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Comment éduquer un adolescent ?

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Proverbes 22 : 6 (LSG) “Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre et quand il sera vieux il ne s’en détournera pas.”

La Parole de Dieu nous enseigne à travers ce verset que l’éducation d’un enfant commence dans ses premières années de vie. Les psychologues, dans cette même logique, définissent la petite enfance (0 à 6 ans) comme la période critique au cours de laquelle il faut poser toutes les bases, selon ce qu’on veut voir son enfant devenir.

Pour nous chrétiens, c’est le moment de semer au maximum l’amour de Dieu et les préceptes de Christ, tout en ayant foi que notre enfant ne s’en détournera pas.

Ainsi la période de l’adolescence, souvent redoutée, se prépare dès que notre enfant vient au monde. En réalité, il n’y a aucune raison pour que cette phase tout à fait normale se transforme en cauchemar si on la comprend et qu’on utilise la bonne approche. 

Que se passe-t-il dans la vie de mon enfant au cours de l’adolescence ?

L’adolescence est le période du développement humain qui s’étend de la puberté à l’âge adulte.

L’OMS considère que l’adolescence est la période de croissance et de développement humain qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte, entre les âges de 10 et 19 ans.

Changements physiques.

À l’adolescence, la production des hormones sexuelles (les œstrogènes pour les filles et la testostérone pour les garçons) augmente. Par conséquent, l’adolescent voit son corps se modifier malgré lui: 

Pour les garçons.

  • L’élargissement des épaules et du torse;
  • La transformation de la voix;
  • Le développement de la pilosité;
  • Le développement des organes génitaux;
  • Les premières érections liées à l’excitation sexuelle;
  • etc.

Pour les filles.

  • Le développement de la pilosité;
  • Le développement des organes génitaux;
  • Le début des menstruations;
  • L’élargissement des hanches;
  • etc.

Changements psychologiques et émotionnels.

Entre 10 et 25 ans, le cerveau humain connaît des changements considérables en ce qui concerne les structures impliquées dans les émotions, la planification du comportement, le contrôle de soi, le jugement et les fonctions dites « exécutives ». Ces transformations combinées au développement hormonal intense induisent un certain nombre de comportements et de ressentis dont les principaux sont: 

  • La confusion;
  • Les questionnements sur l’identité et l’estime de soi;
  • Le désir d’autonomie et en même temps de dépendance aux parent ;
  • Le besoin d’appartenance et d’amitiés;
  • L’accroissement de la pression du groupe;
  • Le sentiment de toute puissance;
  • Les changements d’humeur et les difficultés à maîtriser ses émotions;
  • L’attirance émotionnelle et sexuelle;
  • etc.

Ce qu’il faut retenir, c’est que notre enfant est spectateur des changements qui s’opèrent en lui et en est troublé. Il aura besoin de notre compréhension et de notre accompagnement dans ce processus.

Comme mentionné précédemment, la puberté est à l’origine de changements hormonaux qui, en plus d’être responsables des transformations corporelles observées lors de l’adolescence, occasionnent également des changements d’humeur. Beaucoup de patience et de compréhension sont nécessaires de la part de l’entourage. L’adolescence comporte également son lot de décisions difficiles auxquelles le jeune doit faire face, ce qui engendre toutes sortes d’émotions.

Quelle est la bonne approche ?

1. Avoir une relation avec son enfant.

Pour avoir une influence sur notre enfant nous devons avoir une relation avec lui. Lorsque nous avons un ami proche, nous discutons avec lui régulièrement de tous les sujets. Nous utilisons nos centres d’intérêts communs pour faire des activités ensemble. Eh bien, la relation avec notre adolescent doit être pareille ! Tout en gardant notre position de parent, nous devons discuter de tous les sujets avec lui, passer des moments agréables. Il ne faudrait pas que les échanges se réduisent aux règles à suivre et aux résultats scolaires. Créons une atmosphère d’ouverture, de confiance et de communication. Ce n’est pas le moment pour le parent d’être distrait mais extrêmement attentif et présent pour finalement protéger son ado de ses propres penchants et de la société qui l’entoure. Cette protection va aussi s’exprimer par un cadre et des règles strictes.

2. Faire preuve d’empathie et de compréhension.

C’est le moment de nous souvenir que nous aussi avons été adolescents, pour faire preuve d’empathie devant les défis de notre enfant. Il faut se souvenir que c’est un passage et faire preuve de patience en cas de crise. Les émotions incontrôlables et le besoin d’affirmation mettent parfois les adolescents dans une situation de défiance vis-à-vis des parents, et le meilleur moyen de garder le contrôle est de ne pas céder à la colère mais faire preuve de maîtrise de soi. Il faut aussi être au courant des sujets qui préoccupent nos ados, de ce qui les passionnent, des petites choses en vogue parmi eux. Bien sûr, on ne peut pas tout savoir mais c’est notre responsabilité de chercher les informations.

