Jean 8 : 36 (LSG) : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. »
Dans un article précédent, nous avons passé en revue diverses manières de se retrouver spirituellement lié volontairement ou non à autrui, et vu que cela pouvait parfois constituer de véritables prisons spirituelles, à la base de retards, blocages, infortunes et échecs dans nos vies.
Pour rappel, nous avons évoqué les liens spéciaux d’attachement positifs cultivés d’un commun accord, sous forme d’alliance de destinée notamment (cf. David et Jonathan), de connexions divines, et les liens d’âmes en général, engendrés par des émotions (positives ou négatives) nourries par nous-mêmes envers autrui ou par autrui envers nous. Nous avons également évoqué les liens engendrés par des paroles qui nous engagent envers autrui (vœux, promesses), ainsi que les liens héréditaires (ou liens de parenté), et enfin les liens d’âmes générés par les rapports intimes.
Les liens d’attachement émotionnels négatifs peuvent nous freiner, les liens de parenté peuvent être porteurs d’un mauvais héritage, les vœux que nous faisons à autrui constituent une sorte de dette tant qu’ils ne sont pas honorés, mais quelquefois, soit nous oublions de les honorer, soit nous changeons d’avis ou nous nous retrouvons dans l’incapacité de les accomplir. Quant aux rapports intimes, ils nous font devenir un avec l’autre et ce lien dure à vie si on ne fait pas le nécessaire.
Alors quelles sont les solutions qui s’offrent à nous au regard de la Parole de Dieu en vue de nous affranchir de ces liens indésirables et asservissants parfois tenaces ?
Matthieu 18 : 18 (LSG) : « Ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. »
Quelques pistes pour se libérer des liens négatifs.
Il est en effet possible de se libérer des liens négatifs tissés avec autrui d’une manière ou d’une autre.
A/ Se défaire des liens émotionnels négatifs qui veulent nous asservir, exploiter et détruire.
Si possible, cesser tout contact terrestre avec la personne ou les personnes (physiques et à distance). Dans le cadre d’une relation amoureuse, d’abord faire part de notre intention à l’intéressé(e) avant de « couper les ponts ». Couper tout contact physique pour éviter d’alimenter le lien spirituel engendré.
Si l’on éprouve de la rancœur, ou de la peine due à une blessure émotionnelle, demander au Saint-Esprit de nous rendre capable de pardonner, et de guérir notre cœur afin de ne pas rester inutilement enchaîné dans un lien qui peut nous bloquer ou nous retarder. Se débarrasser de tout objet qui peut nous rattacher à cette personne.
Colossiens 3 : 13 (LSG) : « Supportez-vous les uns les autres et, si l’un de vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous réciproquement. Tout comme Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. »
Le pardon est le premier pas vers la délivrance. Il a pour effet de nous libérer de l’emprise néfaste.
Psaume 147 : 3 (LSG) : « Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et Il panse leurs blessures. »
Il faut prier pour crucifier le cœur et ses mauvaises émotions, renoncer à elles, demander à Dieu de nous restaurer émotionnellement, de délier et sanctifier nos cœurs et sentiments et d’y mettre Sa paix.
Puis briser et neutraliser le lien émotionnel engendré, avec le Sang de Jésus. Demander à être déliés sur terre comme au ciel pour délier les âmes, en proclamant Matthieu 18 : 18, et fermer la porte.
Ésaïe 10 : 27 (LSG) : « en ce jour, son fardeau sera ôté de dessus ton épaule, et son joug de dessus ton cou ; et la graisse fera éclater le joug. »
Pour tous les types de liens dont on ne veut plus, même cités ci-dessous, prier en étant en jeûne de préférence, avec Matthieu 18 :18 et Ésaïe 10 : 27 par exemple, en se oignant avec l’huile d’olive ointe (ou de l’huile d’hysope plus rare), qui est un conducteur de la puissance du Saint-Esprit et aide au brisement des jougs, tout en proclamant avec foi ces versets, ainsi que des paroles de délivrance.
