendre le bien pour le bien est humain, rendre le mal pour le mal est bestial, rendre le mal pour le bien est diabolique, rendre le bien pour le mal est divin. »

Nous ne prions plus les uns pour les autres.

Jacques 5 : 16 (LSG) « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficacité. »

Qu’est-ce qui m’empêche de prier pour un frère qui parle mal de moi dans mon dos ? Pourquoi je ne peux pas prier pour mes ennemis afin qu’ils arrivent à la repentance ? Dans Ecclésiaste 7 : 20 il est écrit qu’il n’y a point sur terre d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. Si tel est le cas pour un juste, qu’en est-il d’un injuste ? D’où la nécessité de toujours prier pour un frère même s’il devient lui-même l’obstacle à votre communion.

L’attitude des gens qui nous entourent ne doit jamais devenir le principe de base de la communion fraternelle, mais ce qui doit nous guider dans nos rapports mutuels entre frères, c’est l’amour de Christ en nous. La prière fervente du juste a une grande efficacité, et c’est aussi un commandement de Dieu que nous devons garder continuellement pour avancer dans la relation fraternelle.

Nous ne nous excitons plus à la charité et aux bonnes œuvres.

Hébreux 10 : 24 (LSG) «Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. »

Mets-toi en la tête en tant que chrétien qu’au sein de l’église locale, il y aura toujours ce frère/cette sœur qui viendra te dire du mal du pasteur ou d’un autre frère de l’église. Quand ça arrivera, ne va pas croire tout de suite que cette personne est médisante. Mais tu dois avoir le courage et l’amabilité de l’arrêter immédiatement en lui faisant savoir que tu n’aimes pas cette manière de procéder. Quand un frère te dit qu’il a quelque chose à te révéler d’un autre frère, avant de l’écouter, prends le temps de lui demander s’il serait capable d’entreprendre la même démarche en sa présence.

Dieu veut nous aider à surmonter les obstacles qui nous empêchent de maintenir une bonne communion au sein de l’église locale. Il veut arranger les troubles que nous avons provoqués par nos mauvaises habitudes (notre tempérament, notre médisance, notre jalousie, notre cupidité…). Alors que nous voyons s’approcher le jour du Seigneur, restons dans l’humilité en nous excitant les uns les autres à la charité et aux bonnes œuvres.


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