3. Être un modèle des valeurs que nous transmettons.

Les enfants apprennent plus en nous observant qu’en nous écoutant. Le sérieux et la sincérité que nous allons manifester dans notre vie chrétienne est la meilleure prédication. Si nous aimons véritablement le Seigneur et marchons dans une relation authentique avec lui, nos enfants seront attirés par notre relation avec Christ et voudront en vivre une aussi. De nombreux enfants ont été dégoûtés de la vie chrétienne lorsqu’ils se sont rendus compte de l’hypocrisie de leurs parents et de la différence entre leur comportement à l’église et celui à la maison. Ne soyons pas des contre témoignages dans la vie de nos enfants. Si nous commettons des erreurs, nous devons avoir l’humilité de les reconnaître devant eux, et de corriger nos mauvais comportements qu’ils copient.

4. Aimer notre enfant comme Dieu nous aime.

Jean 13 : 34 (LSG) « Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme Je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » 

Ce verset s’applique aussi à la relation parents-enfants. Dieu nous aime d’un amour inconditionnel. Malheureusement, beaucoup de parents ne savent pas manifester cet amour envers leurs enfants. Il n’y a pas meilleur modèle que Dieu le père pour nous inspirer. Il nous accepte tels que nous sommes, avec nos bons et mauvais côtés. Il nous pardonne nos erreurs et nous ne garde pas en otage de nos fautes. Il fait preuve de patience, est lent à la colère et plein de miséricorde. Nous savons que nous pouvons tout lui avouer, même nos pires erreurs et qu’Il ne va jamais nous rejeter ou nous abandonner.

5. Ne pas irriter l’adolescent.

Les parents aiment citer le verset qui demande aux enfants d’honorer les parents mais occultent souvent celui-ci: Colossiens 3 : 21 (LSG) « Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent. » Ce verset nous montre que la relation parents enfants implique la réciprocité en termes de respect et de considération. Les adolescents sont particulièrement sensibles au manque de respect. Nous devons nous atteler, même quand nous avons des reproches à leur faire, à ne pas les insulter ni les humilier.

6. Parler de sexualité.

C’est extrêmement important que la sexualité soit un sujet que notre enfant se sente à l’aise d’aborder avec nous. En fait, nous devons anticiper et ouvrir cette porte de communication pour signifier à l’enfant que nous sommes disponibles s’il se pose des questions. En parler nous permettra d’orienter leur vision de ce sujet et de poser les bases avant que les pensées du “monde” sur ce sujet ne l’assaillent, ce qui se produit de plus en plus tôt. Prendre les devants sur le sujet de la sexualité nous permettra d’influencer notre adolescent en lui transmettant la pensée de Christ sur ce sujet. Il ne faut absolument pas diaboliser l’attirance sexuelle qui est tout à fait naturelle dans le développement d’un adolescent. De nombreux parents chrétiens ont fini par faire correspondre le sexe avec péché et impureté. Alors que c’est son caractère sacré, beau et hautement spirituel qu’il faut mettre en avant; tout en définissant le cadre approprié à son expression.  

7. Occuper l’adolescent.

Ne dit-on pas que l’oisiveté est la mère de tous les vices ? En dehors de l’école, avoir des activités sportives et ou artistiques va permettre à l’ado de s’exprimer et d’évacuer les tensions sexuelles suscitées par les bouillonnements hormonaux. Le réflexe d’un ado étant de s’isoler, des responsabilités dans la gestion du quotidien familial aideront dans le maintien de la cohésion familiale. 

8. Avoir une vie dans l’Esprit.

Dans l’éducation de nos enfants en général, et des ados en particulier, vu la délicatesse de cette phase de leur vie, le plus important est d’être guidé par le Saint-Esprit. En fonction de Ses plans sur la vie de notre enfant, Il va nous conduire dans l’éducation à lui donner. Le Saint-Esprit révèle aussi les aspects de la vie de notre enfant sur lesquels nous devons porter plus d’attention. Par le discernement et la sagesse, Il permet de mener les bons combats et d’adopter les meilleures stratégies pour nous assurer de les garder sur le bon chemin.

Pour conclure, à l’adolescence, le parent devient un véritable guide.

Dans ce rôle, soyons les premiers influenceurs de la vie de nos enfants. Appliquons-nous à leur enseigner à marcher selon les principes divins. Nous pouvons avoir l’assurance qu’en grandissant, ils ne s’en détourneront pas.


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