Il en est de même pour les liens nourris à cause de la haine, la rancœur d’autrui envers nous. Dans ces cas, il ne faut pas nourrir de haine envers une telle personne, mais demander à Dieu de rendre la personne capable de nous pardonner, de toucher et délier son cœur. Éventuellement, il faut prendre autorité sur le démon qui la pousse à nourrir ce sentiment et le chasser. Cela concerne aussi la télépathie malveillante.
En sus, il faut prier pour briser les liens de pensées, couper le canal de connexion, chasser l’esprit de cette personne, briser son emprise.
B/ Se libérer des paroles qui nous relient à autrui.
Proverbes 6 : 1-3 (LSG) : « Si tu t’es engagé pour autrui, si tu es enlacé par les paroles de ta bouche, fais donc ceci dégage-toi, puisque tu es tombé au pouvoir de ton prochain. »
J’insiste sur le fait d’être très prudent quant aux promesses que nous faisons aux autres. Que nos vœux soient peu nombreux. Évitons de faire des vœux et promesses sous le coup de l’émotion (colère, tristesse ou euphorie), du type « je ne t’abandonnerai jamais ». Une telle parole peut lier les deux intéressés à vie !
Et même si un jour on quitte la personne pour une autre ou non, en amitié ou en amour, bien souvent, et même si dans notre tête on a tourné la page, on continue de la voir en rêve ou de constamment penser à elle. Ceci du fait du lien d’âmes émotionnel s’il n’a pas été brisé, et aussi à cause de la promesse verbale qui nous relie. Et l’on peut être ainsi tenté de revenir à cette relation, alors que le plus souvent, elle n’a plus de raison d’être.
Que faire alors ? Se repentir devant Dieu pour la promesse non honorée, la révoquer, la briser et l’annuler par le Sang de Jésus, demander à Dieu de nous en libérer mutuellement.
Proverbes 6 : 3-5 (LSG) : « va, prosterne-toi, et fais des instances auprès de lui ; […] dégage-toi comme la gazelle de la main de l’oiseleur. »
Pour les plus courageux, le mieux serait de carrément contacter l’intéressé(e) et lui demander pardon d’avoir menti. Prier que celle-ci nous pardonne, alors nous ne serons plus en dette envers elle.
C/ Se libérer des liens héréditaires ou liens de sang (négatifs).
Ésaïe 52 : 2 (LSG) : « Secoue ta poussière, lève-toi […] Jérusalem ! Détache les liens de ton cou, Captive, fille de Sion ! »
Pour briser les liens de sang négatifs, ancestraux, invoquons le Sang de Jésus qui a coulé à la Croix pour délivrer les captifs, et qui annule toute loi du sang et droits du sang, dont l’ennemi se sert pour nous asservir, nous bloquer, nous contrôler et nous réclamer. Possiblement, il faut le faire en se oignant et en jeûnant, et proclamant les versets bibliques appropriés comme Ésaïe 10 : 27, et renoncer au mauvais héritage familial (dû aux malédictions, dettes, pactes maléfiques).
Souvent, les chrétiens, poursuivis par les sorciers de leur famille, peuvent se retrouver enchaînés dans des liens de sorcellerie familiale. Là encore, invoquer le Sang de Jésus. Demander à couper les mauvais liens héréditaires et ancestraux.
Nous comprenons que du fait que le sang de nos pères coule en nous, si ceux-ci ne sont pas repentis, le diable a un droit légal sur nous, quand bien même l’on serait racheté de Dieu, et il peut ainsi nous attaquer, nous retarder, voire nous bloquer dans notre vie.
Autre solution aussi : évangéliser nos familles et prier pour leur repentance, demander la miséricorde divine pour leurs péchés, afin que ces portes d’accès finissent par être fermées au diable. Si le diable nous réclame, lui rappeler cette Parole en la proclamant avec foi :
Colossiens 2 : 14 (LSG) : « il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et l’a détruit en le clouant à la Croix. »
En outre, ce qui peut également s’avérer salvateur est tout simplement de servir Dieu, comme l’apôtre Paul, en accomplissant les œuvres auxquelles nous avons été appelés.
