Les hommes sont des êtres de relations. Nous naissons tous au sein d’une famille biologique. À la nouvelle naissance, nous intégrons l’Église, la famille de Dieu. C’est au sein d’un groupe que nous apprenons à développer nos facultés comme le langage, l’empathie, la compassion, ainsi que nos talents.
Aucun être humain ne naît avec toutes les capacités et ressources dont il a besoin pour se réaliser. Le créateur désire que nous dépassions notre égoïsme pour devenir interdépendants les uns les autres. Entrer en relation c’est recevoir, mais aussi apporter de la valeur à l’autre. Dans les deux cas, cela demande que nous nous investissions et sortions de notre timidité.
Entrer en relation avec les autres.
Bâtir de bonnes relations interpersonnelles suppose que nous arrivions à nous faire des amis. Parfois, on ne sait pas comment briser le mur de glace et rentrer en relation avec l’autre. Qu’est-ce que je pourrais bien dire ? Vont-ils me trouver intéressant ? L’apôtre Pierre nous apprend une méthode toute simple dans 1 Pierre 5 : 14 (LSG): « Saluez-vous les uns les autres par un baiser d’affection. » Saluer est une méthode très facile pour entrer en relation avec l’autre.
Lorsque nous saluons une personne, elle nous répond nécessairement. Nous pouvons déjà nous arrêter là ou utiliser cette amorce pour en savoir un peu plus sur elle, la complimenter par exemple. Les compliments ont plus d’effet quand ils sont vrais et inattendus. On aime tous les compliments. Ils ne nous coûtent rien, mais font tellement de bien à ceux qui les reçoivent.
Avoir une bonne disposition de cœur.
Certaines personnes voient dans les relations interpersonnelles un moyen d’arriver à leurs fins. Elles gardent de bonnes relations avec un tel en espérant que demain celui-ci puisse leur rendre des services. Bâtir de bonnes relations autour de soi implique de se disposer à aider l’autre à devenir une meilleure version de lui-même, car l’on ne rentre pas dans la relation dans le seul but d’en tirer du bénéfice pour nous.
Philippiens 2 : 3 (LSG) « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. »
Nous devons rentrer dans toute nouvelle relation avec un cœur humble, un cœur qui se rend disponible pour servir les autres, un cœur qui considère les autres comme supérieurs à nous-mêmes. Plus nous sommes mesurés dans nos attentes vis-à-vis de l’autre, moins nous serons déçus.
Être authentique.
Il faut du courage et de l’humilité pour être vrai avec son entourage, parce que nous avons souvent peur d’être jugés, rejetés et blessés. Pourquoi prendre le risque de se dévoiler ? Parce que chaque fois que nous faisons semblant d’être quelqu’un d’autre, nous empêchons par la même occasion notre interlocuteur de nous découvrir et nous apprécier pour qui nous sommes en réalité. Il réagira en fonction de notre manière d’être qui elle-même est fausse dès le départ.
La Bible dit dans Jacques 5 : 16 (LSG)« Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris… ». Il est certes risqué de s’ouvrir totalement à l’autre, mais c’est le chemin de la croissance. Nous ne grandissons qu’en prenant des risques. C’est difficile, mais il nous faut être honnêtes envers nous-mêmes et envers les autres.
Manifester de la compassion.
L’un des termes bibliques qui font référence à l’amour est la compassion. La Bible dit dans Colossiens 3 : 12 (NEG): « Comme des élus de Dieu… revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ». La compassion nous permet de répondre à deux besoins fondamentaux de l’être humain: être compris et voir nos sentiments être respectés.
Il arrive que notre prochain se sente blessé par un fait qui normalement à nos yeux ne le devrait pas. Mieux que de vouloir le raisonner et lui faire comprendre qu’il aurait tort de s’offusquer pour si peu, il nous faudrait respecter ce qu’il ressent. C’est son sentiment, pas le nôtre, c’est lui qui ressent ce qu’il exprime. Plus tard, quand il serait revenu à de meilleurs sentiments, on pourrait lui expliquer pourquoi il ne devrait pas se laisser atteindre par de tels faits.
Choisir de pardonner.
Lorsqu’une personne nous blesse, nous avons le choix entre utiliser votre énergie et vos émotions pour vous venger ou pardonner. Le choix nous appartient. Mais le pardon que Dieu nous accorde par Son fils Jésus devrait nous pousser à pardonner aux autres. Colossiens 3 : 13 (BFC): « Supportez-vous les uns les autres, et si l’un de vous a une raison de se plaindre, d’un autre, pardonnez-vous réciproquement, tout comme le Seigneur vous a pardonné. »
Si une personne en vient à nous blesser à plusieurs reprises, Dieu désire que nous lui pardonnions, mais rien ne nous oblige à lui accorder toute notre confiance d’emblée. Le pardon doit être immédiat, que l’autre nous le demande ou non. Quant à la confiance, elle peut prendre du temps pour être reconstruite. L’offenseur doit t’apporter la preuve qu’il a changé. Ne le laisse pas te blesser à nouveau.
La vie est faite pour être vécue à plusieurs. Dieu souhaite que nous apprenions à bâtir de solides relations interpersonnelles. Ce type de relation comprend un amour désintéressé, des discussions profondes, des services pratiques, des dons généreux, un encouragement mutuel. Puisse Dieu nous aider à saisir Son plan pour nous dans chacune des relations qu’Il nous permet d’avoir et de valoriser les personnes vers qui Il nous envoie.