2 Timothée 4 : 17 (LSG) : « C’est le Seigneur qui m’a assisté et qui m’a fortifié, afin que la prédication, soit accomplie par moi et que tous les païens l’entendent. Et j’ai été délivré de la gueule du lion. »
Si nous œuvrons pour Dieu, parfois aussi via des actes de foi, si nous nous soucions de notre prochain, alors Dieu ouvrira des portes, et pourra comme pour Paul, nous libérer de jougs de servitude.
1 Timothée 6 : 12 (LSG) : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé. »
Remarque : on peut citer aussi les liens engendrés à cause du nom dont nous héritons, avec toute sa charge historique. Il faudra prier pour sanctifier le nom et briser toute malédiction attachée à ce nom, le bénir et le purifier par le sang de Jésus.
On peut aussi prendre la Sainte Cène, pour briser le joug qui vient des liens du Sang.
D/ Se libérer des liens d’âmes engendrés par les rapports intimes.
1 Corinthiens 6 : 16 (LSG) : « Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car les deux deviendront une seule chair. »
Lorsqu’il s’agit d’une relation avec un(e) ex-partenaire notamment. Lien tenace, d’autant plus s’il y a eu sentiments. Nous avons vu que cela revenait à tisser un lien, une sorte de pacte dans le sang.
Premièrement, s’assurer d’avoir pardonné s’il y a lieu, de ne plus éprouver de rancœur envers l’autre, être guéri(e) émotionnellement (invoquer l’Épée de l’Esprit pour couper les liens d’attachement émotionnels qui nous relient).
En outre, il faut révoquer les vœux s’il y a lieu. Se débarrasser de tout ce qui peut nous faire penser à cet(te) ex au besoin, comme un cadeau, des photos, dont la présence dans notre environnement et la charge émotionnelle peuvent contribuer à alimenter le lien.
Enfin, prier et demander à Dieu de nous aider à nous libérer l’un de l’autre, à nous dissocier, renoncer à voix haute à ce lien d’âme, invoquer le sang de Jésus pour briser, détruire, neutraliser ce lien, et demander à Dieu de fermer la porte.
Pour aller plus loin, on peut aussi prier pour chasser les esprits qui nous ont été transférés au cours de l’acte, lors des moments d’intimité. Chasser l’esprit de cette personne.
Remarque : Pour les femmes, demander à Dieu aussi de les débarrasser de l’ADN de l’autre, de l’effacer de leur sang en invoquant là aussi le Sang de l’Agneau.
Galates 5 : 1 (LSG) : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. »
Notre Sauveur et Libérateur, Jésus-Christ, a versé à la Croix pour nous, Son Sang qui brise les chaînes, les liens et les jougs, qu’Il a portés à notre place, et dont Il a triomphé par Sa résurrection, afin que nous en soyons affranchis.
Ayons foi que dans ces situations de servitude, Christ a déjà tout accompli, qu’en Lui nous sommes plus que vainqueurs. Qu’aucune de ces chaînes n’a tenu devant la Croix.
Nous devons refuser cette captivité, car c’est pour en être affranchis que nous recevons Christ dans nos vies, et qu’en tant qu’enfants de Dieu, c’est notre droit d’être libres. Réclamons ce droit qui nous est donné par la foi en l’œuvre à la Croix.
En sus, nous disposons de la prière de la foi, de l’Épée de la Parole, du Sang de Jésus, et il nous incombe en tant qu’enfants de Dieu, de servir Dieu, pratiquer les œuvres de justice qu’Il a préparées pour chacun de nous.
Soyons conscients et vigilants dans nos rapports aux autres, ne tombons pas bêtement et inutilement sous le pouvoir d’autrui. Sachons discerner avec l’aide de Dieu, les bons des mauvais liens. Combattons le bon combat de la foi jusqu’à la fin et nous serons sauvés.